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Florence Danner, ambassadrice du réseau Alumni au Congo, spécialiste des communications aux Nations Unies

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01.27.2017

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Strasbourg the europtimist, en partenariat avec le réseau Alumni de l'Université de Strasbourg, vous propose une série de témoignages d'anciens diplômés strasbourgeois qui se sont installés à l'étranger.  Découvrez le parcours de Florence Danner, ambassadrice du réseau Alumni au Congo, spécialiste des communications aux Nations Unies.

A mon arrivée à Brazzaville, je me suis dit : « Il ne doit pas encore exister d’ambassadeurs Alumni ici, je me lance ! », raconte Florence Danner, notre ambassadrice en République du Congo et spécialiste des communications pour l'Organisation des Nations Unies.

Titulaire d’un master de communication scientifique à l’Université de Strasbourg, Florence a commencé par faire un stage chez Pfizer à Paris, avant de s'expatrier au Canada. « En travaillant pour ce grand groupe américain, je me suis rendue compte que l’anglais était indispensable pour ma carrière, et j’ai voulu l’améliorer rapidement en partant à l’étranger », explique-t-elle. Ce n’est qu’après quelques années passées entre Toronto, Québec et Montréal, et une expérience de quatre ans en communication de la santé publique, qu’elle a souhaité travailler pour les Nations Unies.
 

L’Afrique, elle l’avait dans la tête depuis ses études à Strasbourg. « Je suis allée au Burkina Faso pour un projet de four solaire que nous avons monté à l’université. Nous étions quatre à partir pour ce projet réalisé avec l’Amicale des Sciences. Nous avons travaillé avec des enseignants de notre université et de celle de Ouagadougou et l’association Pogbi. C’était une formidable expérience qui m’a permis de m’intéresser aux problématiques, très complexes, du développement. Sans cette première expérience, c’est certain que je ne vivrais pas en Afrique aujourd’hui ! »

Pour Florence, ses engagements étudiants qui ont façonné son parcours et ont été déterminants pour sa carrière. « J’ai notamment été vice-présidente extérieure à l’AFGES et chargée de mission vie étudiante à l’université. Ça m’a permis d’apprendre à parler en public, de négocier avec des responsables, de mener des plaidoyers et de faire preuve de diplomatie, ce qui me sert énormément dans mon travail aujourd’hui, affirme-t-elle. Toutes les compétences que j’ai acquises à travers mes implications d’étudiantes, je les utilise tous les jours. A l’Université de Strasbourg, je me suis épanouie et suis devenue la personne que je suis».

Au Canada, Florence s’est aussi engagée dans de nombreuses associations dont Oxfam International. Grâce son expérience professionnelle et à son implication, elle a obtenu le poste de volontaire spécialiste des communications pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). « Mes journées sont complètement folles, explique-t-elle en riant, il y a toujours un nouveau défi ! Je gère toute la communication du bureau du PNUD et une partie de la coordination de la communication avec les autres agences des Nation Unies. Ce qui me plaît particulièrement, c’est la diversité de mes tâches. Je travaille sur des thématiques très différentes, comme la gouvernance, le VIH, l’environnement, le genre… Un chapeau très large avec énormément de responsabilités et beaucoup de pression, mais c’est très épanouissant ! »

En dehors de son travail, Florence a également dû s’adapter à son nouvel environnement, très différent de celui où elle agrandit. « J’aime vivre dans ce pays si différent de ce que j’ai connu auparavant et découvrir une toute nouvelle culture. Au départ, j’habitais à Poto-Poto, un quartier multiculturel et très animé que j’aimais beaucoup, décrit-elle, aujourd’hui, je vis au Plateau des 15 ans. C’est quartier agréable à vivre, mais le hic c’est que l’eau ne coule au robinet que très rarement ». Et en effet, à Brazzaville, la capitale du pays, les coupures d’électricité ou d’eau sont fréquentes et seules les rues principales sont asphaltées. Le pays est magnifique et très peu touristique, Florence profite de temps libre pour découvrir les villages et des paysages à couper le souffle : « Je suis partie observer les gorilles dans leur habitat naturel, c’était très impressionnant et un peu apeurant d’être sur leur territoire. En pleine la jungle, on se sent tout petit ».

