Pierre Dornier : favoriser la petite reine à Bruxelles
Fervent cycliste, Pierre Dornier utilise son vélo quotidiennement pour ses déplacements. Quand il arrive à Bruxelles et que se présente l’opportunité d’intégrer l’association GRACQ (Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens), il n’hésite pas. L’association milite pour des déplacements à vélo plus sûrs et agréables, elle représente les cyclistes en Wallonie et à Bruxelles. « Je préfère travailler pour l’intérêt général, l’environnement et le social, plutôt que pour une entreprise dont l’intérêt est de faire des bénéfices. Et puis, à Bruxelles, mon métier me paraît très important car les infrastructures en faveur du vélo sont peu développées, contrairement à Strasbourg, par exemple. Il y a beaucoup à faire » estime-t-il.
Améliorer l’environnement cyclable
Recruté comme chargé de projet, il monte et gère les projets associatifs. Par exemple, de juin à aout 2015, il coordonne le projet national, My bike world, destiné à améliorer l’environnement cyclable (pistes, zones de limitation, voies, stationnements, etc.) en collectant les besoins et les projets des habitants pour inciter les pouvoirs publics. « Organiser cet évènement est un beau challenge, je gère le projet de A à Z : communication, graphisme, recherche et relations avec les sponsors… ».
Pierre Dornier est familier du milieu associatif. Précédemment, il travaillait dans une ONG à Francfort, Frankfurter Zukunftsrat. Ce laboratoire d’idées propose aux jeunes Européens d’imaginer l’Europe de demain, à travers des ateliers, des workshops. Son projet à moyen terme est de poursuivre sa carrière dans l’univers du vélo, mais à une échelle européenne, car la dimension multiculturelle lui manque.
Etudiant relais
A l’Université de Strasbourg, il a suivi sa première année de licence d’histoire (2007) ainsi que son master recherche Histoire et civilisation de l'Europe (2011) à la Faculté des sciences historiques. Il a parfait son cursus avec la licence professionnelle Études territoriales appliquées, grâce à l’enseignement à distance.
Son master et sa licence d’histoire lui ont permis de développer son esprit critique et curieux. La licence professionnelle a représenté un « déclic » dans son parcours. « C’était un enseignement plus terre à terre, très concret, qui m’a aidé à comprendre les collectivités territoriales et les institutions européennes. J’ai aussi appris à organiser une conférence de presse, à créer un site internet. Elle m’a ouvert les yeux et des portes » dit-il.
Il se souvient davantage de la vie hors les murs de la fac. Logé en cité universitaire, il s’était porté volontaire comme étudiant relais, un dispositif du CROUS destiné à rompre l’isolement, améliorer l’accueil, favoriser le lien social et l’entraide. Il se souvient des évènements qu’il organisait, tels que des pique-niques à l’Orangerie ou des fêtes dans l’aula du Palais universitaire. Où l’on constate que sa vie étudiante contenait déjà le germe de son engagement pour les autres.
Stéphanie Robert
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