Deux questions à Volodia Petropavlovsky , promotion 2016 spécialisation Presse écrite et multimédia, rédacteur en chef du magazine Grands Reportages.

Peux-tu nous parler de ton métier ?

Je suis rédacteur en chef du magazine Grands Reportages, un magazine de voyage et de découverte du monde créé en 1978. Après avoir intégré l’équipe il y a sept ans en tant que simple rédacteur, je suis devenu rédacteur en chef en avril. Ma première mission a été de redéfinir une ligne éditoriale, plus en accord avec les souhaits des lecteurs, en intégrant des sujets sociétaux, environnementaux…

Au quotidien, mon job consiste à établir le contenu de chaque numéro, en proposant des sujets variés et cohérents entre eux et en recrutant des pigistes pour en réaliser… Bref, un gros travail de coordination pour gérer la création d’un titre de A à Z. Je réalise également de nombreux reportages moi-même quand j’en ai le temps. J’ai ainsi pu partir notamment au Canada, aux USA, au Japon, en Corée, en Finlande, en Arabie Saoudite…

Que t'a apporté le Cuej ?

Le Cuej m’a tout simplement permis de mettre le pied dans la profession, chose qui aurait été très compliquée sans passer par une école. Contrairement à nombre de mes camarades, ma vocation pour le journalisme est arrivée assez tard, aux alentours de 25 ans. Intégrer cette école a été le meilleur moyen d’accéder à ce métier qui fait énormément rêver mais où les places sont chères. L’apprentissage au sein de l’école, qu’il soit en radio, TV ou presse écrite, est très rigoureux. J’ai également vécu ma scolarité dans une superbe promotion, avec de nombreux camarades d’école qui sont restés des amis très proches. Un conseil pour finir : le diplôme est important, mais le réseau l’est tout autant. Il ne faut pas hésiter à aller prendre des cafés et discuter avec des journalistes en poste.