Carine Germond partage ses conseils en carrière universitaire internationale
Son parcours
Aujourd’hui professeur d’études européennes à la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) - Alumna de l’Ecole doctorale en histoire contemporaine et ambassadrice Alumni en Norvège
enseignement 50% - recherche 50%
historienne de formation, cursus de germaniste
parcours pluridisciplinaire et international (Allemagne, USA, France, Pays-Bas, Florence, Grande Bretagne, Pays-Bas, Norvège)
Ses conseils
Réseautage
En France, on reste souvent dans son réseau franco-français ; lorsque l’on s’expatrie, on peut rapidement perdre cette base. Donc si l’on veut une carrière centrée sur la France, 1 ou 2 expériences à l’international c’est suffisant !
Sinon, un réseau international se travaille selon les mêmes principes avec plus de distance à parcourir pour les événements ; il faut donc s’installer de préférence où se concentre la discipline, souvent en Europe.
International
Il faut avoir un peu le goût de l'aventure et avoir envie de sortir des sentiers battus, chercher et saisir les opportunités
Il y a des aspects négatifs à la vie à l’étranger mais ils sont surpassés par les aspects agréables !
On ne sait jamais si ça va prendre ; parfois il y a de pays où l'on se sent rapidement dans son élément et d'autres où ça demande plus de temps.
Les relations longue distance ne fonctionnent pas, il faut aussi réfléchir en englobant sa vie privée (accord et envie du conjoint, des enfants, recherche d'emploi du conjoint, etc.)
Pour s’intégrer, il est important d’apprendre la langue (au moins les basiques). Il existe des réseaux de socialisation pour les étrangers, mais veillez à ne pas rester dans une « bulle internationale ».
Les déménagements ne sont pas toujours faciles en terme de logistique, de papiers, recherche de logement ; parfois il y a un soutien plus ou moins fort de l'employeur, très appréciable.
Norvège
Quand on aime la nature et les activités extérieures, la Norvège c'est idéal !
Connaître l'une des langues nordiques permet de comprendre rapidement les autres (danois, norvégien, suédois), même s’il est difficile d'avoir des relations avec les locaux (outre l’ouverture culturelle).
La manière de traiter les désaccords/conflits entre collègues est totalement différente par rapport aux autres pays.
Tentez l'expérience, c’est très enrichissant ! On se forge des compétences multiculturelles qui sont recherchées car on vit de plus en plus dans des organisations mondialisées.
Propos recueillis lors des RDV virtuels le 25/06/2020
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