Maintenant qu’elle connaît bien le Congo, Florence souhaite pouvoir aider les nouveaux arrivants, et c’est en partie pour cette raison qu’elle a souhaité devenir ambassadrice du réseau Alumni. « Je vois le réseau comme un service d’entraide. Je trouve qu’il est très important pour quelqu’un qui n’a pas l’expérience d’un pays de pouvoir contacter une personne qui est déjà sur place. C’est primordial de prendre des renseignements avant d’y arriver, surtout pour un pays comme le Congo ! », conclut-elle.

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L’Afrique, elle l’avait dans la tête depuis ses études à Strasbourg. « Je suis allée au Burkina Faso pour monter un projet de four solaire avec l’université et l'Amicale des Sciences. Nous avons travaillé avec des enseignants de notre université, de celle de Ouagadougou et de l’association Pogbi. C’était une formidable expérience qui m’a permis de m’intéresser aux problématiques, très complexes, du développement. Sans cette première expérience,  je ne vivrais pas en Afrique aujourd’hui ! »

Pour Florence, il est clair que ses engagements étudiants ont façonné son parcours et été déterminants pour sa carrière. « A l’Université de Strasbourg, je me suis épanouie et suis devenue la personne que je suis ! J’ai notamment occupé les fonctions de vice-présidente extérieure à l’AFGES et de chargée de mission vie étudiante à l’université, et cela m’a permis d’apprendre à parler en public, de négocier avec des responsables, de mener des plaidoyers, mais aussi de faire preuve de diplomatie. Cela me sert énormément dans mon travail aujourd’hui, affirme-t-elle.

Au Canada, Florence s’est aussi engagée dans de nombreuses associations dont Oxfam International. Grâce à son expérience professionnelle et à son implication, elle occupe à présent le poste de volontaire spécialiste des communications pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). « Mes journées sont complètement folles, explique-t-elle en riant, et il y a chaque jour un nouveau défi ! Je gère la communication du bureau du PNUD et une partie de la coordination de la communication avec les autres agences des Nation Unies. Ce qui me plaît particulièrement, c’est la diversité de mes tâches. Je travaille sur des thématiques très différentes, comme la gouvernance, le VIH, l’environnement, le genre… Un chapeau très large avec énormément de responsabilités et de pression, mais c’est très épanouissant ! »

En dehors de son travail, Florence a également dû s’adapter à son nouvel environnement. « J’aime vivre dans ce pays si différent de ce que j’ai connu auparavant et découvrir une toute nouvelle culture. Au départ, j’habitais à Poto-Poto, un quartier multiculturel très animé que j’aimais beaucoup, décrit-elle, aujourd’hui, je vis au Plateau des 15 ans. Un quartier agréable à vivre, même si l’eau du robinet ne coule que très rarement ! ». Et en effet, à Brazzaville, la capitale du pays, les coupures d’électricité ou d’eau sont fréquentes et seules les rues principales sont asphaltées. Le pays est magnifique et très peu touristique, Florence profite de son temps libre pour découvrir les villages et des paysages à couper le souffle : « Je suis partie observer les gorilles dans leur habitat naturel, c’était très impressionnant et un peu apeurant d’être sur leur territoire. En pleine jungle, on se sent toute petite ».

Maintenant qu’elle connaît bien le Congo, Florence souhaite pouvoir aider les nouveaux arrivants, et c’est en partie pour cette raison qu’elle a souhaité devenir ambassadrice du réseau Alumni. « Je vois le réseau comme un service d’entraide. Je trouve qu’il est très important pour quelqu’un qui n’a pas l’expérience d’un lieu de pouvoir contacter une personne qui est déjà sur place. C’est primordial de prendre des renseignements avant d’y arriver, surtout pour un pays comme le Congo ! », conclut-elle.

Mathilde Hubert

 
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