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Mesurer précisément un objet, prendre la température, peser un satellite : voilà le genre de mission confiée à Samuel Ruch sur le centre spatial de Kourou, en Guyane.
Samuel Ruch est responsable des appareils de mesure au sein du Laboratoire de physique du centre spatial guyanais de Kourou. Il travaille pour MT Aerospace, une société allemande qui appartient au groupe d’industriels qui œuvrent autour des trois lanceurs d’Ariane 5, Soyuz et Vega. Il est responsable d’une équipe de dix personnes chargée de la métrologie et de la maintenance des moyens de mesure physique utilisés par le centre spatial. Ces appareils permettent de mesurer les dimensions, la pression, la température, le temps… « C’est riche et varié. Et comme le spatial est un domaine de pointe, c’est particulièrement intéressant », raconte-t-il. Mais comment un Alsacien se retrouve-t-il sur le continent sud-américain à peser des satellites pour la fusée Ariane ?« En fait, l’occasion a fait le larron ». La société MT Aerospace l’a recruté directement en juillet 2010. À l’époque, il avait envie de changer de poste, et plus généralement d’horizon. « Et je n’ai pas été déçu, ni par la Guyane, ni par le spatial. Je suis vraiment bien ici ».
Auparavant, Samuel travaillait chez Hager, à Obernai, un fabriquant d'appareillage de protection électrique. C’était son premier poste. Il dirigeait déjà une équipe de dix personnes, chargée de la métrologie dimensionnelle au sein du service qualité. « C’est par ce poste que j’ai découvert la métrologie, un domaine que j’avais entrevu, sans l’approfondir, pendant mes études. Je ne dirais pas que c’est une passion, mais j’apprécie bien le côté pointu, précis, rigoureux. »
Diriger dix personnes, pour un débutant, c’est rare !
Samuel s’est inscrit dans le réseau parce qu’il croit à la démarche, qu’il pense qu’elle ne peut qu’apporter un plus, même s’il n’y a pas un intérêt personnel à court terme. C’est aussi un geste militant dans la construction de la liaison entreprise-université : lui-même travaille avec l’IUT de Kourou et accueille des stagiaires dans son service. Une liaison qu’il voit comme une nécessité pour l’université et ses étudiants.
Caroline Laplane
*L’IPST a été intégré à l’UFR de physique et ingénierie de l’Université de Strasbourg
Samuel Ruch est responsable des appareils de mesure au sein du Laboratoire de physique du centre spatial guyanais de Kourou. Il travaille pour MT Aerospace, une société allemande qui appartient au groupe d’industriels qui œuvrent autour des trois lanceurs d’Ariane 5, Soyuz et Vega. Il est responsable d’une équipe de dix personnes chargée de la métrologie et de la maintenance des moyens de mesure physique utilisés par le centre spatial. Ces appareils permettent de mesurer les dimensions, la pression, la température, le temps… « C’est riche et varié. Et comme le spatial est un domaine de pointe, c’est particulièrement intéressant », raconte-t-il. Mais comment un Alsacien se retrouve-t-il sur le continent sud-américain à peser des satellites pour la fusée Ariane ?« En fait, l’occasion a fait le larron ». La société MT Aerospace l’a recruté directement en juillet 2010. À l’époque, il avait envie de changer de poste, et plus généralement d’horizon. « Et je n’ai pas été déçu, ni par la Guyane, ni par le spatial. Je suis vraiment bien ici ».
Auparavant, Samuel travaillait chez Hager, à Obernai, un fabriquant d'appareillage de protection électrique. C’était son premier poste. Il dirigeait déjà une équipe de dix personnes, chargée de la métrologie dimensionnelle au sein du service qualité. « C’est par ce poste que j’ai découvert la métrologie, un domaine que j’avais entrevu, sans l’approfondir, pendant mes études. Je ne dirais pas que c’est une passion, mais j’apprécie bien le côté pointu, précis, rigoureux. »
Diriger dix personnes, pour un débutant, c’est rare !
Samuel se définit comme un pur produit de l’Université Louis Pasteur. Après un bac technologique en sciences et techniques de l’ingénieur, option électrotechnique, il intègre l’IUT de Haguenau tout juste construit, en génie électrique et informatique industrielle (GEII). Puis, son DUT en poche, il poursuit ses études à l’Institut professionnel des sciences et technologies* à la Meinau, où il décroche une maîtrise et un diplôme d’ingénieur maître. Enfin, il termine sa formation en faisant une 5e année d’études en sciences économiques pour se former à la gestion, et décroche un Dess de qualité et organisations.
