Ahmed Hammoumi : la statistique au service de l’automobile
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Ahmed Hammoumi a étudié les sciences économiques et l’économétrie à l’Université de Strasbourg, du DEUG à la maîtrise. Ce bagage lui permet d’analyser les masses de données et de les exploiter pour les prises de décisions dans l’entreprise, en l’occurrence, PSA Peugeot-Citroën.
Sur sa fiche de poste, il est écrit responsable qualité produit, mais Ahmed se qualifie plutôt comme un expert statisticien qui met son savoir au service des autres métiers qui composent le grand groupe automobile : la qualité, bien-sûr, mais aussi le marketing, la fabrication, la conception, la logistique, le réseau de distribution (concessions)… « Je travaille en transversalité. J’apprends d’autres métiers grâce à mes compétences de statisticien. Ça rompt le train-train habituel. Je trouve cela passionnant, l’automobile est le secteur le plus divers dans lequel j’ai travaillé » dit-il.
Ainsi, les outils statistiques lui permettent de définir les réglages des machines et des robots de production, selon les spécifications fournies par les concepteurs. « En qualité, on cherche à être le plus irréprochable possible. Une voiture est un assemblage de plus 7000 pièces. Les machines doivent être réglées le plus précisément possible » explique-t-il. En matière de qualité toujours, il exploite les données liées à la satisfaction des clients. Pour le marketing, ses analyses servent à définir les cibles des nouveaux modèles mis sur le marché. Pour la production, Ahmed aide au dimensionnement et à l’optimisation des process de fabrication, il établit les prévisions des volumes à produire. Bref, « dès lors qu’il y a des données, j’apporte mon expertise pour les exploiter dans la prise de décision », résume-t-il.
Les cours, 24 ans après
Sur sa fiche de poste, il est écrit responsable qualité produit, mais Ahmed se qualifie plutôt comme un expert statisticien qui met son savoir au service des autres métiers qui composent le grand groupe automobile : la qualité, bien-sûr, mais aussi le marketing, la fabrication, la conception, la logistique, le réseau de distribution (concessions)… « Je travaille en transversalité. J’apprends d’autres métiers grâce à mes compétences de statisticien. Ça rompt le train-train habituel. Je trouve cela passionnant, l’automobile est le secteur le plus divers dans lequel j’ai travaillé » dit-il.
Ainsi, les outils statistiques lui permettent de définir les réglages des machines et des robots de production, selon les spécifications fournies par les concepteurs. « En qualité, on cherche à être le plus irréprochable possible. Une voiture est un assemblage de plus 7000 pièces. Les machines doivent être réglées le plus précisément possible » explique-t-il. En matière de qualité toujours, il exploite les données liées à la satisfaction des clients. Pour le marketing, ses analyses servent à définir les cibles des nouveaux modèles mis sur le marché. Pour la production, Ahmed aide au dimensionnement et à l’optimisation des process de fabrication, il établit les prévisions des volumes à produire. Bref, « dès lors qu’il y a des données, j’apporte mon expertise pour les exploiter dans la prise de décision », résume-t-il.
Les cours, 24 ans après
Ce bagage statistique, il l’a acquis à Strasbourg, à l’Université Louis Pasteur, pendant son DEUG de sciences économiques, puis sa licence et maîtrise d’économétrie. Une orientation qu’il a suivie grâce aux conseils d’un professeur, Werner Hildenbrand. Ahmed termine son cursus par un DEA en Économie, mathématiques et économétrie à Marseille et un master en Techniques quantitatives en économie de l'énergie, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs à Paris en 1990. Un profil pointu qui lui vaut d’être rapidement recruté comme consultant prévisionniste chez EDF, puis responsable d’études chez Orange, et enfin responsable marketing chez PSA Peugeot-Citroën.
« C’était une formation très robuste qui n’avait rien à envier aux universités parisiennes. J’ai eu des professeurs qui m’ont passionné : M. Babinet en histoire de la pensée économique, par exemple. J’avais acheté un dictaphone pour enregistrer ses cours ! 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. » On le voit Ahmed Hammoumi est resté attaché à son université. Il confie que c’est sans doute cette nostalgie qui l’a conduit à s’inscrire au réseau alumni. « On a besoin d’une appartenance, de faire partie d’un groupe » conclut-il.
