Cécile Gastaud, technicienne relevés vibratoire et équilibrage, Équilibrage industriel – ATEM : Good vibes dans l'industrie
Diplômée de l'IUT Louis Pasteur en génie industriel et maintenance et de l'école d'ingénieur papetier à Grenoble, Cécile Gastaud mesure les vibrations des machines industrielles chez ses clients et les équilibre. Un métier de technicien sur le terrain qui l'épanouit davantage que celui d'ingénieur.
« Je suis diplômée ingénieure mais je préfère mon métier actuel, car je suis sur le terrain. C'est très riche, je me rends chez mes clients dans des secteurs d'activité très diversifiés : métallurgie, chimie, pétrochimie, énergie... Je peux par exemple réaliser des mesures dans une centrale hydraulique ou sur des remontées mécaniques de ski. J'ai des challenges et je ne connais pas la routine » explique la jeune femme, technicienne chez Equilibrage industriel – Atem, à Grenoble.
Pour ses clients industriels, elle mesure les vibrations des machines tournantes (moteurs, compresseurs, pompes, ventilateurs...) grâce à des capteurs, analyse les données et rédige les rapports, dans le cadre de leur surveillance et de leur maintenance. Le cas échéant, elle rééquilibre les pièces à l'intérieur des machines.
Maintenance industrielle
C'est un métier qu'elle exerce depuis 2017, et depuis janvier 2019 dans cette entreprise. Il est tout-à-fait en lien avec son DUT en génie industriel et maintenance, obtenu à l'IUT Louis Pasteur de Schiltigheim en 2012. Elle garde un « très bon souvenir » de ces années, en particulier de ses enseignants « très pédagogues et compétents », de la cohésion de sa promotion et d'un éventail d'enseignements de qualité et très variés : électrotechnique, mécanique, automatisme, thermique...
Avec dix camarades et grâce au partenariat d'un de ses enseignants avec les universités canadiennes, elle a pu réaliser son stage de deuxième année au Canada. A Québec, chez Krispy Kernels, au service de l'emballage et du conditionnement, elle a perfectionné le logiciel de maintenance et organisé le plan de maintenance prédictive de l'usine.
Avec ses bons résultats, elle a poursuivi ensuite en école d'ingénieur, Grenoble INP Pagora, spécialisée dans dans l'industrie papetière. Après deux années d'apprentissage, son stage de fin d'études dans un laboratoire du CNRS et son diplôme en 2016, elle ne trouve pourtant pas de poste comme ingénieur. « Vous n'avez pas d'expérience » lui disait-on.
Et tant mieux, car sa mission de technicienne, en prise avec le terrain et les machines, lui convient davantage. Elle se sent bien dans son métier et pense évoluer dans ce domaine. « Restez motivés et n’arrêtez jamais d’apprendre » recommande-t-elle aux plus jeunes.
Propos recueillis par Stéphanie Robert
Légende : Cécile Gastaud réalise des mesures vibratoires sur un palier de centrale hydroélectrique
Comments0
Please log in to see or add a comment
Suggested Articles