Profil
Nom : Rémy Debertonne
Poste actuel : Spécialiste financier dans une « Fintech »
Diplôme : Master Banque et Finances obtenu en 2008 (Programme de Master Grande Ecole de l'EM).
Age : 39 ans
Faire sa place en Australie
En 2007, Remy fait ses premiers pas à l’international en enchainant un stage puis deux semestre d'études à la « Bond University » située près de Brisbane, via un accord de coopération et d’échange international entre l’Ecole de Management de Strasbourg et l’université australienne. Séduit par le pays et souhaitant y rester, le jeune français demande et obtient un visa "vacances/travail" valable deux ans, et enchaine les petits boulots en faisant quelques allers/retours entre les deux pays. Dans l’objectif de faire carrière en Australie, Remy décide de s’installer à Melbourne avec la ferme intention de travailler enfin dans son secteur. Il y parvient, mais malheureusement les postes qu’il occupe ne sont pas à la hauteur de son niveau de qualification. C’est seulement trois ans plus tard une fois sa « résidence permanente » obtenue, alors qu’il décide de tenter sa chance à Sydney, capitale économique du pays, que sa persévérance va payer. Dès son arrivée, une opportunité se présente et Remy décroche un poste correspondant à ses attentes, en finance des marchés, dans une « Fintech » située en plein cœur du « Central Business Center » de la ville. Il est depuis resté installé à Sydney, et bénéficie maintenant de la citoyenneté australienne.
Ses conseils pour ceux qui cherchent à s'installer professionnellement en Australie
- Pour les diplômés du supérieur, il faut viser des métiers de niche, qui s’exercent dans des secteurs où l'Australie cherche à recruter à l’international. L’idéal est donc d’être qualifié dans un secteur porteur et très spécialisé.
- Les métiers techniques et de l'artisanat sont très recherchés également (plombiers, charpentiers, boulangers ...) et très bien rémunérés ;
- L’obtention d’un visa permanent est la clé pour trouver un travail à la hauteur de vos attentes. Mais il s’agit de démarches complexes et longues, il faut s’accrocher pour y parvenir.
- Enfin, aujourd'hui pour faire la différence, dans de nombreux domaines il faut pouvoir vendre un volet "IT" dans sa palette de compétences, en complément des compétences acquises dans votre formation disciplinaire.
Le mot de Rémy :
« J’avais choisi l'EM Strasbourg pour sa "couleur internationale" et clairement la mobilité internationale que j’ai pu réaliser dans le cadre de mon master a été déterminante dans ma carrière ! »
Propos recueillis par Ferid Muharemovic et Séverine Yahiaoui
Direction des Relations Internationales Unistra
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