Tom Richard : le défi numérique en bibliothèque
A 23 ans, Tom Richard vient de réussir le concours de catégorie A, dans la filière bibliothèque. Il est le plus jeune des 14 heureux reçus au concours, parmi les 2500 candidats. Parmi la vingtaine de postes ouverts dans toute la France, il a choisi la médiathèque du Muséum nationale d’Histoire naturelle à Paris. Si tout va bien, il sera titularisé le 1er octobre 2015, après son année de formation rémunérée, comme fonctionnaire stagiaire. Il passe actuellement les 6 premiers mois à l’ENSSIB (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques) à Villeurbanne, avant d’intégrer son poste pour 6 mois de stage.
Transmission du savoir
En licence, Tom Richard se destinait plutôt à une carrière d’enseignant. « Le CAPES est très difficile, alors j’ai candidaté aussi à d’autres concours relevant du Ministère de l’Education nationale et liés à la transmission du savoir. » Cette transmission, le contact avec le public, l’intéressent particulièrement dans son métier. Et puis, le « défi » du numérique. « Les bibliothèques connaissent une importante mutation avec l’intégration des ressources numériques, que ce soit dans les universités ou en lecture publique. Il s’ouvre tout un champ de nouvelles possibilités. Elles sont encore souvent perçues comme le lieu du livre, avec parfois une image poussiéreuse, alors qu’elles sont généralement à la pointe dans l’intégration, la valorisation et la médiation de ces ressources numériques.»
« Une proximité très agréable avec les enseignants »
Tom Richard est historien de formation. Titulaire d’une licence en Histoire de l’Institut catholique d’études supérieures (ICES) de la Roche-sur-Yon, il est venu à Strasbourg pour suivre le master Histoire et civilisation de l’Europe, parcours Europe occidentale. « Le rapport avec les enseignants est beaucoup plus proche qu’en licence. Les cours sont plus détendus, la pression se situe au niveau de la rédaction du mémoire. Cette proximité, très agréable, m’a permis de nouer et de garder des contacts, comme avec M. Grandhomme, mon directeur de recherche, ou M. Bischoff, le responsable du master. »
Membre du réseau d’anciens de l’ICES, il s’est aussi inscrit au réseau alumni, suite à la sollicitation de son enseignante, Séverine Marin, investie dans la promotion du réseau. « Je suis prêt à aider les étudiants dans leurs choix professionnels. Voir le parcours des anciens diplômés y participer. J’aurai peut-être aussi besoin de contacts dans ma vie professionnelle, je pourrai tenter d’aider des étudiants à trouver des stages en bibliothèque. C’est l’intérêt du réseau : que les anciens aident les nouveaux grâce à leur carnet d’adresses, et que les jeunes puissent tenir informés les anciens des nouveautés. »
Stéphanie Robert
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