Aurélie Grégoire : « Je suis un fruit de l’université »
Qu’est-ce qui vous motive dans l’exercice de votre métier ?
Deux choses : le relationnel et le développement d’un projet. J’aime proposer, mettre en œuvre des initiatives, pouvoir me dire que j’ai contribué à telle action. J’aime le terrain, ainsi que la diversité et la richesse de mes contacts. C’est très intéressant de comprendre leur environnement, leurs problématiques et de voir en quoi, en tant que facilitateur, nous pouvons les aider, les mettre en lien. Cela me donne une vision globale.
Avez-vous d’autres projets professionnels ?
Je change de poste ou de mission tous les 3-4 ans. J’aime la découverte, j’ai besoin de renouveau. Je me fane si je n’ai pas de projet ! Avec mon travail, je suis toutes les actions de l’Université (les alumni, la fondation, le contrat de site…) et cela m’intéresse fortement. Peut-être pourra-t-il s’agir d’une passerelle, en lien avec mon expérience dans l’apprentissage, les relations internationales, la communication…
Que vous a apporté votre formation à l’Université dans votre parcours personnel et professionnel ?
J’ai deux expériences très différentes de l’Université : la première pour ma licence LEA quand j’avais 20 ans, la deuxième en 2007, lorsque j’ai suivi mon Master 2 Ingénierie de la formation et des compétences, en formation continue. Celui-ci m’a apporté les fondements conceptuels. Ça m’a donné du recul, de la hauteur et le temps de lire, de me documenter, de réfléchir. C’est beaucoup de travail, mais c’est aussi une bouffée d’oxygène. J’ai beaucoup appris sur moi. C’était une belle période de ma vie.
Qu’est-ce qui vous a marqué lors de votre passage à l’Université ?
J’ai un souvenir assez ému de certains enseignants qui me tenaient en haleine. C’était des cours que je ne voulais pas manquer. Je pense en particulier à ceux de Gabrielle Knecht, en civilisation américaine.
Pourquoi vous êtes-vous inscrite au réseau des alumni ?
Pour la solidarité intergénérationnelle entre les anciens et les étudiants actuels. Je suis sensible à l’insertion et j’aimerais que mon expérience, mon carnet d’adresse, mes conseils puissent profiter aux jeunes. Si un parrainage est mis en place, ça me plairait d’être marraine.
Stéphanie Robert
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés