Luc Bonnefond : un enseignant-chercheur issu de son université d’origine
Qu’est-ce qui vous motive dans votre métier ?
En tant qu’enseignant chercheur, le fait de ne pas être cantonné à la recherche, mais de pouvoir aussi transmettre le savoir est un véritable atout. Au laboratoire, j’ai parfois le sentiment d’être un peu dans un monde à part. Grâce à cette mission, on fait le lien avec l’extérieur, avec toutes ses interactions possibles. C’est très complémentaire et stimulant.
Aviez-vous d’autres projets lors de vos études ?
J’étais certain de vouloir faire de la recherche, même si ce n’était pas une révélation. C’est un goût qui est venu petit à petit grâce aux stages en laboratoires. Je me suis donné les moyens d’y arriver. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir passer du master à la thèse et au travail dans le domaine académique. J’ai eu la chance de pouvoir rester dans le domaine, et même de revenir travailler dans mon université d’origine.
Qu’est-ce qui vous a marqué lors de votre parcours d'études à Strasbourg ?
J’ai profité du fait qu’il y avait plusieurs universités sur le même campus pour suivre en même temps que ma thèse des cours d’initiation au japonais. Grâce à ça, j’ai pu préparer mon départ en post-doctoral au Japon.
Pourquoi vous êtes-vous inscrit au réseau Alumni ?
Nous n’avons pas encore cette culture du réseau des anciens à l’université, qui est beaucoup plus développée aux Etats-Unis ou dans les écoles d’ingénieurs. C’est une bonne idée de promouvoir ce genre de réseau, ça peut être bénéfique aux chercheurs d’emploi ou de contacts. Je n’attendais pas à en retirer quelque chose directement, mais si je peux aider d’autres personnes, pourquoi pas !
Stéphanie Cadet, étudiante en master 2 en communication scientifique
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