Amaury-Xavier Marchal, spécialiste SIG à la SNCF
Ce diplômé géographe, expert des SIG (système d'information géographique) inaugure une nouvelle formule éditoriale de parcours d’alumni : celle du portrait strasbourgeois. Une variante du portrait chinois, destiné à dévoiler la personnalité, adaptée à l'Université de Strasbourg.
Amaury-Xavier Marchal est responsable de l'équipe SIG à la SNCF. Il encadre 7 personnes et assure la gestion du système d’information qui recueille, traite, analyse, stocke et présente toutes les informations géographiques et spatiales de la compagnie. Avec sa double casquette d’expertise géographique et informatique, il gère les données et les contrats, pilote les projets informatiques confiés aux sous-traitants, dans le but de répondre aux besoins des différents services de la SNCF. Il a appris l'art de la cartographie pendant ses études de géographie à l'Université de Strasbourg (de 1990 à 1994, jusqu'en maîtrise). Il s'est spécialisé dans les SIG avec son DESS à Caen et a mené sa carrière dans le privé comme chef de projet SIG (Orange, SFR, Eco-emballages...) avant de rejoindre la SNCF.
Si vous étiez un endroit de l'Université de Strasbourg ?
Le Jardin Botanique, un ilôt de calme et de verdure au milieu du campus historique. C'était ressourçant, j’avais l’habitude de faire un détour pour le traverser.
Un lieu à Strasbourg ?
La place du Marché-Gayot, au centre-ville, car c'est une place encerclée par les habitations, à l'abri du bruit de la ville et de la circulation. La piétonisation de Strasbourg a transformé positivement la ville.
Une valeur ou savoir-être acquis à l'Université ?
L'ouverture et l'autonomie. Le challenge était de savoir rechercher les informations, surtout en maîtrise, puisqu'il s'agissait d'une réflexion personnelle. Cela m'a beaucoup apporté au début de ma carrière : on recherchait des personnes capables d'aller collecter les bonnes informations, de poser des questions, etc.
Si vous étiez un fait marquant de votre parcours universitaire ?
La journée d'intégration en première année, organisée à la fois par le BDE (bureau des élèves) et par les enseignants. C'était formidable. Nous étions dans un chalet dans les Vosges, nous nous étions promenés dans le vignoble, une manière de faire de la géomorphologie. La journée m'a permis de comprendre la dynamique universitaire, de connaître les enseignants et les autres étudiants.
Ce que vous aimeriez oublier ?
Mon pire souvenir est l'accès aux livres des bibliothèques. A l'époque, il fallait remplir des petites fiches, les ouvrages étaient souvent absents, il fallait revenir, etc. C'était rébarbatif.
Si vous étiez une matière, une discipline ?
La toponymie. La science des noms de lieux. C'est ce qui m'a amené à la cartographie. Elle est pleine d'histoires, liées aux cours d'eau, à la géographie physique, au terrain. Les possibilités d'interprétation posent beaucoup d’interrogations.
J'aime la géographie, car c'est l'espace dans lequel on vit. Le décrire, le connaître, le modéliser, le nommer aide à le comprendre.
Si vous étiez la devise de l’Université ?
« Aide-toi, le ciel t'aidera » (rires). Tout est possible. C'est à chacun de construire son parcours, en cherchant et en trouvant ses intérêts. On peut avoir un très beau parcours si on s'en donne les moyens.
Une qualité professionnelle ?
L'écoute. Écouter les problématiques et comprendre les besoins des autres est la base de mon métier. Quand on écoute, on apprend énormément de choses. C’est ce que je demande à mon équipe.
Si vous étiez un héros ?
Cyrus Smith, dans L'île mystérieuse de Jules Verne. C'est l'ingénieur qui réinvente des techniques et savoir-faire pour reconstruire la vie des naufragés sur l'île. Il sait tellement de choses ! Je pense qu'aujourd'hui, dans notre environnement moderne, nous sommes très dépendants. Si demain, je n'avais pas toute cette logistique, je ne saurais rien faire. Nous ignorons les basiques pour survivre.
Si vous étiez une qualité humaine ?
L'optimisme ! Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions.
Un défaut ?
La paresse. Mais parfois, je considère que c'est une qualité. Se laisser entraîner vers la solution de facilité permet de trouver des solutions simples !
Un plat, une gourmandise ?
La cuisine thaïlandaise. Le wok est un mélange de saveurs, d'épices, de textures... C'est une surprise pour le palais.
Un rêve ?
Celui d'être le moins dépendant possible d'une voiture, d'être le plus en relation avec l'environnement. L'idéal vers lequel je tends est d'être connecté à la nature, en symbiose, de vivre davantage en autonomie. Est-ce possible en ville ?
Votre devise personnelle ?
« Qui ne tente rien n'a rien ». A certains moments, il faut passer des caps, avoir le courage de tenter, d'essayer, de faire le grand saut... La prochaine étape serait pour moi de m'installer en province, avec ma famille. Quitter Paris, où l'on n'a pas d'espace, et avoir une ferme dans un joli coin, ou travailler en télétravail.
