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Quand les alumni évoquent leurs années étudiantes à l’Université de Strasbourg, c’est souvent avec beaucoup d’émotion et de nostalgie. Pour nombre d’entre eux, cette phase d’apprentissage, de liberté et d’émancipation reste dans leurs souvenirs parmi leurs plus belles années.
C'est un peu ma famille
L’expression peut paraître étonnante et pourtant, elle est revenue régulièrement dans les propos des alumni. Particulièrement ceux qui ont passé plusieurs années à l’Université comme Nathalie Carbiner, avocate à Annecy : « La Faculté de droit de Strasbourg restera toujours ma fac. C’est la meilleure des facs ! Je suis fière d’en être issue. C’étaient de belles années et une très bonne formation ». Ou Margot Cucchetti, doctorante au Centre d'immunologie de Marseille-Luminy : « J’y ai passé cinq ans, c’est un peu ma famille. Elle m’a beaucoup donné, d’un point de vue humain et professionnel. J’aimerais suivre son évolution sur le plan international ».
C’est à la fac que se nouent des amitiés profondes ou qu’ils rencontrent leur futur conjoint. « C’est aussi là que j’ai créé mon réseau, que je me suis fait mes amis. Le réseau, c’est très important pour tous » note Olivier Sandel, directeur-adjoint de l’école d’informatique eXia.Cesi. Ils sont nombreux à témoigner de la solidarité et de la cohésion entre étudiants. « En dernière année, comme nous étions une petite promotion, nous étions très soudés » se souvient Audrey Ragueneau, chargée de recrutement.
Emancipation
Pour Saïda Théophile, chargée de communication institutionnelle au Conseil de l’Europe, l’entrée à la fac représentait une étape déterminante de la vie. « Pour moi, tout était extraordinaire, du début à la fin. J’ai découvert l’université avec des yeux grands ouverts, en dévorant tout ce qui pouvait m’être proposé. Pour mes parents qui n’ont pas pu en suivre, les études représentaient la voie sacrée. Pour moi, être assise dans un amphithéâtre à écouter un cours magistral, c’était formidable ! ». Elle se souvient de la première fois où elle est entrée au Palais universitaire. « Ca me semblait fabuleux : en tant que fille d’ouvrier immigré, je pouvais venir étudier dans un palais ! »
La ville, le campus
La qualité de vie, le dynamisme étudiant et la beauté de la ville restent dans leur mémoire. Romain Diederich, Premier Conseiller du Gouvernement luxembourgeois, garde « un très bon souvenir de l’ambiance et de la qualité de vie, dans l’université et dans la ville. Elles étaient de tailles humaines, ce que j’appréciais beaucoup. La mentalité des habitants de la région alsacienne, à la fois française et proche de l’espace germanophone, m’a aussi beaucoup plu. »
Sport, culture, équipements, l’université a beaucoup à offrir aux étudiants qui savent en profiter ! C’est le cas de Samuel Ruch, responsable métrologie : « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du SUAPS. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. » Ou encore d’Aurore Dechambre : « Strasbourg me manque. J’ai été vraiment bien accueillie, j’adore cette ville et le climat alsacien, la richesse de la vie culturelle (musique, théâtres, musées), la proximité avec l’Allemagne. À l’IUT, je me suis sentie vraiment à ma place. Et j’ai apprécié de pouvoir profiter des équipements de l’université : bibliothèque universitaire, resto U, équipements sportifs, etc. ».
Soif d'apprendre
Enfin, pour beaucoup, les années étudiantes ont été une période faste en matière de découvertes, d’enrichissement et d’apprentissage. Pour les curieux et les insatiables de la connaissance, c’était une époque bénie. « Cela a été trois merveilleuses années pendant lesquelles je me suis entièrement dédié à l’enrichissement de mes connaissances. Un vrai plaisir pour moi. J’allais souvent au-delà de ce qu’on nous demandait en cours » explique Laurent Nadolski, ingénieur et physicien au synchrotron SOLEIL.
Marie-Thérèse Kilidjian, professeure agrégée d’espagnol « J’avais des petits boulots pas toujours très intéressants, et l’université représentait pour moi un souffle, une porte ouverte vers quelque chose d’extraordinaire, qui me nourrissait. C’était formidable ».
