Morceaux choisis – La reconnaissance des alumni envers leur université
Déjà quatre ans que le Service relations Alumni s'entretient avec les diplômés de l'Université de Strasbourg pour dresser leur portrait et recueillir leur témoignage. Dans leur propos revient régulièrement l'expression de leur reconnaissance, de leur gratitude envers celle qui les a formés, diplômés et qui leur a donné leur métier. Quand les alumni disent « merci » à leur université…
Passion professionnelle
« Mes études m’ont apporté un beau métier ». Comme Sophie Jung, praticien hospitalier aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), de nombreux alumni remercient l'université de leur avoir donné le métier qu'ils exercent : médecin, chercheur, journaliste, entrepreneur, consultant, technicien, traducteur, juriste, enseignant, informaticien... C'est la rencontre avec une passion professionnelle, comme pour Frédéric Blanc, neurologue, également aux HUS « Un nouveau monde s’est ouvert à moi. C’est à Strasbourg que j’ai découvert la recherche. Nous avons la chance d’avoir ici une recherche neuroscientifique de haute volée » dit-il. Ou comme Loïc Wagner, dont la thèse en droit lui a permis d'obtenir un poste d'administrateur dans cet « endroit prestigieux » qu'est la Cour de justice de l’Union européenne. Ou encore Tristan Wolf, jeune ingénieur qualité chez Messier-Bugatti-Dowty « Au delà des très bons moments, l’université m’a permis d’avoir un poste où je m’épanouis pleinement. »
Outils
L'université leur a également donné les moyens de l'exercer. Ahmed Hammoumi, expert statisticien chez PSA Peugeot-Citroën, diplômé en économétrie : « 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. »
« Le master m’a donné des clés, des outils, par exemple sur les aspects juridiques ou l’évaluation des besoins. Il m’a aussi donné un réseau et la légitimité de créer mon entreprise » estime Carole Burry, formatrice et enseignante en français. Pierre Dornier, chargé de projet à Bruxelles, estime que sa licence professionnelle l'a aidé à comprendre les collectivités territoriales et les institutions européennes, lui a appris à organiser une conférence de presse, à créer un site internet. « Elle m’a ouvert les yeux et des portes » dit-il.
Grâce à sa formation trilingue à l'ESBS (École supérieure de biotechnologie Strasbourg, les cours y sont délivrés en français, allemand et anglais), Margot Cucchetti, doctorante, est aujourd'hui quadrilingue. « De nombreuses heures étaient dédiées aux travaux pratiques en laboratoire. Nous avons appris sur le terrain. C’est très important dans le monde professionnel, particulièrement en recherche. En master, j’ai appris les techniques que j’utilise quotidiennement : spectrométrie de masse, microscopie, bio-informatique. L’ESBS m’a donné un très bon bagage » dit-elle.
Professionnalisme
Outils, mais aussi méthode, pratique, savoir-faire. Chloé Bossart, journaliste à Tours : « Je dois énormément au CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme). Ils m’ont appris les méthodes de base de notre métier et la rigueur dont on doit faire preuve. Ils accordaient une place importante au multimedia. Cela me sert beaucoup aujourd’hui ». « C’était une formidable entreprise d’ouverture et d’expérience du travail. La « déloc » (« délocalisation »), est un fantastique outil de formation. Inestimable. Et rare .» ajoute Arnaud Vaulerin, autre diplômé du CUEJ, correspondant de Libération au Japon.
