Benjamin Bohn, directeur du studio RVX, Islande
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Jeux vidéo et réalité augmentée en Islande
Benjamin Bohn a un parcours atypique. Il est entré dans le monde des jeux vidéo par l’écriture, compétence acquise au CUEJ de Strasbourg (Centre universitaire d’enseignement du journalisme). Islandais d’adoption, il dirige aujourd’hui un studio d’effets spéciaux et de réalité augmentée pour le cinéma.
Derrière les effets spéciaux de films comme Harry Potter ou Sherlock Holmes, figurez-vous qu’on trouve Benjamin Bohn en chef d’orchestre. Il dirige un studio islandais, RVX, qui produit des modèles 3D et des effets visuels pour le cinéma et la télévision. Cela concerne autant des productions internationales qu’islandaises, des films que des séries. « Par exemple, pour le film Everest, nous avons recréé tout le massif, les conditions climatiques (neige, vent…), les environnements locaux » explique-t-il.
Le studio existe depuis 2008. Depuis 2016, il dirige l’équipe de 12 personnes. Il s’entoure également de freelances spécialisés, l’équipe peut ainsi réunir jusqu’à 40 personnes autour d’un projet.
Sa mission consiste donc à manager l’équipe, gérer le projet, le budget, les relations avec le client et le producteur, recruter… Un métier riche en variété et « assez imprévisible, ce qui amène du stress et de l’anxiété si les échéances sont courtes, mais c’est aussi ce qui est intéressant ». Il est également stimulé par ses collaborateurs, à la fois créatifs et techniques. « Travailler avec des personnes talentueuses, qui ont beaucoup d’ambition en matière de connaissances et de progrès, est très gratifiant » dit-il.
Du journalisme parisien aux nouvelles technologies islandaises
Rien ne prédestinait ce diplômé d’un DUT de génie mécanique (Metz) et du CUEJ de Strasbourg à cette carrière dans l’univers virtuel. Et pourtant son parcours est très cohérent. Il a choisi la mécanique par attrait pour la technique, puis le journalisme pour satisfaire sa grande curiosité. Après son diplôme en 1995, il est parti en coopération un an au centre culturel français d’Istanbul. Il a ensuite fait ses premières armes comme pigiste dans les médias, notamment pour Radio France. Il a présenté Info trafic, des matinales, des flashes sur FIP, réalisé des reportages pour les locales…
Las de Paris et du fonctionnement des médias, désireux de découvrir autre chose, il décide de (presque) tout quitter pour s’installer en Islande en 1999, avec sa compagne, Islandaise rencontrée au CUEJ. Il entre dans le monde des jeux vidéo par ses qualités d’écriture, pour écrire le contenu et les scripts de jeux éducatifs au sein d’une start up (3-Plus). Au fil des ans, il devient manager de projet, puis de produits, avant de diriger une équipe de créatifs pour le studio de jeux vidéo CCP, l’éditeur de Eve online, bien connu des amateurs.
"Se laisser guider par le vent"
Il conseille aux étudiants de vivre une expérience dans un pays étranger. « Etre ainsi livré à moi-même m’a ouvert les yeux » dit-il. Selon lui, il ne faut pas non plus s’enfermer dans une voie trop étroite. « Les études ne déterminent pas la vie entière. Il faut parfois prendre le risque de tourner la page et de laisser des choses derrière soi pour découvrir d’autres voies. Les compétences sont transmissibles, on peut toujours les réutiliser et les transférer dans un autre domaine. Nous sommes constamment en train de construire notre expérience. Il faut parfois se laisser guider par le vent… »
Stéphanie Robert
Benjamin Bohn a un parcours atypique. Il est entré dans le monde des jeux vidéo par l’écriture, compétence acquise au CUEJ de Strasbourg (Centre universitaire d’enseignement du journalisme). Islandais d’adoption, il dirige aujourd’hui un studio d’effets spéciaux et de réalité augmentée pour le cinéma.
Derrière les effets spéciaux de films comme Harry Potter ou Sherlock Holmes, figurez-vous qu’on trouve Benjamin Bohn en chef d’orchestre. Il dirige un studio islandais, RVX, qui produit des modèles 3D et des effets visuels pour le cinéma et la télévision. Cela concerne autant des productions internationales qu’islandaises, des films que des séries. « Par exemple, pour le film Everest, nous avons recréé tout le massif, les conditions climatiques (neige, vent…), les environnements locaux » explique-t-il.
Le studio existe depuis 2008. Depuis 2016, il dirige l’équipe de 12 personnes. Il s’entoure également de freelances spécialisés, l’équipe peut ainsi réunir jusqu’à 40 personnes autour d’un projet.
Sa mission consiste donc à manager l’équipe, gérer le projet, le budget, les relations avec le client et le producteur, recruter… Un métier riche en variété et « assez imprévisible, ce qui amène du stress et de l’anxiété si les échéances sont courtes, mais c’est aussi ce qui est intéressant ». Il est également stimulé par ses collaborateurs, à la fois créatifs et techniques. « Travailler avec des personnes talentueuses, qui ont beaucoup d’ambition en matière de connaissances et de progrès, est très gratifiant » dit-il.
