Mathieu Anheim : jongler entre soins, recherche et enseignement
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Mathieu Anheim a grandi en Alsace, il y a étudié, et aujourd’hui il y exerce la médecine. Une vocation qui lui est venue très tôt et que les rencontres de ses années étudiantes n’ont fait que conforter.
Trois métiers en un
Mathieu Anheim est professeur des universités - praticien hospitalier et travaille dans le service de neurologie de l’Hôpital de Hautepierre à Strasbourg. Il y partage son temps entre les soins aux patients, l’enseignement et la recherche. « Il est parfois difficile de tout mener de front, mais c’est aussi un plaisir de varier ses activités. Si l’exercice de la médecine était le premier moteur qui m’a poussé dans cette voie, les trois missions que je dois assurer sont finalement très intriquées. Par exemple, je continue de remplir mon rôle d’enseignant – que je trouve très gratifiant - lorsque j’emmène avec moi des étudiants lors des visites de soin. » Il a choisi de se spécialiser dans les maladies neurologiques, et les étudie à travers le prisme de la génétique.
Histoire de famille ou vocation ?
« Au lycée déjà, j’étais très intéressé quand un professeur commençait à nous parler du cerveau, des neurones», se souvient-il. Il faut dire que la neurologie, c’est presque une histoire de famille : son oncle est neurologue et ses parents médecins tous les deux. Il entend souvent des histoires de patients et de pathologies et ce n’est pas pour lui déplaire. Devenir médecin ? Il y pense déjà. Mais il veut essayer de ne pas reproduire le schéma parental, alors, après le bac, il choisit les mathématiques, qui l’attirent aussi... Direction Henri IV à Paris, pour une classe prépa. Mais à l’issue de la première année, il prend une décision : il ira en médecine, et tant pis pour l’historique familial !
Des expériences étudiantes qui ouvrent des portes
A l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, un parcours sans anicroche l’amène jusqu’à l’internat. C’est le moment de choisir une spécialité : « Après un bref détour en médecine interne, et quelques hésitations, j’ai fait un premier stage en neurologie et je n’ai dès lors plus quitté cette discipline », raconte-t-il. La fac, qui a un partenariat avec L'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) d’Illkirch, lui offre la possibilité d’y passer un an pour se consacrer à la recherche en neuroscience : son expérience y pose les premiers jalons d’une collaboration qui perdure encore aujourd’hui. Quand il revient sur Strasbourg, il termine son parcours étudiant par un clinicat, en tant que chef de clinique dans le service de neurologie de l’hôpital de Hautepierre… le même service qui le recrutera quelques années plus tard, après qu’il ait étoffé son CV à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Trois métiers en un
Mathieu Anheim est professeur des universités - praticien hospitalier et travaille dans le service de neurologie de l’Hôpital de Hautepierre à Strasbourg. Il y partage son temps entre les soins aux patients, l’enseignement et la recherche. « Il est parfois difficile de tout mener de front, mais c’est aussi un plaisir de varier ses activités. Si l’exercice de la médecine était le premier moteur qui m’a poussé dans cette voie, les trois missions que je dois assurer sont finalement très intriquées. Par exemple, je continue de remplir mon rôle d’enseignant – que je trouve très gratifiant - lorsque j’emmène avec moi des étudiants lors des visites de soin. » Il a choisi de se spécialiser dans les maladies neurologiques, et les étudie à travers le prisme de la génétique.
Histoire de famille ou vocation ?
« Au lycée déjà, j’étais très intéressé quand un professeur commençait à nous parler du cerveau, des neurones», se souvient-il. Il faut dire que la neurologie, c’est presque une histoire de famille : son oncle est neurologue et ses parents médecins tous les deux. Il entend souvent des histoires de patients et de pathologies et ce n’est pas pour lui déplaire. Devenir médecin ? Il y pense déjà. Mais il veut essayer de ne pas reproduire le schéma parental, alors, après le bac, il choisit les mathématiques, qui l’attirent aussi... Direction Henri IV à Paris, pour une classe prépa. Mais à l’issue de la première année, il prend une décision : il ira en médecine, et tant pis pour l’historique familial !
