Jean-Yves Laluet : faire de la recherche de qualité au sein d'un poids lourd du bâtiment
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Après une école d’ingénieur en optique et une thèse sur les plasmons de surface, Jean-Yves Laluet prolonge désormais son attrait pour la recherche chez Saint-Gobain, le leader mondial du bâtiment et des matériaux de construction.
« Le bâtiment, ce n’est pas que le casque jaune et la truelle ! Il existe en amont un vrai travail de recherche », affirme Jean-Yves Laluet, responsable d’une plateforme de Recherche & Développement au centre de recherche de Saint-Gobain à Aubervilliers (93). Au départ, rien ne prédestinait le jeune homme à une telle orientation professionnelle. C’est durant une classe préparatoire maths sup maths spé que Jean-Yves se découvre des affinités pour l'optique et décide d’intégrer l'Institut d'Optique, une école d’ingénieur en physique à Palaiseau (77). En dernière année, il ressort enchanté d’un stage effectué dans le laboratoire des Nanostructures de l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires (ISIS) de l'Université de Strasbourg. « Outre une équipe intéressante, j’y ai trouvé une thématique émergente et motivante et des outils de nanofabrication rares en milieu universitaire. » C’est tout naturellement que, son diplôme d'ingénieur en poche, ce strasbourgeois d’origine revient dans sa ville pour y mener une thèse sur le thème des plasmons de surface.
Attiré par la recherche dans le milieu industriel, il postule ensuite chez Saint-Gobain Recherche. « J'avais envie de faire quelque chose en phase avec les besoins des consommateurs. » Le verre, domaine d’activité historique du groupe, constitue ses premières armes professionnelles : verre éclairant avec sources LED (diode électroluminescente) intégrées, système d'affichage incorporé au verre du pare-brise des voitures et substrats pour OLED (diode électroluminescente organique) sont les premiers projets sur lesquels travaille le jeune ingénieur de recherche. Depuis, ses fonctions ont changé et Jean-Yves supervise un groupement de projets transverses appliqués aux produits pour la construction.
L’innovation industrielle, un moteur au quotidien
Présent dans 64 pays, le groupe Saint-Gobain affiche la volonté de devenir le leader mondial de l’habitat durable et inscrit la recherche au cœur de sa stratégie. Les défis en matière d'environnement et de performance énergétique ne manquent pas pour Jean-Yves. « Ici, j'apporte mes compétences scientifiques et techniques pour inventer et produire les matériaux de l'habitat de demain, pour toujours plus de confort thermique, acoustique et visuel, et une meilleure qualité de l'air des bâtiments. » Mais créer une innovation de rupture implique parfois des changements de mentalités dans la production, le marketing ou la distribution des produits. Savoir bien gérer son projet, présenter et valoriser son travail, être force de persuasion et capable de prise du recul sont des outils développés lors du doctorat qui s’avèrent alors très utiles.
Au quotidien, Jean-Yves s’épanouit totalement chez Saint-Gobain. Plusieurs pistes d’évolution professionnelle lui sont d’ores et déjà ouvertes : poursuivre en recherche, avec la conviction de ne jamais s’ennuyer, évoluer vers la production ou le marketing, ou vivre une expérience professionnelle à l'international.
Sa participation au réseau Alumni, il la conçoit à deux niveaux : professionnellement, pour nouer des partenariats avec des industries et l'Université de Strasbourg, et personnellement, pour partager son expérience du monde industriel et lever certaines inquiétudes. « Un étudiant en fin de thèse se pose beaucoup de questions dont une très fréquente : une fois dans le monde industriel, me sera-t-il toujours possible de faire de la recherche ? Ma réponse est oui. Trouver des industriels où l'on mène un travail de recherche de qualité est possible. »
Véronique Meder
« Le bâtiment, ce n’est pas que le casque jaune et la truelle ! Il existe en amont un vrai travail de recherche », affirme Jean-Yves Laluet, responsable d’une plateforme de Recherche & Développement au centre de recherche de Saint-Gobain à Aubervilliers (93). Au départ, rien ne prédestinait le jeune homme à une telle orientation professionnelle. C’est durant une classe préparatoire maths sup maths spé que Jean-Yves se découvre des affinités pour l'optique et décide d’intégrer l'Institut d'Optique, une école d’ingénieur en physique à Palaiseau (77). En dernière année, il ressort enchanté d’un stage effectué dans le laboratoire des Nanostructures de l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires (ISIS) de l'Université de Strasbourg. « Outre une équipe intéressante, j’y ai trouvé une thématique émergente et motivante et des outils de nanofabrication rares en milieu universitaire. » C’est tout naturellement que, son diplôme d'ingénieur en poche, ce strasbourgeois d’origine revient dans sa ville pour y mener une thèse sur le thème des plasmons de surface.
Attiré par la recherche dans le milieu industriel, il postule ensuite chez Saint-Gobain Recherche. « J'avais envie de faire quelque chose en phase avec les besoins des consommateurs. » Le verre, domaine d’activité historique du groupe, constitue ses premières armes professionnelles : verre éclairant avec sources LED (diode électroluminescente) intégrées, système d'affichage incorporé au verre du pare-brise des voitures et substrats pour OLED (diode électroluminescente organique) sont les premiers projets sur lesquels travaille le jeune ingénieur de recherche. Depuis, ses fonctions ont changé et Jean-Yves supervise un groupement de projets transverses appliqués aux produits pour la construction.
