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Florence Munch et Ravi Caussy partagent leurs expériences professionnelles en France et à l’étranger

Entraide

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11/12/2020


Oser sortir de sa zone de confort, ne pas se limiter et se faire plaisir avant tout !


Parcours 

Ravi : en parallèle des études en droit des affaires à Strasbourg et en Auvergne, Ravi profite de la vie estudiantine. Il préside l'amicale des étudiant en droit. Il a été le premier VP étudiant à l'Université Robert Schuman. Cette expérience lui a permis de révéler des capacités d'implication et d'expression, lors d’interventions en amphi par exemple. Ces relations avec les autres, lui ont permis d'avoir des responsabilités, de négocier, de gérer des équipes.

Son parcours n'a pas été rectiligne et a expérimenté plusieurs domaines dans ses affaires, pour lesquelles il utilise encore aujourd’hui le contenu de sa formation académique. Son CV mentionne une carrière multiple, en droit des affaires, assurance, banque, immobilier, mais également en tant que formateur. Il s’installe sur Lyon en 2002 et décide vers ses 30 ans de créer sa société qui s'occupe de l'accompagnement dans le domaine des finances personnelles. 

Florence, un parcours en deux temps : d’abord une formation en LEA à Metz et des expériences professionnelles dans l’hôtellerie, le commerce-export, administration et la banque au Luxembourg puis un poste d’assistante de direction avec d’encadrement et de gestion commerciale en France. Dans un 2nd temps, une reprise d’études à l’Unistra dans le domaine de l’ingénierie de la formation en formation continue, un cursus qu’elle a adoré pour ses intervenants académiques et professionnels. S’en suivent plusieurs postes en ingénierie pédagogique, notamment en tant que conseillère à la CCI d’Alsace, jusqu’au poste actuel de Professeure de FLE chez Berlitz en Suisse.


Astuces recrutement / emploi

Florence indique qu'en Suisse de nombreuses opportunités existent. C’est un pays très dynamique sur le plan économique et professionnel. Florence indique aussi qu'il faut se faire plaisir avant tout !

Pour Ravi, l'intermédiation bancaire est en train de se développer y compris dans le domaine de l'assurance et de l'immobilier même si la crise a impacté également ces secteurs.  Ces métiers se digitalisent complètement et ceux qui se digitalisent commercialement emportent les marchés. Il est confiant dans l'avenir car les relations clients tissées sont travaillées avec le temps et de bonne qualité. Le parcours universitaire permet de s'approprier les savoirs académiques mais ne suffisent pas, c'est ce que l’on en fera qui décidera du recrutement futur. 


Conseils 

Au sujet de l’étranger et de l’interculturalité : 

Florence voit son départ en Suisse comme un nouveau défi car elle ne parle pas allemand. La Suisse un pays est très différent en termes de culture. Il faut être réactif et savoir d'adapter et rester ouvert sans se perdre. Garder à l'esprit ce que l'on a envie de faire. Elle s'épanouit car elle est face à un public étranger, des adultes de toutes nationalités et de toutes les cultures. Elle travaille sur mesure et selon les attentes de ses apprenants. Basée à Bern, elle va aussi à Zurich ou à Lausanne et chaque fois la culture change.

Ravi a également vécu aux Etats-Unis. En suivant son épouse (elle aussi étudiante à l’Unistra, en Médecine) c’était l’occasion d’expérimenter une immersion totale. Il a fallu faire preuve d’agilité et d’adaptation, deux compétences transposables aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle, face au défi de l’interculturalité.


 Au sujet de leur métier de formateur :

Pour Ravi, il considère qu'il faut oser et sortir de sa zone de confort et ne pas se limiter. Il a créé son entreprise à 30 ans alors qu'il aurait pu le faire, selon lui, après son départ de la fac. C'est seulement lorsqu'il l'a décidé que plus rien ne pouvait l'arrêter. Il a eu besoin d'un temps de maturation. Il considère que l'on avance d'expérience en expérience. Il forme des banquiers, des notaires, des financiers aux savoir-être (softskills), car il un autre regard et change la perspective. Par exemple pour l'institut de la Banque, il intervient en tant que référent pour les courtiers en matière de crédit, d'assurance par exemple. Il a été sollicité par un avocat fiscaliste, sur la fiscalité immobilière locative pour rendre la matière passionnante.  Il n'y a pas de limites. Il a la volonté de permettre aux autres de progresser à travers ses formations.
 Pour Florence, il faut être curieux avoir la posture d'être étonné, avoir envie d'apprendre, être ouvert. C'est un cercle vertueux. Ce qui est important c'est le fait d'apprendre au passage et pas forcément de réussir. Elle est actuellement professeur de français et du coup au cœur de la transmission.


Tous deux encouragent vivement une participante qui souhaite lancer une activité favorisant l’inclusion des enfants issus d’autres cultures à réussir leurs études en France et à se développer en raison de leur autre culture. Qu’elle n’oublie pas de s’appuyer sur les différents réseaux qui existent pour s’entourer des bonnes personnes et mener à bien son projet.

 

Pour aller plus loin, pensez au service parrainage en ligne 

https://alumni.unistra.fr/parrainage/


Propos recueillis par Nathalie Hennebelle et Agnès Villanueva 26/11/2020

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