Des expériences étudiantes qui ouvrent des portes
A l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, un parcours sans anicroche l’amène jusqu’à l’internat. C’est le moment de choisir une spécialité : « Après un bref détour en médecine interne, et quelques hésitations, j’ai fait un premier stage en neurologie et je n’ai dès lors plus quitté cette discipline », raconte-t-il. La fac, qui a un partenariat avec L'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) d’Illkirch, lui offre la possibilité d’y passer un an pour se consacrer à la recherche en neuroscience : son expérience y pose les premiers jalons d’une collaboration qui perdure encore aujourd’hui. Quand il revient sur Strasbourg, il termine son parcours étudiant par un clinicat, en tant que chef de clinique dans le service de neurologie de l’hôpital de Hautepierre… le même service qui le recrutera quelques années plus tard, après qu’il ait étoffé son CV à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Retour à la faculté de médecine de Strasbourg… mais côté prof cette fois ! Une certaine satisfaction pour Mathieu, qui aimerait participer au rayonnement de l’Université de Strasbourg, « une université très bien classée au niveau mondial » comme il le rappelle. Pour lui, le réseau Alumni pourrait être un outil de cette visibilité, et favoriser les collaborations à l’international et les échanges avec les étudiants.
Coraline Loiseau
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Mathieu Anheim : jongler entre soins, recherche et enseignement
2014-11-14 12:49:55
alumni.unistra.fr
https://alumni.unistra.fr/medias/image/1957995382667d2c4117134.png
2015-11-09 12:49:55
2015-08-25 12:10:28
Service Relations Alumni UNISTRA
Mathieu Anheim a grandi en Alsace, il y a étudié, et aujourd’hui il y exerce la médecine. Une vocation qui lui est venue très tôt et que les rencontres de ses années étudiantes n’ont fait que conforter.
Trois métiers en un
Mathieu Anheim est professeur des universités - praticien hospitalier et travaille dans le service de neurologie de l’Hôpital de Hautepierre à Strasbourg. Il y partage son temps entre les soins aux patients, l’enseignement et la recherche. « Il est parfois difficile de tout mener de front, mais c’est aussi un plaisir de varier ses activités. Si l’exercice de la médecine était le premier moteur qui m’a poussé dans cette voie, les trois missions que je dois assurer sont finalement très intriquées. Par exemple, je continue de remplir mon rôle d’enseignant – que je trouve très gratifiant - lorsque j’emmène avec moi des étudiants lors des visites de soin. » Il a choisi de se spécialiser dans les maladies neurologiques, et les étudie à travers le prisme de la génétique.
Histoire de famille ou vocation ?
« Au lycée déjà, j’étais très intéressé quand un professeur commençait à nous parler du cerveau, des neurones», se souvient-il. Il faut dire que la neurologie, c’est presque une histoire de famille : son oncle est neurologue et ses parents médecins tous les deux. Il entend souvent des histoires de patients et de pathologies et ce n’est pas pour lui déplaire. Devenir médecin ? Il y pense déjà. Mais il veut essayer de ne pas reproduire le schéma parental, alors, après le bac, il choisit les mathématiques, qui l’attirent aussi... Direction Henri IV à Paris, pour une classe prépa. Mais à l’issue de la première année, il prend une décision : il ira en médecine, et tant pis pour l’historique familial !
Des expériences étudiantes qui ouvrent des portes
A l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, un parcours sans anicroche l’amène jusqu’à l’internat. C’est le moment de choisir une spécialité : « Après un bref détour en médecine interne, et quelques hésitations, j’ai fait un premier stage en neurologie et je n’ai dès lors plus quitté cette discipline », raconte-t-il. La fac, qui a un partenariat avec L'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) d’Illkirch, lui offre la possibilité d’y passer un an pour se consacrer à la recherche en neuroscience : son expérience y pose les premiers jalons d’une collaboration qui perdure encore aujourd’hui. Quand il revient sur Strasbourg, il termine son parcours étudiant par un clinicat, en tant que chef de clinique dans le service de neurologie de l’hôpital de Hautepierre… le même service qui le recrutera quelques années plus tard, après qu’il ait étoffé son CV à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Retour à la faculté de médecine de Strasbourg… mais côté prof cette fois ! Une certaine satisfaction pour Mathieu, qui aimerait participer au rayonnement de l’Université de Strasbourg, « une université très bien classée au niveau mondial » comme il le rappelle. Pour lui, le réseau Alumni pourrait être un outil de cette visibilité, et favoriser les collaborations à l’international et les échanges avec les étudiants.
Coraline Loiseau
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