Découvrons le témoignage de Gérard Staedel, Président de l'Union Internationale des Alsaciens, et Directeur de la société Alsace First.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours académique et professionnel ?
En fait, je commence à être un « grand ancien » puisque ma promotion à l’IEP est celle de 1974, « écofi » ! Je n’ai jamais quitté tout à fait l’université, car je suis toujours le trésorier de l’association des Anciens Sciences Po, et ce depuis 1985, et donc je côtoie régulièrement les couloirs de l’université, avec un brin de nostalgie. Mais notre école était dans l’ancienne université, au Palais Universitaire, qui avait plus de classe !
Que retirez-vous de votre expérience comme étudiant à l'Université de Strasbourg ? (enseignement, qualité de vie, etc.)
Sciences Po est un peu différent, un cursus à part au sein de l’université. A mon époque, les études se déroulaient sur 3 années seulement. Certains préféraient poursuivre leur vie d’étudiant, d’autres rentrer directement dans la vie active, ce qui a été mon cas. Le fait d’avoir également trois spécialisations permettait de côtoyer des étudiants, pour la section « relations internationales », provenant d’horizons divers, et donc de s’ouvrir sur l’international. Je me réjouis aujourd’hui que l’Université compte près de 20% d’étudiants étrangers, un atout pour la ville et une chance pour l’Alsace, car la plupart repartent dans leur pays avec l'Alsace à coeur !
Dans votre quotidien, êtes-vous parfois un « Ambassadeur » de Strasbourg, et si oui, comment ?
Je suis parti en Allemagne pour y poursuivre ma carrière professionnelle. En tant qu’Alsacien, on n’oublie pas ses racines si sa ville de cœur. En Allemagne, j’ai créé six clubs d’amis de l’Alsace, cela permet d’en faire la promotion. Et puis il y a l’Union Internationale des Alsaciens, j’ai accédé à la présidence il y a 8 ans, elle participe grâce à ses 1200 membres et ses 43 associations au rayonnement de l’Alsace et de Strasbourg dans le monde.
Quel rôle et quelle ambition attendez-vous du réseau Alumni de l’Université de Strasbourg ?
Le réseau est un atout pour la promotion de Strasbourg et de son université, désormais l’une des plus importantes de France. Avec l’Union Internationale des Alsaciens, j’ai proposé de créer des rencontres avec les anciens étudiants dans différentes villes dans le monde. Cela permettra encore de renforcer les liens ou du moins de ne pas perdre ces contacts précieux pour la promotion de la ville, car la plupart d’entre eux ont passé de très belles années dans notre région et il serait dommage de ne pas capitaliser sur ces ambassadeurs de l’Alsace qu’ils sont devenus.
Quels sont vos projets d’avenir ? Envisagez-vous de revenir à Strasbourg ? Si oui, pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui vous motiverait ?
Comme j’ai pu l’évoquer, j’ai quitté les bancs de l’université il y a plus de 40 ans. A l’orée de la retraite, je vais revenir de Francfort à Strasbourg, je viens de créer ma société « Alsace-First », afin de promouvoir Strasbourg et l’Alsace, d’organiser des colloques et des séminaires, des évènements pour un public ciblé étranger. Nous habitons l’une des plus belles régions du monde, j’aurais plaisir à faire découvrir les joyaux de l’Alsace à nos hôtes, son patrimoine, sa culture, sa gastronomie, son étonnante diversité et ses paysages remarquables. On ne s’en lassera jamais !
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