Alexandre Wilk : après la mécanique, des avions aux centrales nucléaires
Pousser toujours plus loin la compréhension des fonctionnements mécaniques aura emmené Alexandre Wilk d'un possible projet de thèse en aéronautique chez Bombardier à l'ingénierie de bâtiments dans le domaine du nucléaire. Sans jamais que sa curiosité ne s'en trouve émoussée.
D'une insatiable curiosité. Voilà qui définirait bien Alexandre Wilk. Pour cet ingénieur généraliste embauché depuis un an chez Alten, une société de conseil et d'ingénierie en technologies pour grandes entreprises, comprendre les fonctionnements mécaniques aura été à la base de son parcours universitaire puis professionnel. « Ca a commencé dans l'enfance, par vouloir comprendre le mouvement des astres », se souvient Alexandre. « J'ai beaucoup interrogé mon père, un ingénieur mécanicien, à ce sujet. » Après un BTS en productique mécanique, c'est à l'Institut Professionnel des Sciences et Technologies (IPST) de Strasbourg que le jeune homme affirme son orientation professionnelle et pousse toujours plus loin son exploration des mystères de la mécanique. Une licence en physique et applications, puis un master en génie mécanique industriel, dont un semestre en recherche, lui ouvrent en 2008 les portes d'une thèse au Canada, chez Bombardier, le leader mondial de la construction d'avions et de trains. Le sujet envisagé : développer une méthodologie de recyclage des avions. Alexandre se voit déjà partir. Malheureusement, au dernier moment, les fonds lui manquent et le jeune homme doit renoncer à regret à son projet. Le saut vers la vie active intervient alors plus tôt que prévu.
Le nucléaire et la gestion de projet : la mécanique à l'échelle macroscopique
Des avions, il passe aux centrales nucléaires. Une transition qu'Alexandre a encore bien du mal à expliquer aujourd'hui, même si elle s'inscrit dans sa ligne de conduite habituelle. « Beaucoup de gens critiquent le nucléaire sans le connaître. L’occasion s’est présentée et j'ai décidé d'y aller pour me faire ma propre idée », raconte Alexandre. Embauché en tant qu'ingénieur-analyste par la société SOM, spécialisée en ingénierie et conseil industriel, il travaille pendant trois ans en centre d'ingénierie thermique pour EDF et découvre la production thermique et les centrales nucléaires. Chez Nemos technologies, il effectue ensuite une mission d'ingénieur-planificateur pour Alsthom. Autour de la planification de projets plant and boiler, des générateurs de vapeur, il fournit un appui aux travaux opérés dans les centrales européennes et africaines. Aujourd'hui chez Alten, Alexandre planifie la construction des quatre bâtiments HL, ou bâtiments auxiliaires de sauvegarde, localisés autour du futur bâtiment réacteur EPR à Flamanville. « D'un côté, je traite avec les pilotes de contrats, en contact avec les fournisseurs, et de l'autre, je fournis un appui planning au chantier et au projet. De cette façon, j'ai constamment une vision au plus juste de l'avancé du projet et de ses délais. » A l'avenir, Alexandre espère passer chef de projet ou travailler sur des projets développés hors de France.
D'une insatiable curiosité. Voilà qui définirait bien Alexandre Wilk. Pour cet ingénieur généraliste embauché depuis un an chez Alten, une société de conseil et d'ingénierie en technologies pour grandes entreprises, comprendre les fonctionnements mécaniques aura été à la base de son parcours universitaire puis professionnel. « Ca a commencé dans l'enfance, par vouloir comprendre le mouvement des astres », se souvient Alexandre. « J'ai beaucoup interrogé mon père, un ingénieur mécanicien, à ce sujet. » Après un BTS en productique mécanique, c'est à l'Institut Professionnel des Sciences et Technologies (IPST) de Strasbourg que le jeune homme affirme son orientation professionnelle et pousse toujours plus loin son exploration des mystères de la mécanique. Une licence en physique et applications, puis un master en génie mécanique industriel, dont un semestre en recherche, lui ouvrent en 2008 les portes d'une thèse au Canada, chez Bombardier, le leader mondial de la construction d'avions et de trains. Le sujet envisagé : développer une méthodologie de recyclage des avions. Alexandre se voit déjà partir. Malheureusement, au dernier moment, les fonds lui manquent et le jeune homme doit renoncer à regret à son projet. Le saut vers la vie active intervient alors plus tôt que prévu.
