Économiste de formation, Thibault Thomas, 23 ans, a rejoint le monde des start-up en croisant la route d'Alsace Innovation pendant son master à l'Université de Strasbourg. Depuis un an, il travaille pour l'une d'elles Synovo, en pleine croissance.
« Responsable de cabinet » pourrait être l’équivalent français d’« office manager » selon le jeune homme. Rattaché à la direction, il s'occupe d'à peu près tout ce qui relève de l'administration, des ressources humaines et de l'organisation : planification des opérations, gestion du personnel, recrutement, paies, facturation, supervision des commerciaux... Autant dire qu'il a du pain sur la planche car depuis qu'il est arrivé en juin 2015, la start-up créée en 2013 est passée de 13 à 28 collaborateurs ! Elle occupe un marché de niche, les ambulanciers, à qui elle propose une application sur-mesure et adaptée à leurs besoins : gestion des clients, des plannings, organisation de la flotte de véhicules, régulation des opérations, facturation, etc. Elle se démarque de ses concurrents historiques grâce au développement d'un algorithme qui génère automatiquement les plannings en fonction des nombreuses contraintes.
« C'est un poste très polyvalent. J'ai énormément appris, notamment en ce qui concerne la partie sociale de la gestion : recrutement, paie, etc. Une fois dans l'entreprise, il faut s'adapter et apprendre par soi-même. Heureusement, des personnes m'ont accompagné, notamment les trois dirigeants et le père de l’un d’entre eux, un ancien DRH ». Travailleur, autonome et impliqué, il bénéficie de la confiance des trois dirigeants fondateurs qui l'ont promu quelques mois après son embauche. « Je me sens très bien ici, je suis attaché à la société, l'ambiance est bonne, j'y ai beaucoup d'amis. » Il souhaite y poursuivre sa carrière à court et moyen terme.
Management de l'innovation
Thibault Thomas est natif du nord de l'Alsace. Il a effectué toutes ses études à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, de 2010 à 2015. Au cours de son master 1 de macro-économie et politiques européennes, il est séduit par le discours d'un intervenant professionnel extérieur, le directeur général d'Alsace Innovation, Jean-François Jacquemin. Il réalise son stage dans l'agence régionale et rencontre sa voie professionnelle. « Je découvrais sans cesse de nouveaux projets, c'était excitant et formidable. J’étais impressionné par l'étendue des connaissances des gens de la région. J'étais heureux de me lever le matin » se remémore-t-il. Le stage lui a tellement plu qu'il s'inscrit en master 2 Économie et management de l'innovation et signe pour un deuxième stage chez Alsace innovation. Il accompagne les projets innovants, dont Synovo qui lui propose un poste.
Implication
Ce que Thibault retient de l'université, c'est l'implication des responsables de son master : Amélie Barbier-Gauchard et Julien Penin. « Ils s'investissaient beaucoup pour leurs élèves et leur réussite, dans et en dehors des cours ». Il se souvient de l'ambiance internationale de son master 2 en innovation, dont les cours étaient entièrement dispensés en anglais. Il cotoyait des étudiants iraniens, russes ou chinois... Au-delà des connaissances théoriques qui lui servent aujourd'hui, notamment en propriété intellectuelle, Thibault estime que ses études lui ont donné une meilleure compréhension du monde : « Elles me permettent d'analyser les discours politiques, de mieux saisir les enjeux actuels, de développer mon esprit critique. »
Thibault souhaite partager son expérience avec les « futurs anciens diplômés ». Son conseil : travailler son réseau. « Aujourd'hui, tous les CV se ressemblent, il ne faut pas hésiter à aller à la rencontre des personnes, aux manifestations organisées en région, etc. ». Il apportera d'ailleurs son témoignage lors de l'Afterwork Premier emploi, organisé par le Service relation alumni le 7 juin 2016 à Strasbourg.
« Responsable de cabinet » pourrait être l’équivalent français d’« office manager » selon le jeune homme. Rattaché à la direction, il s'occupe d'à peu près tout ce qui relève de l'administration, des ressources humaines et de l'organisation : planification des opérations, gestion du personnel, recrutement, paies, facturation, supervision des commerciaux... Autant dire qu'il a du pain sur la planche car depuis qu'il est arrivé en juin 2015, la start-up créée en 2013 est passée de 13 à 28 collaborateurs ! Elle occupe un marché de niche, les ambulanciers, à qui elle propose une application sur-mesure et adaptée à leurs besoins : gestion des clients, des plannings, organisation de la flotte de véhicules, régulation des opérations, facturation, etc. Elle se démarque de ses concurrents historiques grâce au développement d'un algorithme qui génère automatiquement les plannings en fonction des nombreuses contraintes.
« C'est un poste très polyvalent. J'ai énormément appris, notamment en ce qui concerne la partie sociale de la gestion : recrutement, paie, etc. Une fois dans l'entreprise, il faut s'adapter et apprendre par soi-même. Heureusement, des personnes m'ont accompagné, notamment les trois dirigeants et le père de l’un d’entre eux, un ancien DRH ». Travailleur, autonome et impliqué, il bénéficie de la confiance des trois dirigeants fondateurs qui l'ont promu quelques mois après son embauche. « Je me sens très bien ici, je suis attaché à la société, l'ambiance est bonne, j'y ai beaucoup d'amis. » Il souhaite y poursuivre sa carrière à court et moyen terme.