L’estime et l’attachement des alumni envers leurs professeurs marquent également profondément le souvenir de leurs plus belles années. Mais cela, nous le verrons au prochain épisode. A suivre…
C'est un peu ma famille
L’expression peut paraître étonnante et pourtant, elle est revenue régulièrement dans les propos des alumni. Particulièrement ceux qui ont passé plusieurs années à l’Université comme Nathalie Carbiner, avocate à Annecy : « La Faculté de droit de Strasbourg restera toujours ma fac. C’est la meilleure des facs ! Je suis fière d’en être issue. C’étaient de belles années et une très bonne formation ». Ou Margot Cucchetti, doctorante au Centre d'immunologie de Marseille-Luminy : « J’y ai passé cinq ans, c’est un peu ma famille. Elle m’a beaucoup donné, d’un point de vue humain et professionnel. J’aimerais suivre son évolution sur le plan international ».
C’est à la fac que se nouent des amitiés profondes ou qu’ils rencontrent leur futur conjoint. « C’est aussi là que j’ai créé mon réseau, que je me suis fait mes amis. Le réseau, c’est très important pour tous » note Olivier Sandel, directeur-adjoint de l’école d’informatique eXia.Cesi. Ils sont nombreux à témoigner de la solidarité et de la cohésion entre étudiants. « En dernière année, comme nous étions une petite promotion, nous étions très soudés » se souvient Audrey Ragueneau, chargée de recrutement.
Emancipation
Pour Saïda Théophile, chargée de communication institutionnelle au Conseil de l’Europe, l’entrée à la fac représentait une étape déterminante de la vie. « Pour moi, tout était extraordinaire, du début à la fin. J’ai découvert l’université avec des yeux grands ouverts, en dévorant tout ce qui pouvait m’être proposé. Pour mes parents qui n’ont pas pu en suivre, les études représentaient la voie sacrée. Pour moi, être assise dans un amphithéâtre à écouter un cours magistral, c’était formidable ! ». Elle se souvient de la première fois où elle est entrée au Palais universitaire. « Ca me semblait fabuleux : en tant que fille d’ouvrier immigré, je pouvais venir étudier dans un palais ! »
La ville, le campus
La qualité de vie, le dynamisme étudiant et la beauté de la ville restent dans leur mémoire. Romain Diederich, Premier Conseiller du Gouvernement luxembourgeois, garde « un très bon souvenir de l’ambiance et de la qualité de vie, dans l’université et dans la ville. Elles étaient de tailles humaines, ce que j’appréciais beaucoup. La mentalité des habitants de la région alsacienne, à la fois française et proche de l’espace germanophone, m’a aussi beaucoup plu. »
Sport, culture, équipements, l’université a beaucoup à offrir aux étudiants qui savent en profiter ! C’est le cas de Samuel Ruch, responsable métrologie : « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du SUAPS. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. » Ou encore d’Aurore Dechambre : « Strasbourg me manque. J’ai été vraiment bien accueillie, j’adore cette ville et le climat alsacien, la richesse de la vie culturelle (musique, théâtres, musées), la proximité avec l’Allemagne. À l’IUT, je me suis sentie vraiment à ma place. Et j’ai apprécié de pouvoir profiter des équipements de l’université : bibliothèque universitaire, resto U, équipements sportifs, etc. ».
Soif d'apprendre
Enfin, pour beaucoup, les années étudiantes ont été une période faste en matière de découvertes, d’enrichissement et d’apprentissage. Pour les curieux et les insatiables de la connaissance, c’était une époque bénie. « Cela a été trois merveilleuses années pendant lesquelles je me suis entièrement dédié à l’enrichissement de mes connaissances. Un vrai plaisir pour moi. J’allais souvent au-delà de ce qu’on nous demandait en cours » explique Laurent Nadolski, ingénieur et physicien au synchrotron SOLEIL.
Marie-Thérèse Kilidjian, professeure agrégée d’espagnol « J’avais des petits boulots pas toujours très intéressants, et l’université représentait pour moi un souffle, une porte ouverte vers quelque chose d’extraordinaire, qui me nourrissait. C’était formidable ».