« C’était une formation très robuste qui n’avait rien à envier aux universités parisiennes. J’ai eu des professeurs qui m’ont passionné : M. Babinet en histoire de la pensée économique, par exemple. J’avais acheté un dictaphone pour enregistrer ses cours ! 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. » On le voit Ahmed Hammoumi est resté attaché à son université. Il confie que c’est sans doute cette nostalgie qui l’a conduit à s’inscrire au réseau alumni. « On a besoin d’une appartenance, de faire partie d’un groupe » conclut-il.
Stéphanie Robert
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Ahmed Hammoumi : la statistique au service de l’automobile
2015-09-18 15:39:31
alumni.unistra.fr
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2015-11-17 11:29:32
2015-09-18 08:46:01
Service Relations Alumni UNISTRA
Ahmed Hammoumi a étudié les sciences économiques et l’économétrie à l’Université de Strasbourg, du DEUG à la maîtrise. Ce bagage lui permet d’analyser les masses de données et de les exploiter pour les prises de décisions dans l’entreprise, en l’occurrence, PSA Peugeot-Citroën.
Sur sa fiche de poste, il est écrit responsable qualité produit, mais Ahmed se qualifie plutôt comme un expert statisticien qui met son savoir au service des autres métiers qui composent le grand groupe automobile : la qualité, bien-sûr, mais aussi le marketing, la fabrication, la conception, la logistique, le réseau de distribution (concessions)… « Je travaille en transversalité. J’apprends d’autres métiers grâce à mes compétences de statisticien. Ça rompt le train-train habituel. Je trouve cela passionnant, l’automobile est le secteur le plus divers dans lequel j’ai travaillé » dit-il.
Ainsi, les outils statistiques lui permettent de définir les réglages des machines et des robots de production, selon les spécifications fournies par les concepteurs. « En qualité, on cherche à être le plus irréprochable possible. Une voiture est un assemblage de plus 7000 pièces. Les machines doivent être réglées le plus précisément possible » explique-t-il. En matière de qualité toujours, il exploite les données liées à la satisfaction des clients. Pour le marketing, ses analyses servent à définir les cibles des nouveaux modèles mis sur le marché. Pour la production, Ahmed aide au dimensionnement et à l’optimisation des process de fabrication, il établit les prévisions des volumes à produire. Bref, « dès lors qu’il y a des données, j’apporte mon expertise pour les exploiter dans la prise de décision », résume-t-il.
Les cours, 24 ans après
Ce bagage statistique, il l’a acquis à Strasbourg, à l’Université Louis Pasteur, pendant son DEUG de sciences économiques, puis sa licence et maîtrise d’économétrie. Une orientation qu’il a suivie grâce aux conseils d’un professeur, Werner Hildenbrand. Ahmed termine son cursus par un DEA en Économie, mathématiques et économétrie à Marseille et un master en Techniques quantitatives en économie de l'énergie, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs à Paris en 1990. Un profil pointu qui lui vaut d’être rapidement recruté comme consultant prévisionniste chez EDF, puis responsable d’études chez Orange, et enfin responsable marketing chez PSA Peugeot-Citroën.
« C’était une formation très robuste qui n’avait rien à envier aux universités parisiennes. J’ai eu des professeurs qui m’ont passionné : M. Babinet en histoire de la pensée économique, par exemple. J’avais acheté un dictaphone pour enregistrer ses cours ! 24 ans après, j’utilise encore les outils statistiques que m’ont transmis M. Creusat et M. Herault. J’ai scanné mes cours pour pouvoir les stocker sur mon ordinateur et les consulter. » On le voit Ahmed Hammoumi est resté attaché à son université. Il confie que c’est sans doute cette nostalgie qui l’a conduit à s’inscrire au réseau alumni. « On a besoin d’une appartenance, de faire partie d’un groupe » conclut-il.
Stéphanie Robert
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