Guillaume Fernel : jouer sa partition dans la culture
Quel a été votre parcours universitaire ?
Après plusieurs candidatures infructueuses en BTS audiovisuel, je me suis orienté vers une filière générale à l’Université de Strasbourg. La musique m’ayant toujours passionné - je fais de la guitare depuis l’âge de 7 ans - c’est naturellement que je me suis dirigé vers une licence de musique, puis un master de musicologie.
Comment s'est déroulé votre passage à la vie active ?
Après avoir hésité à continuer en doctorat, j’ai finalement décidé de chercher du travail dans la gestion de projets culturels, et plus particulièrement dans le milieu de la musique. Mais trouver du travail dans ce domaine est difficile. Quand le poste de chargé d’administration culturelle au Théâtre du Frêne s’est présenté en janvier dernier, je l’ai saisi. Au sein de cette compagnie professionnelle de théâtre contemporain basée dans le Val-de-Marne, mes fonctions sont très variées : je m’occupe aussi bien des actions de sensibilisation au théâtre ou de la gestion administrative, que de la diffusion des spectacles et de la communication.
Comment envisagez-vous votre évolution professionnelle ?
Travailler pour cette compagnie confirme mon envie de travailler dans ce milieu à terme. Actuellement, l’important pour moi est d’acquérir de l’expérience. J’apprends tous les jours. Etant très sensible à la culture, cela me plaît de travailler dans un domaine qui meuble le quotidien d’autant de personnes.
Quels souvenirs conservez-vous de votre passage à l’Université de Strasbourg ?
La rédaction de mon mémoire de master « L’écoute musicale à l’ère du numérique » a été une période assez marquante. Je ne vivais et ne pensais qu’à ça. Bien que très théorique, ma formation universitaire a indéniablement amélioré la gestion de mes idées et mes capacités rédactionnelles. Elle a également développé ma culture générale et ma curiosité, et m’a ouvert l’esprit.
Quelles sont vos attentes par rapport au réseau Alumni ?
Je m’y suis inscrit par curiosité et un peu aussi par nostalgie de l’Université de Strasbourg. Après y avoir passé 5 ans, je ne suis pas contre l’idée de raconter mon expérience et mon vécu pour qu’ils servent à d’autres.
Propos recueillis par Véronique Meder
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