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Michel Humm : un amoureux de l’histoire romaine

Testimonies

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08.26.2015

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L’histoire : Michel Humm est tombé dedans quand il était petit. Avec un père spécialiste de l’histoire d’Alsace, il faut dire que sa voie était toute tracée. Mais à la différence de ce dernier, il décide de se spécialiser dans un tout autre domaine : celui de l’histoire romaine. Un choix tout d’abord lié à son intérêt croissant pour le latin, mais surtout à son attirance pour Rome, ville qu’il visite lors de son adolescence : les monuments antiques, notamment le Colisée, lui avaient alors donné l’impression d’une présence physique d’une histoire jusqu’alors connue à travers les auteurs antiques.
 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Après un passage en classe préparatoire, j'ai intégré l’Université Marc Bloch (UMB) à Strasbourg, où j'ai obtenu la plupart de mes diplômes. J'y ai commencé également une thèse, en 1994, que j'ai achevé en étant membre de l’Ecole Française de Rome (1996-1999). En revenant de Rome avec ma thèse en poche, je suis devenu maître de conférences à Paris 13, puis j'ai demandé ma mutation en 2003 à l’UMB, avec laquelle j'avais gardé des attaches tant affectives que scientifiques, notamment avec l’unité de recherche « Etudes des civilisations de l'antiquité » (UMR 7044) et le Collegium Beatus Rhenanus. Je suis aujourd’hui professeur des Universités à l’Université de Strasbourg.
 

Vous avez effectué vos études universitaires et presque toute votre carrière professionnelle à l’Université de Strasbourg. Quels souvenirs gardez-vous de ces années passées au sein de l’établissement ?

Après un passage en classe préparatoire durant les deux années qui ont suivi ma sortie du lycée (dont une année à Paris, où j’ai aussi suivi des cours à la Sorbonne), je n’ai véritablement découvert l’Université de Strasbourg que lors de la troisième année de licence. A l’époque, les étudiants étaient beaucoup moins nombreux qu’ils le sont aujourd’hui. Nos cours magistraux se déroulaient dans les salles des Instituts du Palais universitaire – qui étaient alors aussi des bibliothèques – et ma classe était regroupée autour de longues tables en bois. Nous nous trouvions tous là, au pied de ces étagères pleines de livres, à écouter Mme Pavis d’Escurac, notre enseignante, présenter son cours sans l’aide de power points, de vidéos projecteurs et autres supports auxquels nous avons actuellement recours.

En tant qu’enseignant, je garde un excellent souvenir du voyage d’étude en Italie que j’ai organisé avec deux de mes collègues, M. Huck et M. Wirbelauer, pour nos étudiants de master et de doctorat. C’était un moment très intéressant, qui constituait le prolongement de ce que nous avions étudié durant l’année universitaire. Malheureusement, mettre en place un tel voyage demande beaucoup d’énergie et nous n’avons pas la possibilité d’en organiser un chaque année.
 

Que pensez-vous de la mise en place d’un réseau Alumni par l’Université de Strasbourg ?

Avoir créé ce réseau est une chose très positive dans la mesure où il permet de contacter et d’intégrer d’anciens étudiants qui ont, contrairement à moi, quitté le monde universitaire. Cela permet de recréer des liens avec ces personnes : je serais très heureux de retrouver, par exemple, mes camarades de licence.  
 

Qu’attendez-vous d’un tel réseau ?

Je n’ai pas d’attentes précises, comme pourraient en avoir des personnes qui se trouvent, par exemple, en situation de recherche d’emploi. Intégrer le réseau Alumni était plutôt une satisfaction personnelle. Mais cela ne signifie pas qu’il ne m’est pas utile : le réseau pourrait me permettre, pour ne citer que cela, d’entrer en contact avec des professionnels spécialisés dans certains domaines. En tant que responsable du Bulletin Analytique d’Histoire Romaine, il m’arrive d’avoir besoin d’un graphiste ou de quelqu’un pour se charger de la publicité autour de sa publication : le réseau Alumni pourrait donc être un moyen pour ses membres de procéder à un échange de services.    
Enfin, je serais heureux que le réseau offre à ses membres la possibilité de consulter les listes des étudiants d’une même promotion afin de pouvoir retrouver plus facilement ses anciens camarades.
 

Propos recueillis par Laura Waldvogel

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