C’est à la Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg qu'Amélie Reibel-Domergue « a appris à soigner sous anesthésie générale les patients difficiles et ceux avec des anomalies dentaires, à donner des conférences. Grâce à Mme Manière, j’ai participé à des congrès en France, Europe, Australie, Brésil. »
Adaptabilité et autonomie
Autre point commun des diplômés : l'apprentissage de l'autonomie, « un savoir-être extrêmement important dans le métier de chercheur » selon Dominique Helmlinger, biologiste au CNRS. « Il fallait savoir se débrouiller seul dès le premier jour : apprendre à gérer son temps, à travailler, à s’organiser. »
Tous deux diplômés de l’IUT Robert Schuman, Christophe Durieux, cadre informatique, et Cyril Ehms, développeur, sont reconnaissants que leur formation leur ait donné les moyens de s’adapter à toutes les technologies. « Ils nous ont appris à ne pas nous focaliser sur l’apprentissage d’une technologie ou d’un cas précis. Ils nous ont enseigné la théorie des langages pour que nous puissions nous adapter à n’importe quel langage de programmation. Aujourd’hui, au Québec, je constate que nous avons un niveau et une capacité d’adaptation qui est énorme. » Il a d’ailleurs récemment écrit un mail à ses anciens professeurs pour les en remercier, 20 ans après !
« Elle fait partie de ma vie »
Denise Hirsch, cadre chez Inserm Transfert, triple diplômée en biochimie, droit et propriété intellectuelle, exprime ainsi sa gratitude et son attachement : « Je suis restée 10 ans à l'Université de Strasbourg. C’était absolument génial. Elle m’a beaucoup donné, elle fait partie de ma vie. Je défends beaucoup l’université, c’est une institution républicaine, démocratique, qui délivre un vrai enseignement de qualité. Pour peu que l’on s’accroche, on peut faire de très belles carrières. L’université construit des profils riches, non formatés ».
Stéphanie Robert
Passion professionnelle
« Mes études m’ont apporté un beau métier ». Comme Sophie Jung, praticien hospitalier aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), de nombreux alumni remercient l'université de leur avoir donné le métier qu'ils exercent : médecin, chercheur, journaliste, entrepreneur, consultant, technicien, traducteur, juriste, enseignant, informaticien... C'est la rencontre avec une passion professionnelle, comme pour Frédéric Blanc, neurologue, également aux HUS « Un nouveau monde s’est ouvert à moi. C’est à Strasbourg que j’ai découvert la recherche. Nous avons la chance d’avoir ici une recherche neuroscientifique de haute volée » dit-il. Ou comme Loïc Wagner, dont la thèse en droit lui a permis d'obtenir un poste d'administrateur dans cet « endroit prestigieux » qu'est la Cour de justice de l’Union européenne. Ou encore Tristan Wolf, jeune ingénieur qualité chez Messier-Bugatti-Dowty « Au delà des très bons moments, l’université m’a permis d’avoir un poste où je m’épanouis pleinement. »
Outils
L'université leur a également donné les moyens de l'exercer. Ahmed Hammoumi, expert statisticien chez PSA Peugeot-Citroën, diplômé en économétrie : « 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. »
« Le master m’a donné des clés, des outils, par exemple sur les aspects juridiques ou l’évaluation des besoins. Il m’a aussi donné un réseau et la légitimité de créer mon entreprise » estime Carole Burry, formatrice et enseignante en français. Pierre Dornier, chargé de projet à Bruxelles, estime que sa licence professionnelle l'a aidé à comprendre les collectivités territoriales et les institutions européennes, lui a appris à organiser une conférence de presse, à créer un site internet. « Elle m’a ouvert les yeux et des portes » dit-il.
Grâce à sa formation trilingue à l'ESBS (École supérieure de biotechnologie Strasbourg, les cours y sont délivrés en français, allemand et anglais), Margot Cucchetti, doctorante, est aujourd'hui quadrilingue. « De nombreuses heures étaient dédiées aux travaux pratiques en laboratoire. Nous avons appris sur le terrain. C’est très important dans le monde professionnel, particulièrement en recherche. En master, j’ai appris les techniques que j’utilise quotidiennement : spectrométrie de masse, microscopie, bio-informatique. L’ESBS m’a donné un très bon bagage » dit-elle.