Le nucléaire et la gestion de projet : la mécanique à l'échelle macroscopique
Des avions, il passe aux centrales nucléaires. Une transition qu'Alexandre a encore bien du mal à expliquer aujourd'hui, même si elle s'inscrit dans sa ligne de conduite habituelle. « Beaucoup de gens critiquent le nucléaire sans le connaître. L’occasion s’est présentée et j'ai décidé d'y aller pour me faire ma propre idée », raconte Alexandre. Embauché en tant qu'ingénieur-analyste par la société SOM, spécialisée en ingénierie et conseil industriel, il travaille pendant trois ans en centre d'ingénierie thermique pour EDF et découvre la production thermique et les centrales nucléaires. Chez Nemos technologies, il effectue ensuite une mission d'ingénieur-planificateur pour Alsthom. Autour de la planification de projets plant and boiler, des générateurs de vapeur, il fournit un appui aux travaux opérés dans les centrales européennes et africaines. Aujourd'hui chez Alten, Alexandre planifie la construction des quatre bâtiments HL, ou bâtiments auxiliaires de sauvegarde, localisés autour du futur bâtiment réacteur EPR à Flamanville. « D'un côté, je traite avec les pilotes de contrats, en contact avec les fournisseurs, et de l'autre, je fournis un appui planning au chantier et au projet. De cette façon, j'ai constamment une vision au plus juste de l'avancé du projet et de ses délais. » A l'avenir, Alexandre espère passer chef de projet ou travailler sur des projets développés hors de France.
De son passage à Strasbourg, le jeune homme relève la qualité de ses professeurs à l'IPST, tous passionnées par leur métier, et envisage le réseau Alumni comme un bon outil de partage d'informations. « Etant quelqu'un de curieux, j'avoue que toute information concernant l'avancé des recherches dans mes domaines de prédilection m'intéresserait ! »
Véronique Meder
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Alexandre Wilk : après la mécanique, des avions aux centrales nucléaires
2014-04-11 12:28:07
alumni.unistra.fr
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2015-11-09 12:28:07
2015-08-21 12:03:13
Service Relations Alumni UNISTRA
Pousser toujours plus loin la compréhension des fonctionnements mécaniques aura emmené Alexandre Wilk d'un possible projet de thèse en aéronautique chez Bombardier à l'ingénierie de bâtiments dans le domaine du nucléaire. Sans jamais que sa curiosité ne s'en trouve émoussée.
D'une insatiable curiosité. Voilà qui définirait bien Alexandre Wilk. Pour cet ingénieur généraliste embauché depuis un an chez Alten, une société de conseil et d'ingénierie en technologies pour grandes entreprises, comprendre les fonctionnements mécaniques aura été à la base de son parcours universitaire puis professionnel. « Ca a commencé dans l'enfance, par vouloir comprendre le mouvement des astres », se souvient Alexandre. « J'ai beaucoup interrogé mon père, un ingénieur mécanicien, à ce sujet. » Après un BTS en productique mécanique, c'est à l'Institut Professionnel des Sciences et Technologies (IPST) de Strasbourg que le jeune homme affirme son orientation professionnelle et pousse toujours plus loin son exploration des mystères de la mécanique. Une licence en physique et applications, puis un master en génie mécanique industriel, dont un semestre en recherche, lui ouvrent en 2008 les portes d'une thèse au Canada, chez Bombardier, le leader mondial de la construction d'avions et de trains. Le sujet envisagé : développer une méthodologie de recyclage des avions. Alexandre se voit déjà partir. Malheureusement, au dernier moment, les fonds lui manquent et le jeune homme doit renoncer à regret à son projet. Le saut vers la vie active intervient alors plus tôt que prévu.
Le nucléaire et la gestion de projet : la mécanique à l'échelle macroscopique
Des avions, il passe aux centrales nucléaires. Une transition qu'Alexandre a encore bien du mal à expliquer aujourd'hui, même si elle s'inscrit dans sa ligne de conduite habituelle. « Beaucoup de gens critiquent le nucléaire sans le connaître. L’occasion s’est présentée et j'ai décidé d'y aller pour me faire ma propre idée », raconte Alexandre. Embauché en tant qu'ingénieur-analyste par la société SOM, spécialisée en ingénierie et conseil industriel, il travaille pendant trois ans en centre d'ingénierie thermique pour EDF et découvre la production thermique et les centrales nucléaires. Chez Nemos technologies, il effectue ensuite une mission d'ingénieur-planificateur pour Alsthom. Autour de la planification de projets plant and boiler, des générateurs de vapeur, il fournit un appui aux travaux opérés dans les centrales européennes et africaines. Aujourd'hui chez Alten, Alexandre planifie la construction des quatre bâtiments HL, ou bâtiments auxiliaires de sauvegarde, localisés autour du futur bâtiment réacteur EPR à Flamanville. « D'un côté, je traite avec les pilotes de contrats, en contact avec les fournisseurs, et de l'autre, je fournis un appui planning au chantier et au projet. De cette façon, j'ai constamment une vision au plus juste de l'avancé du projet et de ses délais. » A l'avenir, Alexandre espère passer chef de projet ou travailler sur des projets développés hors de France.
De son passage à Strasbourg, le jeune homme relève la qualité de ses professeurs à l'IPST, tous passionnées par leur métier, et envisage le réseau Alumni comme un bon outil de partage d'informations. « Etant quelqu'un de curieux, j'avoue que toute information concernant l'avancé des recherches dans mes domaines de prédilection m'intéresserait ! »
Véronique Meder
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