Sarah Piquette : protéger les données personnelles à l’Université de Strasbourg
Sarah Piquette est correspondante informatique et libertés (CIL) au sein de l’Université de Strasbourg, où elle veille au respect de la loi « informatique et libertés » qui régit la protection des données personnelles. Sa mission consiste également à conseiller les personnes qui, au sein de l’université, veulent collecter et utiliser des données personnelles, que ce soit celles des étudiants dans le cadre de recherches, ou celles de l’administration de l’université pour la gestion de l’enseignement ou du personnel.
Quelles sont les règles d’or émanant de la CNIL au sujet de la sécurisation des données personnelles sur internet ?
La loi « informatique et libertés » impose des obligations aux entreprises et administrations pour assurer le respect des droits des individus vis-à-vis de leurs données personnelles. Ainsi, il faut que les personnes dont les données sont collectées soient informées de la raison et du but de cette collecte, qui en sera destinataire et comment faire pour s’opposer au traitement de ces données, y accéder, les faire rectifier ou supprimer. Il est donc indispensable de s’assurer que les données personnelles diffusées via internet le sont avec l’accord de la personne concernée et que leur protection est assurée au mieux.
Avec la mise en ligne de la nouvelle plateforme http://alumni.unistra.fr, le réseau Alumni a renforcé la sécurisation des données personnelles de ses membres. Pouvez-vous nous préciser les raisons pour lesquelles ces procédures ont été mises en place ?
Le réseau social et professionnel de l’université met en contact des personnes qui ont un lien particulier avec l’Unistra : elles y ont obtenu un diplôme ou y travaillent ou y ont travaillé. C’est l’existence de ce lien qui ouvre l’accès au réseau. En s’inscrivant, les personnes peuvent faire valoir leur cursus universitaire et les titres qu’ils y ont obtenu. L’obligation de confidentialité, impose à l’université de tout mettre en œuvre pourque les données personnelles des étudiants ou des personnels ne soient pas divulguées à des tiers non autorisés.
Il nous faut notamment vérifier que nous rattachons les diplômes au vrai titulaire et que nous ne sommes pas face à une personne tentant d’usurper l’identité ou les titres de quelqu’un d’autre.
La nouvelle version du réseau Alumni utilise la solution d’un prestataire privé, mais l’université reste responsable des données de ses anciens étudiants, diplômés, personnels qui veulent devenir membre. Il convient donc de nous assurer que la société sous-traitante respectera la sécurité et la confidentialité des données tout comme le fait l’université.
Quels sont les défis futurs dans le secteur de la protection des données ? Lesquels vont avoir un impact sur notre nouveau portail ?
Le numérique est partie intégrante de notre vie quotidienne et une nouvelle législation en matière de protection des données au sein de l’Union européenne sera prochainement adoptée. Un principe fort a été retenu : le respect de la protection des données personnelles dès la conception des nouveaux outils, objets ou traitements de données. Et un corollaire, la responsabilisation de tous vis-à-vis de ses propres données personnelles et de celle des autres, afin que chacun soit acteur de la maîtrise de ses données.
L’impact principal sera sans doute un renforcement de l’information et de la veille en matière de respect de la législation.
Quelles sont les règles d’or émanant de la CNIL au sujet de la sécurisation des données personnelles sur internet ?
La loi « informatique et libertés » impose des obligations aux entreprises et administrations pour assurer le respect des droits des individus vis-à-vis de leurs données personnelles. Ainsi, il faut que les personnes dont les données sont collectées soient informées de la raison et du but de cette collecte, qui en sera destinataire et comment faire pour s’opposer au traitement de ces données, y accéder, les faire rectifier ou supprimer. Il est donc indispensable de s’assurer que les données personnelles diffusées via internet le sont avec l’accord de la personne concernée et que leur protection est assurée au mieux.
Avec la mise en ligne de la nouvelle plateforme http://alumni.unistra.fr, le réseau Alumni a renforcé la sécurisation des données personnelles de ses membres. Pouvez-vous nous préciser les raisons pour lesquelles ces procédures ont été mises en place ?
Le réseau social et professionnel de l’université met en contact des personnes qui ont un lien particulier avec l’Unistra : elles y ont obtenu un diplôme ou y travaillent ou y ont travaillé. C’est l’existence de ce lien qui ouvre l’accès au réseau. En s’inscrivant, les personnes peuvent faire valoir leur cursus universitaire et les titres qu’ils y ont obtenu. L’obligation de confidentialité, impose à l’université de tout mettre en œuvre pourque les données personnelles des étudiants ou des personnels ne soient pas divulguées à des tiers non autorisés.