Professionnalisme
Outils, mais aussi méthode, pratique, savoir-faire. Chloé Bossart, journaliste à Tours : « Je dois énormément au CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme). Ils m’ont appris les méthodes de base de notre métier et la rigueur dont on doit faire preuve. Ils accordaient une place importante au multimedia. Cela me sert beaucoup aujourd’hui ». « C’était une formidable entreprise d’ouverture et d’expérience du travail. La « déloc » (« délocalisation »), est un fantastique outil de formation. Inestimable. Et rare .» ajoute Arnaud Vaulerin, autre diplômé du CUEJ, correspondant de Libération au Japon.
C’est à la Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg qu'Amélie Reibel-Domergue « a appris à soigner sous anesthésie générale les patients difficiles et ceux avec des anomalies dentaires, à donner des conférences. Grâce à Mme Manière, j’ai participé à des congrès en France, Europe, Australie, Brésil. »
Adaptabilité et autonomie
Autre point commun des diplômés : l'apprentissage de l'autonomie, « un savoir-être extrêmement important dans le métier de chercheur » selon Dominique Helmlinger, biologiste au CNRS. « Il fallait savoir se débrouiller seul dès le premier jour : apprendre à gérer son temps, à travailler, à s’organiser. »
Tous deux diplômés de l’IUT Robert Schuman, Christophe Durieux, cadre informatique, et Cyril Ehms, développeur, sont reconnaissants que leur formation leur ait donné les moyens de s’adapter à toutes les technologies. « Ils nous ont appris à ne pas nous focaliser sur l’apprentissage d’une technologie ou d’un cas précis. Ils nous ont enseigné la théorie des langages pour que nous puissions nous adapter à n’importe quel langage de programmation. Aujourd’hui, au Québec, je constate que nous avons un niveau et une capacité d’adaptation qui est énorme. » Il a d’ailleurs récemment écrit un mail à ses anciens professeurs pour les en remercier, 20 ans après !
« Elle fait partie de ma vie »
Denise Hirsch, cadre chez Inserm Transfert, triple diplômée en biochimie, droit et propriété intellectuelle, exprime ainsi sa gratitude et son attachement : « Je suis restée 10 ans à l'Université de Strasbourg. C’était absolument génial. Elle m’a beaucoup donné, elle fait partie de ma vie. Je défends beaucoup l’université, c’est une institution républicaine, démocratique, qui délivre un vrai enseignement de qualité. Pour peu que l’on s’accroche, on peut faire de très belles carrières. L’université construit des profils riches, non formatés ».
Stéphanie Robert
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Morceaux choisis – La reconnaissance des alumni envers leur université
2016-07-05 15:37:21
alumni.unistra.fr
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2019-06-27 15:37:21
2016-07-05 16:34:07
Service Relations Alumni UNISTRA
Déjà quatre ans que le Service relations Alumni s'entretient avec les diplômés de l'Université de Strasbourg pour dresser leur portrait et recueillir leur témoignage. Dans leur propos revient régulièrement l'expression de leur reconnaissance, de leur gratitude envers celle qui les a formés, diplômés et qui leur a donné leur métier. Quand les alumni disent « merci » à leur université… Passion professionnelle « Mes études m’ont apporté un beau métier ». Comme Sophie Jung, praticien hospitalier aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), de nombreux alumni remercient l'université de leur avoir donné le métier qu'ils exercent : médecin, chercheur, journaliste, entrepreneur, consultant, technicien, traducteur, juriste, enseignant, informaticien... C'est la rencontre avec une passion professionnelle, comme pour Frédéric Blanc, neurologue, également aux HUS « Un nouveau monde s’est ouvert à moi. C’est à Strasbourg que j’ai découvert la recherche. Nous avons la chance d’avoir ici une recherche neuroscientifique de haute volée » dit-il. Ou comme Loïc Wagner, dont la thèse en droit lui a permis d'obtenir un poste d'administrateur dans cet « endroit prestigieux » qu'est la Cour de justice de l’Union européenne. Ou encore Tristan