L’innovation industrielle, un moteur au quotidien
Présent dans 64 pays, le groupe Saint-Gobain affiche la volonté de devenir le leader mondial de l’habitat durable et inscrit la recherche au cœur de sa stratégie. Les défis en matière d'environnement et de performance énergétique ne manquent pas pour Jean-Yves. « Ici, j'apporte mes compétences scientifiques et techniques pour inventer et produire les matériaux de l'habitat de demain, pour toujours plus de confort thermique, acoustique et visuel, et une meilleure qualité de l'air des bâtiments. » Mais créer une innovation de rupture implique parfois des changements de mentalités dans la production, le marketing ou la distribution des produits. Savoir bien gérer son projet, présenter et valoriser son travail, être force de persuasion et capable de prise du recul sont des outils développés lors du doctorat qui s’avèrent alors très utiles.
Au quotidien, Jean-Yves s’épanouit totalement chez Saint-Gobain. Plusieurs pistes d’évolution professionnelle lui sont d’ores et déjà ouvertes : poursuivre en recherche, avec la conviction de ne jamais s’ennuyer, évoluer vers la production ou le marketing, ou vivre une expérience professionnelle à l'international.
Sa participation au réseau Alumni, il la conçoit à deux niveaux : professionnellement, pour nouer des partenariats avec des industries et l'Université de Strasbourg, et personnellement, pour partager son expérience du monde industriel et lever certaines inquiétudes. « Un étudiant en fin de thèse se pose beaucoup de questions dont une très fréquente : une fois dans le monde industriel, me sera-t-il toujours possible de faire de la recherche ? Ma réponse est oui. Trouver des industriels où l'on mène un travail de recherche de qualité est possible. »
Véronique Meder
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Jean-Yves Laluet : faire de la recherche de qualité au sein d'un poids lourd du bâtiment
2014-04-11 12:30:42
alumni.unistra.fr
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2015-11-09 12:30:42
2015-08-21 11:36:14
Service Relations Alumni UNISTRA
Après une école d’ingénieur en optique et une thèse sur les plasmons de surface, Jean-Yves Laluet prolonge désormais son attrait pour la recherche chez Saint-Gobain, le leader mondial du bâtiment et des matériaux de construction.
« Le bâtiment, ce n’est pas que le casque jaune et la truelle ! Il existe en amont un vrai travail de recherche », affirme Jean-Yves Laluet, responsable d’une plateforme de Recherche & Développement au centre de recherche de Saint-Gobain à Aubervilliers (93). Au départ, rien ne prédestinait le jeune homme à une telle orientation professionnelle. C’est durant une classe préparatoire maths sup maths spé que Jean-Yves se découvre des affinités pour l'optique et décide d’intégrer l'Institut d'Optique, une école d’ingénieur en physique à Palaiseau (77). En dernière année, il ressort enchanté d’un stage effectué dans le laboratoire des Nanostructures de l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires (ISIS) de l'Université de Strasbourg. « Outre une équipe intéressante, j’y ai trouvé une thématique émergente et motivante et des outils de nanofabrication rares en milieu universitaire. » C’est tout naturellement que, son diplôme d'ingénieur en poche, ce strasbourgeois d’origine revient dans sa ville pour y mener une thèse sur le thème des plasmons de surface.
Attiré par la recherche dans le milieu industriel, il postule ensuite chez Saint-Gobain Recherche. « J'avais envie de faire quelque chose en phase avec les besoins des consommateurs. » Le verre, domaine d’activité historique du groupe, constitue ses premières armes professionnelles : verre éclairant avec sources LED (diode électroluminescente) intégrées, système d'affichage incorporé au verre du pare-brise des voitures et substrats pour OLED (diode électroluminescente organique) sont les premiers projets sur lesquels travaille le jeune ingénieur de recherche. Depuis, ses fonctions ont changé et Jean-Yves supervise un groupement de projets transverses appliqués aux produits pour la construction.
L’innovation industrielle, un moteur au quotidien
Présent dans 64 pays, le groupe Saint-Gobain affiche la volonté de devenir le leader mondial de l’habitat durable et inscrit la recherche au cœur de sa stratégie. Les défis en matière d'environnement et de performance énergétique ne manquent pas pour Jean-Yves. « Ici, j'apporte mes compétences scientifiques et techniques pour inventer et produire les matériaux de l'habitat de demain, pour toujours plus de confort thermique, acoustique et visuel, et une meilleure qualité de l'air des bâtiments. » Mais créer une innovation de rupture implique parfois des changements de mentalités dans la production, le marketing ou la distribution des produits. Savoir bien gérer son projet, présenter et valoriser son travail, être force de persuasion et capable de prise du recul sont des outils développés lors du doctorat qui s’avèrent alors très utiles.
Au quotidien, Jean-Yves s’épanouit totalement chez Saint-Gobain. Plusieurs pistes d’évolution professionnelle lui sont d’ores et déjà ouvertes : poursuivre en recherche, avec la conviction de ne jamais s’ennuyer, évoluer vers la production ou le marketing, ou vivre une expérience professionnelle à l'international.
Sa participation au réseau Alumni, il la conçoit à deux niveaux : professionnellement, pour nouer des partenariats avec des industries et l'Université de Strasbourg, et personnellement, pour partager son expérience du monde industriel et lever certaines inquiétudes. « Un étudiant en fin de thèse se pose beaucoup de questions dont une très fréquente : une fois dans le monde industriel, me sera-t-il toujours possible de faire de la recherche ? Ma réponse est oui. Trouver des industriels où l'on mène un travail de recherche de qualité est possible. »
Véronique Meder
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