Du journalisme parisien aux nouvelles technologies islandaises
Rien ne prédestinait ce diplômé d’un DUT de génie mécanique (Metz) et du CUEJ de Strasbourg à cette carrière dans l’univers virtuel. Et pourtant son parcours est très cohérent. Il a choisi la mécanique par attrait pour la technique, puis le journalisme pour satisfaire sa grande curiosité. Après son diplôme en 1995, il est parti en coopération un an au centre culturel français d’Istanbul. Il a ensuite fait ses premières armes comme pigiste dans les médias, notamment pour Radio France. Il a présenté Info trafic, des matinales, des flashes sur FIP, réalisé des reportages pour les locales…
Las de Paris et du fonctionnement des médias, désireux de découvrir autre chose, il décide de (presque) tout quitter pour s’installer en Islande en 1999, avec sa compagne, Islandaise rencontrée au CUEJ. Il entre dans le monde des jeux vidéo par ses qualités d’écriture, pour écrire le contenu et les scripts de jeux éducatifs au sein d’une start up (3-Plus). Au fil des ans, il devient manager de projet, puis de produits, avant de diriger une équipe de créatifs pour le studio de jeux vidéo CCP, l’éditeur de Eve online, bien connu des amateurs.
"Se laisser guider par le vent"
Il conseille aux étudiants de vivre une expérience dans un pays étranger. « Etre ainsi livré à moi-même m’a ouvert les yeux » dit-il. Selon lui, il ne faut pas non plus s’enfermer dans une voie trop étroite. « Les études ne déterminent pas la vie entière. Il faut parfois prendre le risque de tourner la page et de laisser des choses derrière soi pour découvrir d’autres voies. Les compétences sont transmissibles, on peut toujours les réutiliser et les transférer dans un autre domaine. Nous sommes constamment en train de construire notre expérience. Il faut parfois se laisser guider par le vent… »
Stéphanie Robert
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Benjamin Bohn, directeur du studio RVX, Islande
2017-03-31 13:22:03
alumni.unistra.fr
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2019-10-11 13:22:03
2017-03-31 09:55:44
Service Relations Alumni UNISTRA
Jeux vidéo et réalité augmentée en IslandeBenjamin Bohn a un parcours atypique. Il est entré dans le monde des jeux vidéo par l’écriture, compétence acquise au CUEJ de Strasbourg (Centre universitaire d’enseignement du journalisme). Islandais d’adoption, il dirige aujourd’hui un studio d’effets spéciaux et de réalité augmentée pour le cinéma.Derrière les effets spéciaux de films comme Harry Potter ou Sherlock Holmes, figurez-vous qu’on trouve Benjamin Bohn en chef d’orchestre. Il dirige un studio islandais, RVX, qui produit des modèles 3D et des effets visuels pour le cinéma et la télévision. Cela concerne autant des productions internationales qu’islandaises, des films que des séries. « Par exemple, pour le film Everest, nous avons recréé tout le massif, les conditions climatiques (neige, vent…), les environnements locaux » explique-t-il.Le studio existe depuis 2008. Depuis 2016, il dirige l’équipe de 12 personnes. Il s’entoure également de freelances spécialisés, l’équipe peut ainsi réunir jusqu’à 40 personnes autour d’un projet.Sa mission consiste donc à manager l’équipe, gérer le projet, le budget, les relations avec le client et le producteur, recruter… Un métier riche en variété et « assez imprévisible, ce qui amène du stress et de l’anxiété si les échéances sont courtes, mais c’est aussi ce qui est intéressant ». Il est également stimulé par ses collaborateurs, à la fois créatifs et techniques. « Travailler avec des personnes talentueuses, qui ont beaucoup d’ambition en matière de connaissances et de progrès, est très gratifiant » dit-il.Du journalisme parisien aux nouvelles technologies islandaisesRien ne prédestinait ce diplômé d’un DUT de génie mécanique (Metz) et du CUEJ de Strasbourg à cette carrière dans l’univers virtuel. Et pourtant son parcours est très cohérent. Il a choisi la mécanique par attrait pour la technique, puis le journalisme pour satisfaire sa grande curiosité. Après son diplôme en 1995, il est parti en coopération un an au centre culturel français d’Istanbul. Il a ensuite fait ses premières armes comme pigiste dans les médias, notamment pour Radio France. Il a présenté Info trafic, des matinales, des flashes sur FIP, réalisé des reportages pour les locales…Las de Paris et du fonctionnement des médias, désireux de découvrir autre chose, il décide de (presque) tout quitter pour s’installer en Islande en 1999, avec sa compagne, Islandaise rencontrée au CUEJ. Il entre dans le monde des jeux vidéo par ses qualités d’écriture, pour écrire le contenu et les scripts de jeux éducatifs au sein d’une start up (3-Plus). Au fil des ans, il devient manager de projet, puis de produits, avant de diriger une équipe de créatifs pour le studio de jeux vidéo CCP, l’éditeur de Eve online, bien connu des amateurs."Se laisser guider par le vent"Il conseille aux étudiants de vivre une expérience dans un pays étranger. « Etre ainsi livré à moi-même m’a ouvert les yeux » dit-il. Selon lui, il ne faut pas non plus s’enfermer dans une voie trop étroite. « Les études ne déterminent pas la vie entière. Il faut parfois prendre le risque de tourner la page et de laisser des choses derrière soi pour découvrir d’autres voies. Les compétences sont transmissibles, on peut toujours les réutiliser et les transférer dans un autre domaine. Nous sommes constamment en train de construire notre expérience. Il faut parfois se laisser guider par le vent… »Stéphanie Robert
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