Amaury-Xavier Marchal est responsable de l'équipe SIG à la SNCF. Il encadre 7 personnes et assure la gestion du système d’information qui recueille, traite, analyse, stocke et présente toutes les informations géographiques et spatiales de la compagnie. Avec sa double casquette d’expertise géographique et informatique, il gère les données et les contrats, pilote les projets informatiques confiés aux sous-traitants, dans le but de répondre aux besoins des différents services de la SNCF. Il a appris l'art de la cartographie pendant ses études de géographie à l'Université de Strasbourg (de 1990 à 1994, jusqu'en maîtrise). Il s'est spécialisé dans les SIG avec son DESS à Caen et a mené sa carrière dans le privé comme chef de projet SIG (Orange, SFR, Eco-emballages...) avant de rejoindre la SNCF.
Si vous étiez un endroit de l'Université de Strasbourg ?
Le Jardin Botanique, un ilôt de calme et de verdure au milieu du campus historique. C'était ressourçant, j’avais l’habitude de faire un détour pour le traverser.
Un lieu à Strasbourg ?
La place du Marché-Gayot, au centre-ville, car c'est une place encerclée par les habitations, à l'abri du bruit de la ville et de la circulation. La piétonisation de Strasbourg a transformé positivement la ville.
Une valeur ou savoir-être acquis à l'Université ?
L'ouverture et l'autonomie. Le challenge était de savoir rechercher les informations, surtout en maîtrise, puisqu'il s'agissait d'une réflexion personnelle. Cela m'a beaucoup apporté au début de ma carrière : on recherchait des personnes capables d'aller collecter les bonnes informations, de poser des questions, etc.
Si vous étiez un fait marquant de votre parcours universitaire ?
La journée d'intégration en première année, organisée à la fois par le BDE (bureau des élèves) et par les enseignants. C'était formidable. Nous étions dans un chalet dans les Vosges, nous nous étions promenés dans le vignoble, une manière de faire de la géomorphologie. La journée m'a permis de comprendre la dynamique universitaire, de connaître les enseignants et les autres étudiants.
Ce que vous aimeriez oublier ?
Mon pire souvenir est l'accès aux livres des bibliothèques. A l'époque, il fallait remplir des petites fiches, les ouvrages étaient souvent absents, il fallait revenir, etc. C'était rébarbatif.
Si vous étiez une matière, une discipline ?
La toponymie. La science des noms de lieux. C'est ce qui m'a amené à la cartographie. Elle est pleine d'histoires, liées aux cours d'eau, à la géographie physique, au terrain. Les possibilités d'interprétation posent beaucoup d’interrogations.
J'aime la géographie, car c'est l'espace dans lequel on vit. Le décrire, le connaître, le modéliser, le nommer aide à le comprendre.
Si vous étiez la devise de l’Université ?
« Aide-toi, le ciel t'aidera » (rires). Tout est possible. C'est à chacun de construire son parcours, en cherchant et en trouvant ses intérêts. On peut avoir un très beau parcours si on s'en donne les moyens.
Une qualité professionnelle ?
L'écoute. Écouter les problématiques et comprendre les besoins des autres est la base de mon métier. Quand on écoute, on apprend énormément de choses. C’est ce que je demande à mon équipe.
Si vous étiez un héros ?
Cyrus Smith, dans L'île mystérieuse de Jules Verne. C'est l'ingénieur qui réinvente des techniques et savoir-faire pour reconstruire la vie des naufragés sur l'île. Il sait tellement de choses ! Je pense qu'aujourd'hui, dans notre environnement moderne, nous sommes très dépendants. Si demain, je n'avais pas toute cette logistique, je ne saurais rien faire. Nous ignorons les basiques pour survivre.
Si vous étiez une qualité humaine ?
L'optimisme ! Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions.
Un défaut ?
La paresse. Mais parfois, je considère que c'est une qualité. Se laisser entraîner vers la solution de facilité permet de trouver des solutions simples !
Un plat, une gourmandise ?
La cuisine thaïlandaise. Le wok est un mélange de saveurs, d'épices, de textures... C'est une surprise pour le palais.
Un rêve ?
Celui d'être le moins dépendant possible d'une voiture, d'être le plus en relation avec l'environnement. L'idéal vers lequel je tends est d'être connecté à la nature, en symbiose, de vivre davantage en autonomie. Est-ce possible en ville ?
Votre devise personnelle ?
« Qui ne tente rien n'a rien ». A certains moments, il faut passer des caps, avoir le courage de tenter, d'essayer, de faire le grand saut... La prochaine étape serait pour moi de m'installer en province, avec ma famille. Quitter Paris, où l'on n'a pas d'espace, et avoir une ferme dans un joli coin, ou travailler en télétravail.
Propos recueillis par Stéphanie Robert
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Amaury-Xavier Marchal, spécialiste SIG à la SNCF
2016-08-24 12:16:20
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2016-08-26 12:16:20
2016-08-24 11:27:58
Service Relations Alumni UNISTRA
Ce diplômé géographe, expert des SIG (système d'information géographique) inaugure une nouvelle formule éditoriale de parcours d’alumni : celle du portrait strasbourgeois. Une variante du portrait chinois, destiné à dévoiler la personnalité, adaptée à l'Université de Strasbourg.