Wolf, jeune ingénieur qualité chez Messier-Bugatti-Dowty « Au delà des très bons moments, l’université m’a permis d’avoir un poste où je m’épanouis pleinement. » Outils L'université leur a également donné les moyens de l'exercer. Ahmed Hammoumi, expert statisticien chez PSA Peugeot-Citroën, diplômé en économétrie : « 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. »« Le master m’a donné des clés, des outils, par exemple sur les aspects juridiques ou l’évaluation des besoins. Il m’a aussi donné un réseau et la légitimité de créer mon entreprise » estime Carole Burry, formatrice et enseignante en français. Pierre Dornier, chargé de projet à Bruxelles, estime que sa licence professionnelle l'a aidé à comprendre les collectivités territoriales et les institutions européennes, lui a appris à organiser une conférence de presse, à créer un site internet. « Elle m’a ouvert les yeux et des portes » dit-il.Grâce à sa formation trilingue à l'ESBS (École supérieure de biotechnologie Strasbourg, les cours y sont délivrés en français, allemand et anglais), Margot Cucchetti, doctorante, est aujourd'hui quadrilingue. « De nombreuses heures étaient dédiées aux travaux pratiques en laboratoire. Nous avons appris sur le terrain. C’est très important dans le monde professionnel, particulièrement en recherche. En master, j’ai appris les techniques que j’utilise quotidiennement : spectrométrie de masse, microscopie, bio-informatique. L’ESBS m’a donné un très bon bagage » dit-elle. Professionnalisme Outils, mais aussi méthode, pratique, savoir-faire. Chloé Bossart, journaliste à Tours : « Je dois énormément au CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme). Ils m’ont appris les méthodes de base de notre métier et la rigueur dont on doit faire preuve. Ils accordaient une place importante au multimedia. Cela me sert beaucoup aujourd’hui ». « C’était une formidable entreprise d’ouverture et d’expérience du travail. La « déloc » (« délocalisation »), est un fantastique outil de formation. Inestimable. Et rare .» ajoute Arnaud Vaulerin, autre diplômé du CUEJ, correspondant de Libération au Japon.C’est à la Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg qu'Amélie Reibel-Domergue « a appris à soigner sous anesthésie générale les patients difficiles et ceux avec des anomalies dentaires, à donner des conférences. Grâce à Mme Manière, j’ai participé à des congrès en France, Europe, Australie, Brésil. » Adaptabilité et autonomie Autre point commun des diplômés : l'apprentissage de l'autonomie, « un savoir-être extrêmement important dans le métier de chercheur » selon Dominique Helmlinger, biologiste au CNRS. « Il fallait savoir se débrouiller seul dès le premier jour : apprendre à gérer son temps, à travailler, à s’organiser. »Tous deux diplômés de l’IUT Robert Schuman, Christophe Durieux, cadre informatique, et Cyril Ehms, développeur, sont reconnaissants que leur formation leur ait donné les moyens de s’adapter à toutes les technologies. « Ils nous ont appris à ne pas nous focaliser sur l’apprentissage d’une technologie ou d’un cas précis. Ils nous ont enseigné la théorie des langages pour que nous puissions nous adapter à n’importe quel langage de programmation. Aujourd’hui, au Québec, je constate que nous avons un niveau et une capacité d’adaptation qui est énorme. » Il a d’ailleurs récemment écrit un mail à ses anciens professeurs pour les en remercier, 20 ans après ! « Elle fait partie de ma vie » Denise Hirsch, cadre chez Inserm Transfert, triple diplômée en biochimie, droit et propriété intellectuelle, exprime ainsi sa gratitude et son attachement : « Je suis restée 10 ans à l'Université de Strasbourg. C’était absolument génial. Elle m’a beaucoup donné, elle fait partie de ma vie. Je défends beaucoup l’université, c’est une institution républicaine, démocratique, qui délivre un vrai enseignement de qualité. Pour peu que l’on s’accroche, on peut faire de très belles carrières. L’université construit des profils riches, non formatés ». Stéphanie Robert
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