Cycle santé et genre - « Être macho n’est pas bon pour la santé »
Le Département de Médecine Générale de la Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé organise des conférences-débats portant sur la recherche médicale.
Incarner la fierté et la force, ne pas pleurer, dégager une image virile et assumer une sexualité qui l’est tout autant. Tous ces préjugés autour du genre masculin ont encore la vie dure !
L’intégration de ces “normes” stéréotypées a des implications importantes pour la santé physique et psychique des hommes, pouvant avoir un effet négatif sur leur parcours de soins : comportements à risques tels que les addictions, minimisation de ses propres symptômes, ou encore difficulté à exprimer ses émotions et à demander de l’aide.
En France en 2024, on note toujours chez les hommes une différence d’espérance de vie à la naissance de 6 ans par rapport aux femmes, mais aussi un sous-diagnostic de certaines pathologies telles que la dépression ou l’ostéoporose, ou encore un taux de suicide plus élevé.
Face à ce réel enjeu de santé publique, il semble important de reconstruire et valoriser des masculinités positives et diversifiées, favorables à la santé des hommes. Quels rôles les professionnel·les de santé et les institutions sanitaires pourraient-ils jouer ?
Intervenante : Dr. PACE Angelina