Il nous faut notamment vérifier que nous rattachons les diplômes au vrai titulaire et que nous ne sommes pas face à une personne tentant d’usurper l’identité ou les titres de quelqu’un d’autre.
La nouvelle version du réseau Alumni utilise la solution d’un prestataire privé, mais l’université reste responsable des données de ses anciens étudiants, diplômés, personnels qui veulent devenir membre. Il convient donc de nous assurer que la société sous-traitante respectera la sécurité et la confidentialité des données tout comme le fait l’université.
Quels sont les défis futurs dans le secteur de la protection des données ? Lesquels vont avoir un impact sur notre nouveau portail ?
Le numérique est partie intégrante de notre vie quotidienne et une nouvelle législation en matière de protection des données au sein de l’Union européenne sera prochainement adoptée. Un principe fort a été retenu : le respect de la protection des données personnelles dès la conception des nouveaux outils, objets ou traitements de données. Et un corollaire, la responsabilisation de tous vis-à-vis de ses propres données personnelles et de celle des autres, afin que chacun soit acteur de la maîtrise de ses données.
L’impact principal sera sans doute un renforcement de l’information et de la veille en matière de respect de la législation.
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Sarah Piquette : protéger les données personnelles à l’Université de Strasbourg
2015-12-21 09:18:25
alumni.unistra.fr
https://alumni.unistra.fr/medias/image/1957995382667d2c4117134.png
2015-12-21 09:18:25
2015-12-03 17:17:35
Service Relations Alumni UNISTRA
Sarah Piquette est correspondante informatique et libertés (CIL) au sein de l’Université de Strasbourg, où elle veille au respect de la loi « informatique et libertés » qui régit la protection des données personnelles. Sa mission consiste également à conseiller les personnes qui, au sein de l’université, veulent collecter et utiliser des données personnelles, que ce soit celles des étudiants dans le cadre de recherches, ou celles de l’administration de l’université pour la gestion de l’enseignement ou du personnel.
Quelles sont les règles d’or émanant de la CNIL au sujet de la sécurisation des données personnelles sur internet ?
La loi « informatique et libertés » impose des obligations aux entreprises et administrations pour assurer le respect des droits des individus vis-à-vis de leurs données personnelles. Ainsi, il faut que les personnes dont les données sont collectées soient informées de la raison et du but de cette collecte, qui en sera destinataire et comment faire pour s’opposer au traitement de ces données, y accéder, les faire rectifier ou supprimer. Il est donc indispensable de s’assurer que les données personnelles diffusées via internet le sont avec l’accord de la personne concernée et que leur protection est assurée au mieux.
Avec la mise en ligne de la nouvelle plateforme http://alumni.unistra.fr, le réseau Alumni a renforcé la sécurisation des données personnelles de ses membres. Pouvez-vous nous préciser les raisons pour lesquelles ces procédures ont été mises en place ?
Le réseau social et professionnel de l’université met en contact des personnes qui ont un lien particulier avec l’Unistra : elles y ont obtenu un diplôme ou y travaillent ou y ont travaillé. C’est l’existence de ce lien qui ouvre l’accès au réseau. En s’inscrivant, les personnes peuvent faire valoir leur cursus universitaire et les titres qu’ils y ont obtenu. L’obligation de confidentialité, impose à l’université de tout mettre en œuvre pourque les données personnelles des étudiants ou des personnels ne soient pas divulguées à des tiers non autorisés.
Il nous faut notamment vérifier que nous rattachons les diplômes au vrai titulaire et que nous ne sommes pas face à une personne tentant d’usurper l’identité ou les titres de quelqu’un d’autre.
La nouvelle version du réseau Alumni utilise la solution d’un prestataire privé, mais l’université reste responsable des données de ses anciens étudiants, diplômés, personnels qui veulent devenir membre. Il convient donc de nous assurer que la société sous-traitante respectera la sécurité et la confidentialité des données tout comme le fait l’université.
Quels sont les défis futurs dans le secteur de la protection des données ? Lesquels vont avoir un impact sur notre nouveau portail ?
Le numérique est partie intégrante de notre vie quotidienne et une nouvelle législation en matière de protection des données au sein de l’Union européenne sera prochainement adoptée. Un principe fort a été retenu : le respect de la protection des données personnelles dès la conception des nouveaux outils, objets ou traitements de données. Et un corollaire, la responsabilisation de tous vis-à-vis de ses propres données personnelles et de celle des autres, afin que chacun soit acteur de la maîtrise de ses données.
L’impact principal sera sans doute un renforcement de l’information et de la veille en matière de respect de la législation.
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