L’estime et l’attachement des alumni envers leurs professeurs marquent également profondément le souvenir de leurs plus belles années. Mais cela, nous le verrons au prochain épisode. A suivre…
Stéphanie Robert
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Morceaux choisis - Leurs plus belles années
2016-09-30 15:36:43
alumni.unistra.fr
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2019-06-27 15:36:43
2016-09-30 10:49:37
Service Relations Alumni UNISTRA
Quand les alumni évoquent leurs années étudiantes à l’Université de Strasbourg, c’est souvent avec beaucoup d’émotion et de nostalgie. Pour nombre d’entre eux, cette phase d’apprentissage, de liberté et d’émancipation reste dans leurs souvenirs parmi leurs plus belles années. C'est un peu ma familleL’expression peut paraître étonnante et pourtant, elle est revenue régulièrement dans les propos des alumni. Particulièrement ceux qui ont passé plusieurs années à l’Université comme Nathalie Carbiner, avocate à Annecy : « La Faculté de droit de Strasbourg restera toujours ma fac. C’est la meilleure des facs ! Je suis fière d’en être issue. C’étaient de belles années et une très bonne formation ». Ou Margot Cucchetti, doctorante au Centre d'immunologie de Marseille-Luminy : « J’y ai passé cinq ans, c’est un peu ma famille. Elle m’a beaucoup donné, d’un point de vue humain et professionnel. J’aimerais suivre son évolution sur le plan international ». C’est à la fac que se nouent des amitiés profondes ou qu’ils rencontrent leur futur conjoint. « C’est aussi là que j’ai créé mon réseau, que je me suis fait mes amis. Le réseau, c’est très important pour tous » note Olivier Sandel, directeur-adjoint de l’école d’informatique eXia.Cesi. Ils sont nombreux à témoigner de la solidarité et de la cohésion entre étudiants. « En dernière année, comme nous étions une petite promotion, nous étions très soudés » se souvient Audrey Ragueneau, chargée de recrutement. EmancipationPour Saïda Théophile, chargée de communication institutionnelle au Conseil de l’Europe, l’entrée à la fac représentait une étape déterminante de la vie. « Pour moi, tout était extraordinaire, du début à la fin. J’ai découvert l’université avec des yeux grands ouverts, en dévorant tout ce qui pouvait m’être proposé. Pour mes parents qui n’ont pas pu en suivre, les études représentaient la voie sacrée. Pour moi, être assise dans un amphithéâtre à écouter un cours magistral, c’était formidable ! ». Elle se souvient de la première fois où elle est entrée au Palais universitaire. « Ca me semblait fabuleux : en tant que fille d’ouvrier immigré, je pouvais venir étudier dans un palais ! » La ville, le campusLa qualité de vie, le dynamisme étudiant et la beauté de la ville restent dans leur mémoire. Romain Diederich, Premier Conseiller du Gouvernement luxembourgeois, garde « un très bon souvenir de l’ambiance et de la qualité de vie, dans l’université et dans la ville. Elles étaient de tailles humaines, ce que j’appréciais beaucoup. La mentalité des habitants de la région alsacienne, à la fois française et proche de l’espace germanophone, m’a aussi beaucoup plu. » Sport, culture, équipements, l’université a beaucoup à offrir aux étudiants qui savent en profiter ! C’est le cas de Samuel Ruch, responsable métrologie : « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du SUAPS. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. » Ou encore d’Aurore Dechambre : « Strasbourg me manque. J’ai été vraiment bien accueillie, j’adore cette ville et le climat alsacien, la richesse de la vie culturelle (musique, théâtres, musées), la proximité avec l’Allemagne. À l’IUT, je me suis sentie vraiment à ma place. Et j’ai apprécié de pouvoir profiter des équipements de l’université : bibliothèque universitaire, resto U, équipements sportifs, etc. ». Soif d'apprendreEnfin, pour beaucoup, les années étudiantes ont été une période faste en matière de découvertes, d’enrichissement et d’apprentissage. Pour les curieux et les insatiables de la connaissance, c’était une époque bénie. « Cela a été trois merveilleuses années pendant lesquelles je me suis entièrement dédié à l’enrichissement de mes connaissances. Un vrai plaisir pour moi. J’allais souvent au-delà de ce qu’on nous demandait en cours » explique Laurent Nadolski, ingénieur et physicien au synchrotron SOLEIL. Marie-Thérèse Kilidjian, professeure agrégée d’espagnol « J’avais des petits boulots pas toujours très intéressants, et l’université représentait pour moi un souffle, une porte ouverte vers quelque chose d’extraordinaire, qui me nourrissait. C’était formidable ». L’estime et l’attachement des alumni envers leurs professeurs marquent également profondément le souvenir de leurs plus belles années. Mais cela, nous le verrons au prochain épisode. A suivre… Stéphanie Robert
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