Management de l'innovation
Thibault Thomas est natif du nord de l'Alsace. Il a effectué toutes ses études à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, de 2010 à 2015. Au cours de son master 1 de macro-économie et politiques européennes, il est séduit par le discours d'un intervenant professionnel extérieur, le directeur général d'Alsace Innovation, Jean-François Jacquemin. Il réalise son stage dans l'agence régionale et rencontre sa voie professionnelle. « Je découvrais sans cesse de nouveaux projets, c'était excitant et formidable. J’étais impressionné par l'étendue des connaissances des gens de la région. J'étais heureux de me lever le matin » se remémore-t-il. Le stage lui a tellement plu qu'il s'inscrit en master 2 Économie et management de l'innovation et signe pour un deuxième stage chez Alsace innovation. Il accompagne les projets innovants, dont Synovo qui lui propose un poste.
Implication
Ce que Thibault retient de l'université, c'est l'implication des responsables de son master : Amélie Barbier-Gauchard et Julien Penin. « Ils s'investissaient beaucoup pour leurs élèves et leur réussite, dans et en dehors des cours ». Il se souvient de l'ambiance internationale de son master 2 en innovation, dont les cours étaient entièrement dispensés en anglais. Il cotoyait des étudiants iraniens, russes ou chinois... Au-delà des connaissances théoriques qui lui servent aujourd'hui, notamment en propriété intellectuelle, Thibault estime que ses études lui ont donné une meilleure compréhension du monde : « Elles me permettent d'analyser les discours politiques, de mieux saisir les enjeux actuels, de développer mon esprit critique. »
Thibault souhaite partager son expérience avec les « futurs anciens diplômés ». Son conseil : travailler son réseau. « Aujourd'hui, tous les CV se ressemblent, il ne faut pas hésiter à aller à la rencontre des personnes, aux manifestations organisées en région, etc. ». Il apportera d'ailleurs son témoignage lors de l'Afterwork Premier emploi, organisé par le Service relation alumni le 7 juin 2016 à Strasbourg.
Stéphanie Robert
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Thibault Thomas : Dans le vent des start-up
2016-06-01 22:55:37
alumni.unistra.fr
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2016-06-03 10:00:36
2016-06-01 22:51:23
Service Relations Alumni UNISTRA
Économiste de formation, Thibault Thomas, 23 ans, a rejoint le monde des start-up en croisant la route d'Alsace Innovation pendant son master à l'Université de Strasbourg. Depuis un an, il travaille pour l'une d'elles Synovo, en pleine croissance.
« Responsable de cabinet » pourrait être l’équivalent français d’« office manager » selon le jeune homme. Rattaché à la direction, il s'occupe d'à peu près tout ce qui relève de l'administration, des ressources humaines et de l'organisation : planification des opérations, gestion du personnel, recrutement, paies, facturation, supervision des commerciaux... Autant dire qu'il a du pain sur la planche car depuis qu'il est arrivé en juin 2015, la start-up créée en 2013 est passée de 13 à 28 collaborateurs ! Elle occupe un marché de niche, les ambulanciers, à qui elle propose une application sur-mesure et adaptée à leurs besoins : gestion des clients, des plannings, organisation de la flotte de véhicules, régulation des opérations, facturation, etc. Elle se démarque de ses concurrents historiques grâce au développement d'un algorithme qui génère automatiquement les plannings en fonction des nombreuses contraintes.
« C'est un poste très polyvalent. J'ai énormément appris, notamment en ce qui concerne la partie sociale de la gestion : recrutement, paie, etc. Une fois dans l'entreprise, il faut s'adapter et apprendre par soi-même. Heureusement, des personnes m'ont accompagné, notamment les trois dirigeants et le père de l’un d’entre eux, un ancien DRH ». Travailleur, autonome et impliqué, il bénéficie de la confiance des trois dirigeants fondateurs qui l'ont promu quelques mois après son embauche. « Je me sens très bien ici, je suis attaché à la société, l'ambiance est bonne, j'y ai beaucoup d'amis. » Il souhaite y poursuivre sa carrière à court et moyen terme.
Management de l'innovation
Thibault Thomas est natif du nord de l'Alsace. Il a effectué toutes ses études à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, de 2010 à 2015. Au cours de son master 1 de macro-économie et politiques européennes, il est séduit par le discours d'un intervenant professionnel extérieur, le directeur général d'Alsace Innovation, Jean-François Jacquemin. Il réalise son stage dans l'agence régionale et rencontre sa voie professionnelle. « Je découvrais sans cesse de nouveaux projets, c'était excitant et formidable. J’étais impressionné par l'étendue des connaissances des gens de la région. J'étais heureux de me lever le matin » se remémore-t-il. Le stage lui a tellement plu qu'il s'inscrit en master 2 Économie et management de l'innovation et signe pour un deuxième stage chez Alsace innovation. Il accompagne les projets innovants, dont Synovo qui lui propose un poste.
Implication
Ce que Thibault retient de l'université, c'est l'implication des responsables de son master : Amélie Barbier-Gauchard et Julien Penin. « Ils s'investissaient beaucoup pour leurs élèves et leur réussite, dans et en dehors des cours ». Il se souvient de l'ambiance internationale de son master 2 en innovation, dont les cours étaient entièrement dispensés en anglais. Il cotoyait des étudiants iraniens, russes ou chinois... Au-delà des connaissances théoriques qui lui servent aujourd'hui, notamment en propriété intellectuelle, Thibault estime que ses études lui ont donné une meilleure compréhension du monde : « Elles me permettent d'analyser les discours politiques, de mieux saisir les enjeux actuels, de développer mon esprit critique. »
Thibault souhaite partager son expérience avec les « futurs anciens diplômés ». Son conseil : travailler son réseau. « Aujourd'hui, tous les CV se ressemblent, il ne faut pas hésiter à aller à la rencontre des personnes, aux manifestations organisées en région, etc. ». Il apportera d'ailleurs son témoignage lors de l'Afterwork Premier emploi, organisé par le Service relation alumni le 7 juin 2016 à Strasbourg.
Stéphanie Robert
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