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À propos du groupe

La Faculté des sciences historiques comprend trois domaines disciplinaires dans lesquels elle assure une activité de formation et de recherche :

  • L'histoire
  • L'archéologie
  • L'histoire de l'art

Pour son administration et l'essentiel de ses activités d'enseignement, la Faculté est située au Palais universitaire (9 place de l'Université - 67084 Strasbourg Cedex).

Une partie des activités de recherche et des bibliothèques - histoire ancienne et archéologie - est hébergée à la Maison Interuniversitaire des Sciences de l'Homme - Alsace (MISHA) : 5 allée du Général Rouvillois - 67083 Strasbourg Cedex

Effectifs

  • Étudiants (décembre 2021) : 1598
  • Enseignants-chercheurs titulaires : 51 (19 PR, 30 MC, 4 PRAG)
  • ATER : 4
  • Intervenants extérieurs : 70 chargés de cours
  • Chercheurs : 27 (CNRS, INRAP, Culture)
  • Personnels BIATOS : 10

Historique

Créée en 1969 dans le cadre de l’Université des Sciences humaines de Strasbourg, la Faculté des sciences historiques a successivement porté le nom d’Unité d’Enseignement et de Recherche (UER), puis d’Unité de Formation et de Recherche (UFR, 1984). Son appellation actuelle date de 2011.

Elle est l’héritière d’une tradition qui remonte à la Renaissance, puisque la première chaire d’Histoire a été ouverte en 1565, lors de la fondation de l’Académie de Strasbourg, au point de départ de l’Université. A l’époque – et jusqu’en 1793-, les cours avaient lieu dans l’ancienne église des Dominicains, sur le site de l’actuel Gymnase Jean Sturm.

Longtemps (du XVIe siècle à 1969), les historiens étaient rattachés à la Faculté des Lettres (qui était également connue sous le nom de Faculté des Arts ou de Faculté de Philosophie), mais leur discipline était plus mouvante qu’aujourd’hui : ils étaient souvent juristes, théologiens ou même médecins. Les grades universitaires étaient peu différenciés : la Licence d’histoire n’existait pas en tant que telle avant 1914, pas plus qu’un doctorat spécifique.

Au fil du temps, Strasbourg a accueilli de très grands historiens, comme Jean-Daniel Schoepflin (1694-1771), l’un des fondateurs des Sciences politiques, ou Numa-Denis Fustel de Coulanges (1830-1889), dont l’essai du La Cité antique (1864) est devenu un classique.

Pendant l’annexion de l’Alsace à l’Allemagne (1871-1918), l’Université développe des spécialités nouvelles, notamment l’Archéologie, l’Histoire de l’Art et les sciences auxiliaires et s’organise autour des instituts qui existent toujours. Le Palais universitaire abrite les historiens depuis 1884.

Entre les deux guerres, redevenue française, la Faculté des Lettres s’impose comme le foyer de la « Nouvelle Histoire », animée par Lucien Febvre (1878-1956), Marc Bloch (1886-1944) et leurs collègues strasbourgeois. Son rayonnement s’exerce à travers les Annales d’Histoire économique et sociale, fondée dans ses murs en 1929 pour « décloisonner » les sciences humaines. C’est une révolution intellectuelle.

Passées les « années noires » qui se traduisent par la résistance exemplaire de l’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand (1939-1945), aux antipodes de la Reichsuniversität qui occupe ses anciens locaux strasbourgeois, l’enseignement supérieur change d’échelle. Toujours plus nombreux, les historiens acquièrent leur autonomie au sein de l’Université des Sciences humaines (Strasbourg II, Université Marc-Bloch) dont la plupart des Facultés sont à présent sur le nouveau campus de l’Esplanade. 

À l’heure actuelle, les Sciences historiques offrent une large palette d’enseignements dans toutes les périodes et dans ses trois spécialités – histoire, histoire de l’art et archéologie - et poursuit sa mission scientifique à travers deux équipes de recherche.