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Anne Jankowski, médecin des 5500 agents de l'Université de Strasbourg

Portraits

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05/01/2017

Avec sa collègue, le docteur Anne Jankowski assure le suivi médical du personnel universitaire. Optimiste et enjouée, elle aime la diversité de son poste, découvrir les nombreux métiers et environnements de travail, ainsi que la collaboration constructive avec les autres équipes. Elle est la troisième à se livrer à l'exercice du portrait strasbourgeois.
 
Formée à la Faculté de médecine de Nancy, Anne Jankowski a suivi son internat aux Hôpitaux universitaire de Strasbourg de 2006 à 2010. Elle a choisi la spécialisation en médecine du travail et a postulé à l'Université de Strasbourg en 2011 lorsqu'elle a appris que le deuxième poste de médecin était vacant.
Sa fonction est essentiellement préventive. Elles sont deux médecins pour recevoir 1500 agents en visite médicale chaque année, assistées de deux infirmières, une psychologue du travail et de deux secrétaires. Parallèlement, elle se rend sur les lieux de travail pour réaliser des visites de postes, en adapter certains à la santé des agents et conseiller les équipes sur les mesures de prévention permettant d’éviter l’altération de la santé (postures, sécurité…).
 
Si vous étiez un lieu de l’Université de Strasbourg, ce serait lequel et pourquoi ?
Je connais peu la Faculté de médecine de Strasbourg, j’étais en internat et je passais mon temps à l’hôpital. Mais je serais le campus historique, parce que j'aime beaucoup son histoire et l'architecture allemande.
 
Si vous étiez un lieu à Strasbourg ?
Les bains municipaux, boulevard de la Victoire, pour la même raison. J'adore leur architecture, la Neustadt et la natation.
 
Si vous étiez une personne rencontrée pendant votre internat à Strasbourg ?
Le professeur Vautravers, au service de rééducation et réadaptation fonctionnelle. Il avait toujours une remarque quand la question concernait la médecine du travail, il me disait : « Anne, c'est pour vous ».
 
Si vous étiez un savoir-être acquis à l’Université ? 
Rester calme, garder la tête froide. Même si l'on est face à un événement dramatique, il faut garder son sang-froid, être patient, pour prendre les bonnes décisions. Et cela me sert également dans ma vie personnelle.
 
Si vous étiez un fait marquant de votre parcours universitaire ?
La fin de ma thèse, le jour de ma soutenance qui couronnait 10 ans d'études. Les autres moments marquants sont ceux où je ressentais notre cohésion entre les jeunes internes. L’internat était vraiment une expérience humaine.
 
Si vous deviez oublier quelque chose de ces années ?
Les deux mois avant ma soutenance. J'ai eu du retard et je n'ai pas eu le droit d'exercer pendant ces deux mois-là, tant que je n'avais pas soutenu.
 
Si vous étiez une matière, une discipline ?
L'ergonomie. C'est concret, technique. J'ai passé un diplôme universitaire d'ergonomie appliquée en 2009 à la Faculté de médecine de Dijon.
 
Si vous étiez la devise de l’université ?
Persévérer pour réussir. Garder le cap. Malgré les difficultés, il ne faut pas se décourager. Le parcours de médecine est exigent, surtout la dernière année. Je travaillais le jour à l'hôpital et le soir sur ma thèse et mon mémoire.
Je dirais aussi : être exigent avec soi-même.
 
Si vous étiez un sport ?
La danse que j'ai beaucoup pratiquée : moderne, classique, salsa...
 
Une qualité ?
La compréhension. Je suis assez compréhensive avec les autres.
 
Un défaut ?
L'ambition ! Je veux faire trop de choses.
 
Un plat, une gourmandise ?
Oh là là, je suis gourmande ! Je serais une gaufre belge.
 
Un rêve ?
Faire le tour des Etats-Unis. J'y suis allée une fois et j'ai adoré.
 
Votre fierté ?
Ma réussite professionnelle. Après de longues études, j'ai aujourd'hui une qualité de vie appréciable, une stabilité. J'ai un métier intéressant avec beaucoup d'autonomie, ce qui est confortable.
 
Si vous étiez une devise qui vous guide dans la vie ?
Je suis optimiste, alors je dirais « Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions ». Ce n'est pas grave de tomber, il faut se relever et continuer à avancer.
 

Crédit photo : Catherine Schröder
Propos recueillis par Stéphanie Robert
 
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