Rencontre avec un jeune trentenaire qui va de l'avant grâce à son association d'aide aux chômeurs Activ'Action ; une énergie communicative à soutenir !

Quelles sont les principales missions de votre poste actuel ?

J’ai co-crée Activ’Action, l’association qui a pour vision de changer de regard sur une période de recherche d’emploi - pour qu’elle ne soit plus un temps de souffrance et de stigmatisation mais une période positive de développement, de rencontres et d’expérimentations. Mes missions sont multiples : développer l’association en Alsace, assurer les relations partenariales, former les membres et professionnels, asseoir le modèle économique, encadrer les équipes, …

Pouvez-vous nous décrire votre parcours universitaire et professionnel ? 

Après un BAC ES sur Strasbourg, j’ai effectué un DUT Information-Communication option Communication d’Entreprise et Publicité à l’Université Robert Schuman d’Illkirch que j’ai obtenu en 2006. Cette formation a été une opportunité pour développer mes capacités de présentation en public et avoir une réflexion professionnelle structurée. Je me souviens d’un challenge en groupe où nous devions proposer un plan de communication complet en moins d’une semaine ; c’était un excellent moyen de stimuler la créativité, de faire confiance en notre instinct, expérimenter le travail en équipe et gérer son stress quand on est timide !

Ensuite, j’ai eu des périodes de recherche d’emploi, des expériences dans le groupe Heineken, un défi personnel de voyage en Australie, une réorientation vers le social et l’opportunité d’un service civique, et une idée qui ne sortait pas de notre tête avec Emilie Schmitt, aujourd’hui co-fondatrice d’Activ’Action.

Des rencontres, des formations, le coup de pouce d’un incubateur d’entreprises sociales, un double emploi et une équipe formidable plus tard, Activ’Action est aujourd’hui présent dans 20 villes de 8 pays différents. Plus de 1200 ateliers ont été organisés et 250 Activ’Acteurs se sont formées à l’animation et proposent des ateliers régulièrement un peu partout en France et à l’étranger, et ce n’est que le début!

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans votre domaine professionnel ? 

La première chose qui me vient à l’esprit en termes de difficultés est la peur. La peur d’échouer, la peur de faire les mauvais choix, la peur de ne pas être capable, la peur de perdre du temps, etc.

La chance que j’ai pu avoir est d’avoir été dans une équipe enthousiaste dans laquelle nous avons pu communiquer pour transformer ces peurs en moteur. C’est ce qui nous a permis d’avancer et de relever les défis.

Le conseil que je peux donner est d’embrasser le principe de l’expérimentation sans avoir peur des conséquences. C’est le meilleur moyen que nous avons eu pour avoir des réponses claires sur ce que nous voulions faire et comment les faire. Être dans l’expérimentation c’est le biais qui nous a permis de créer toutes ces opportunités qui ont fait qu’Activ’Action en est là aujourd’hui.

Aujourd’hui, quels sont vos liens avec l’Université de Strasbourg et son réseau Alumni ?

L’Université de Strasbourg et en particulier le réseau Alumni est un partenaire important pour nous. 

Un partenariat qui permet d’apporter une visibilité conséquente à nos actions. Les événements récurrents qui sont organisés notamment par le réseau Alumni permettent également de créer de nouvelles opportunités et de continuer à rencontrer de nouvelles personnes. 

Merci pour la confiance qu’apporte le réseau Alumni, c’est une véritable rampe de lancement!