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Maurizio Scrofani : expériences sur les cellules souches sanguines

Témoignages

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26/08/2015

Depuis 2005, Maurizio est technicien de laboratoire pour l’IRHT de Mulhouse, un laboratoire sous statut associatif qui étudie les cellules souches adultes dans une visée de thérapie cellulaire, pour le traitement des leucémies, cancers ou infarctus du myocarde.
 

En quoi consiste votre métier ?

L’IRHT travaille principalement sur les cellules souches hématopoiëtiques, celles qui sont à l’origine de toutes les cellules sanguines. Nous cherchons à les identifier, à les caractériser et à comprendre leurs mécanismes, afin de développer des applications médicales. Je mets en place les expériences de cytométrie de flux et de biologie moléculaire, j’interprète les résultats avec l’aide des chercheurs. Plus précisément, nous cherchons à identifier chez l’adulte des cellules souches présentant les mêmes propriétés que les cellules souches embryonnaires. On les appelle « embryonnaires-like ». Nous essayons de les isoler et de les mettre en culture pour qu’elles se multiplient et, idéalement, qu’elles puissent se différencier in vivo.
 

Qu’est-ce qui vous motive dans votre métier ?

La recherche, la découverte des techniques de laboratoire et la polyvalence. Comme nous sommes une petite équipe de dix, je ne réalise pas seulement les expériences, je suis aussi amené à interpréter les résultats et à proposer des améliorations.
 

Vous avez récemment obtenu un master dans la cadre de la formation continue, pourquoi ce choix ?

J’ai arrêté mes études en 2004, après l’obtention de ma maîtrise en biochimie à l’Université de Strasbourg. Je souhaitais terminer mon cursus, c’est pourquoi j’ai suivi l’année dernière le master d’ingénierie pharmaceutique, à la Faculté de Pharmacie de l’Université de Strasbourg. Je souhaitais évoluer, prendre des responsabilités. Je suis à la recherche d’un nouveau poste, si possible dans l’industrie pharmaceutique.
 

Que vous a apporté votre parcours à l’université ?

L’autonomie, même si j’ai eu un peu de mal à l’acquérir au début. En tant que technicien de laboratoire, je me suis aperçu que j’avais plus de connaissances générales et théoriques que mes collègues issus d’un BTS et que cette autonomie me rendait plus débrouillard.
 

Quel souvenir gardez-vous de l’université ?

J’ai beaucoup apprécié le travail en binôme ou trinôme, lors des TP et TD. J’aimais le côté multiethnique. J’ai pu faire de très belles rencontres, nouer des contacts avec des personnes que je n’aurais jamais côtoyées autrement.
 

Qu’attendez-vous du réseau alumni ?

Je me suis inscrit un peu par curiosité. Je cherche principalement à étoffer mon réseau, maintenant que je suis en recherche active d’un nouveau poste.
 

Propos recueillis par Stéphanie Robert

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