Amaury-Xavier Marchal est responsable de l'équipe SIG à la SNCF. Il encadre 7 personnes et assure la gestion du système d’information qui recueille, traite, analyse, stocke et présente toutes les informations géographiques et spatiales de la compagnie. Avec sa double casquette d’expertise géographique et informatique, il gère les données et les contrats, pilote les projets informatiques confiés aux sous-traitants, dans le but de répondre aux besoins des différents services de la SNCF. Il a appris l'art de la cartographie pendant ses études de géographie à l'Université de Strasbourg (de 1990 à 1994, jusqu'en maîtrise). Il s'est spécialisé dans les SIG avec son DESS à Caen et a mené sa carrière dans le privé comme chef de projet SIG (Orange, SFR, Eco-emballages...) avant de rejoindre la SNCF.
Si vous étiez un endroit de l'Université de Strasbourg ?
Le Jardin Botanique, un ilôt de calme et de verdure au milieu du campus historique. C'était ressourçant, j’avais l’habitude de faire un détour pour le traverser.
Un lieu à Strasbourg ?
La place du Marché-Gayot, au centre-ville, car c'est une place encerclée par les habitations, à l'abri du bruit de la ville et de la circulation. La piétonisation de Strasbourg a transformé positivement la ville.
Une valeur ou savoir-être acquis à l'Université ?
L'ouverture et l'autonomie. Le challenge était de savoir rechercher les informations, surtout en maîtrise, puisqu'il s'agissait d'une réflexion personnelle. Cela m'a beaucoup apporté au début de ma carrière : on recherchait des personnes capables d'aller collecter les bonnes informations, de poser des questions, etc.
Si vous étiez un fait marquant de votre parcours universitaire ?
La journée d'intégration en première année, organisée à la fois par le BDE (bureau des élèves) et par les enseignants. C'était formidable. Nous étions dans un chalet dans les Vosges, nous nous étions promenés dans le vignoble, une manière de faire de la géomorphologie. La journée m'a permis de comprendre la dynamique universitaire, de connaître les enseignants et les autres étudiants.
Ce que vous aimeriez oublier ?
Mon pire souvenir est l'accès aux livres des bibliothèques. A l'époque, il fallait remplir des petites fiches, les ouvrages étaient souvent absents, il fallait revenir, etc. C'était rébarbatif.
Si vous étiez une matière, une discipline ?
La toponymie. La science des noms de lieux. C'est ce qui m'a amené à la cartographie. Elle est pleine d'histoires, liées aux cours d'eau, à la géographie physique, au terrain. Les possibilités d'interprétation posent beaucoup d’interrogations.
J'aime la géographie, car c'est l'espace dans lequel on vit. Le décrire, le connaître, le modéliser, le nommer aide à le comprendre.
Si vous étiez la devise de l’Université ?
« Aide-toi, le ciel t'aidera » (rires). Tout est possible. C'est à chacun de construire son parcours, en cherchant et en trouvant ses intérêts. On peut avoir un très beau parcours si on s'en donne les moyens.
Une qualité professionnelle ?
L'écoute. Écouter les problématiques et comprendre les besoins des autres est la base de mon métier. Quand on écoute, on apprend énormément de choses. C’est ce que je demande à mon équipe.
Si vous étiez un héros ?
Cyrus Smith, dans L'île mystérieuse de Jules Verne. C'est l'ingénieur qui réinvente des techniques et savoir-faire pour reconstruire la vie des naufragés sur l'île. Il sait tellement de choses ! Je pense qu'aujourd'hui, dans notre environnement moderne, nous sommes très dépendants. Si demain, je n'avais pas toute cette logistique, je ne saurais rien faire. Nous ignorons les basiques pour survivre.
Si vous étiez une qualité humaine ?
L'optimisme ! Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions.
Un défaut ?
La paresse. Mais parfois, je considère que c'est une qualité. Se laisser entraîner vers la solution de facilité permet de trouver des solutions simples !
Un plat, une gourmandise ?
La cuisine thaïlandaise. Le wok est un mélange de saveurs, d'épices, de textures... C'est une surprise pour le palais.
Un rêve ?
Celui d'être le moins dépendant possible d'une voiture, d'être le plus en relation avec l'environnement. L'idéal vers lequel je tends est d'être connecté à la nature, en symbiose, de vivre davantage en autonomie. Est-ce possible en ville ?
Votre devise personnelle ?
« Qui ne tente rien n'a rien ». A certains moments, il faut passer des caps, avoir le courage de tenter, d'essayer, de faire le grand saut... La prochaine étape serait pour moi de m'installer en province, avec ma famille. Quitter Paris, où l'on n'a pas d'espace, et avoir une ferme dans un joli coin, ou travailler en télétravail.
Propos recueillis par Stéphanie Robert
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