Un parcours d’études qui lui convenait très bien et l’a bien préparé au monde du travail. « J’ai trouvé facilement mon premier poste, et, j’ai même été étonné qu’on me confie la direction d’une équipe de dix personnes, bien que je sois débutant. Aujourd’hui, la dimension managériale est sans doute l’aspect de mon travail qui m’intéresse le plus. »
Du sport à fond
De son passage à l’université, il garde un excellent souvenir. « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du Suaps. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. »Un parcours d’études qui lui convenait très bien et l’a bien préparé au monde du travail. « J’ai trouvé facilement mon premier poste, et, j’ai même été étonné qu’on me confie la direction d’une équipe de dix personnes, bien que je sois débutant. Aujourd’hui, la dimension managériale est sans doute l’aspect de mon travail qui m’intéresse le plus. »
Du sport à fond
Samuel s’est inscrit dans le réseau parce qu’il croit à la démarche, qu’il pense qu’elle ne peut qu’apporter un plus, même s’il n’y a pas un intérêt personnel à court terme. C’est aussi un geste militant dans la construction de la liaison entreprise-université : lui-même travaille avec l’IUT de Kourou et accueille des stagiaires dans son service. Une liaison qu’il voit comme une nécessité pour l’université et ses étudiants.
Caroline Laplane
*L’IPST a été intégré à l’UFR de physique et ingénierie de l’Université de Strasbourg
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Samuel Ruch : le sens de la "mesure"
2014-02-18 15:24:38
alumni.unistra.fr
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2015-11-09 15:24:38
2015-08-21 11:32:27
Service Relations Alumni UNISTRA
Mesurer précisément un objet, prendre la température, peser un satellite : voilà le genre de mission confiée à Samuel Ruch sur le centre spatial de Kourou, en Guyane.
Samuel Ruch est responsable des appareils de mesure au sein du Laboratoire de physique du centre spatial guyanais de Kourou. Il travaille pour MT Aerospace, une société allemande qui appartient au groupe d’industriels qui œuvrent autour des trois lanceurs d’Ariane 5, Soyuz et Vega. Il est responsable d’une équipe de dix personnes chargée de la métrologie et de la maintenance des moyens de mesure physique utilisés par le centre spatial. Ces appareils permettent de mesurer les dimensions, la pression, la température, le temps… « C’est riche et varié. Et comme le spatial est un domaine de pointe, c’est particulièrement intéressant », raconte-t-il. Mais comment un Alsacien se retrouve-t-il sur le continent sud-américain à peser des satellites pour la fusée Ariane ?« En fait, l’occasion a fait le larron ». La société MT Aerospace l’a recruté directement en juillet 2010. À l’époque, il avait envie de changer de poste, et plus généralement d’horizon. « Et je n’ai pas été déçu, ni par la Guyane, ni par le spatial. Je suis vraiment bien ici ».
Auparavant, Samuel travaillait chez Hager, à Obernai, un fabriquant d'appareillage de protection électrique. C’était son premier poste. Il dirigeait déjà une équipe de dix personnes, chargée de la métrologie dimensionnelle au sein du service qualité. « C’est par ce poste que j’ai découvert la métrologie, un domaine que j’avais entrevu, sans l’approfondir, pendant mes études. Je ne dirais pas que c’est une passion, mais j’apprécie bien le côté pointu, précis, rigoureux. »
Diriger dix personnes, pour un débutant, c’est rare !
Samuel se définit comme un pur produit de l’Université Louis Pasteur. Après un bac technologique en sciences et techniques de l’ingénieur, option électrotechnique, il intègre l’IUT de Haguenau tout juste construit, en génie électrique et informatique industrielle (GEII). Puis, son DUT en poche, il poursuit ses études à l’Institut professionnel des sciences et technologies* à la Meinau, où il décroche une maîtrise et un diplôme d’ingénieur maître. Enfin, il termine sa formation en faisant une 5e année d’études en sciences économiques pour se former à la gestion, et décroche un Dess de qualité et organisations.
Un parcours d’études qui lui convenait très bien et l’a bien préparé au monde du travail. « J’ai trouvé facilement mon premier poste, et, j’ai même été étonné qu’on me confie la direction d’une équipe de dix personnes, bien que je sois débutant. Aujourd’hui, la dimension managériale est sans doute l’aspect de mon travail qui m’intéresse le plus. »
Du sport à fond
De son passage à l’université, il garde un excellent souvenir. « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du Suaps. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. »
Samuel s’est inscrit dans le réseau parce qu’il croit à la démarche, qu’il pense qu’elle ne peut qu’apporter un plus, même s’il n’y a pas un intérêt personnel à court terme. C’est aussi un geste militant dans la construction de la liaison entreprise-université : lui-même travaille avec l’IUT de Kourou et accueille des stagiaires dans son service. Une liaison qu’il voit comme une nécessité pour l’université et ses étudiants.
Caroline Laplane
*L’IPST a été intégré à l’UFR de physique et ingénierie de l’Université de Strasbourg
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