Dominique Jung : un outil pour l’emploi des jeunes
Que pensez-vous du réseau alumni que met en place l’Université de Strasbourg ?
C’est une très bonne idée. La recherche d’emploi fonctionne en partie grâce aux réseaux et à la circulation d’informations. C’est le rôle que va jouer le réseau alumni. Son intérêt réside dans cette dimension opérationnelle pour lutter contre le chômage des jeunes, au-delà d’une simple amicale des anciens diplômés.
Vous êtes vous-même diplômé de l’Université de Strasbourg, quel souvenir gardez-vous de votre parcours étudiant ?
En effet, j’y ai obtenu une licence et une maîtrise de lettres, puis une licence à l’école de journalisme[1], qui était alors rattachée à l’Université Robert Schuman. La formation comprenait, déjà, à la fois des enseignements généraux et une dimension professionnelle forte. Nous étions dans la perspective d’un métier, avec un stage en entreprise, dans un journal, dès la fin de la première année.
En lettres, j’ai beaucoup aimé les cours de littérature comparée d’Henri-Olivier Bonnerot et ceux sur le XVIIe siècle de Noémi Hepp. Pendant ma deuxième année à Sciences Po, que je n’ai pas terminée puisque j’ai trouvé du travail, je me souviens des cours passionnants de géographie économique et de civilisations étrangères de M. Dalmasso, ou de ceux de Jean-Claude Pomonti, journaliste au Monde. Ces cours nous ont donné des clés de compréhension du monde contemporain.
Qu’attendez-vous du réseau et que seriez-vous prêt à lui apporter ?
A titre personnel, je n’ai pas d’attente particulière, mais si je peux aider, je le ferai volontiers, dans la perspective de mettre le pied à l’étrier à des jeunes, pour qu’ils trouvent un emploi.
Propos recueillis par Stéphanie Robert
[1] Aujourd’hui, le CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme), rattaché à l’Université de Strasbourg
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