Le Break RH, c'est quoi ? Depuis sa création, l’événement break RH s'est donné pour objectif de permettre les mises en relation entre les responsables RH et recruteurs d'une part et les responsables de formation et professionnels de l'insertion d'autre part. Il permet à la fois aux premiers de faire part de leurs besoins en compétences et à l'Université de valoriser la diversité des parcours qu'elle propose. Le Break RH est aussi un espace de réflexion autours de questions en lien avec le travail et l'insertion professionnelle des jeunes diplômés.
Dans le cadre de l'édition 2025, nous interrogerons l'hypothèse de la fin du travail en partant d'un paradoxe : d'un côté, une crise dans le travail, qui se manifeste par des "symptômes" dont la réalité est de mieux en mieux documentée : grande démission, démission silencieuse ou désengagement, troubles de santé mentale etc. De l'autre, le constat que le travail reste un aspect fondamental de la vie des individus pour de multiples raisons : sentiment d’utilité sociale, ennui en cas d'inactivité prolongée etc.
Au regard de ces évolutions, quelles sont désormais les aspiration des individus , en particulier des étudiants et jeunes diplômés ? S'agit-il vraiment de travailler moins ou la volonté de faire "carrière" reste t-elle vivace ?
Pour échanger autour de cette thématique, nous aurons la chance d'accueillir deux intervenants qui nous donneront leur point de vue sur deux questions :
La fin du travail est-elle souhaitable ?
Arnaud Tomès, philosophe, membre du CRePhAC (Centre de recherche en philosophie allemande et contemporaine UR 2326), interviendra pour dissoudre un certain nombre de malentendus autour du thème, très en vogue depuis les années 1990 (Jérémy Rifkin, Dominique Méda ...), de la fin du travail. Tout d’abord, comment définir le travail ? Par ailleurs, est-il raisonnable de penser que le développement des technologies (informatique, automatisation des tâches, intelligence artificielle ...) suffira à le supprimer ? Enfin, comment comprendre cette aspiration – relevée dans de nombreuses enquêtes sociologiques – à travailler moins ? De quelle pathologie sociale cette demande est-elle le symptôme ?
La fin du travail est-elle possible ?
Eva Jacob, doctorante au Bureau d’économie théorique et appliquée, viendra présenter ses travaux sur le revenu universel, ses modalités, les conséquences de sa mise en œuvre au niveau social ainsi qu'une synthèse des différentes expérimentations ayant eu lieu concernant son application. Au delà de la faisabilité de sa mise en place, elle viendra questionner l'équité du dispositif au regard de sa nature inconditionnelle, qui permet aux individus de recevoir une aide financière sans obligation de travailler.
Ces deux conférences seront suivies à partir de 10h d'un temps de réseautage actif sous forme de petit-déjeuner.
Billet | Fin de vente | Restants | Prix |
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Responsables de diplômes
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Recruteurs/RH
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