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Stéphanie Allemand : enseigner, une remise en question quotidienne et stimulante

Testimonies

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11.14.2014

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Après avoir étudié l’anglais à l’Université de Strasbourg et passé l’agrégation, Stéphanie Allemand a été immédiatement titularisée dans l’Académie de Versailles, où elle enseigne l’anglais à des lycéens.
 

Comment voyez-vous votre métier d’enseignant ?

A la base, être prof c’est préparer des cours, bien sûr, et surtout motiver ses élèves à apprendre. Ça, c’est un gros défi ! Mais mon travail, ne consiste pas seulement à être devant des élèves, enseigner et corriger des copies. Il y a tout un monde autour de la classe : l’équipe avec laquelle on travaille, les aspects administratifs, la communication avec les parents… Dans ce métier aux multiples facettes, on est souvent amené à se remettre en question, dans le but de s’améliorer : ce n’est pas toujours confortable, mais c’est une source de motivation !
 

Comment êtes-vous devenue professeur d’anglais ?

Quand j’étais petite, sans grande originalité, je voulais être maîtresse… entre autre. Après un bac scientifique, j’ai donc fait une licence d’anglais dans l’idée de passer le concours d’entrée à l’IUFM pour devenir professeur des écoles. Mais un de mes professeurs m’a motivée pour pousser jusqu’au CAPES et à l’agrégation, afin d’enseigner en collège ou en lycée. C’était un bon conseil : les portes se sont ouvertes les unes après les autres et je suis devenue prof.
 

Qu’est-ce qui vous a marqué pendant vos études ?

Durant ma deuxième année, j’ai fait un stage d’observation à l’Ecole des gens du voyage.  Ça m’a fait réaliser qu’on peut être amené à enseigner, au-delà de l’école traditionnelle, dans des contextes fort variés : avec des élèves sourds, des jeunes en détention, ou encore des gens dont la langue maternelle n’est pas le français. J’ai gardé ça en tête, et je me dis que changer de public pourrait éventuellement être un moyen de donner un second souffle à ma carrière, si j’en ai envie.
 

Que pensez-vous du réseau Alumni ?

J’ai découvert les réseaux de ce type pendant mon année d’échange aux Etats-Unis. Là-bas, ces réseaux sont beaucoup plus développés que chez nous. Sur le site Alumni de l'Unistra, j’ai vu passer des profils assez originaux, des métiers que je ne connaissais même pas… Je pense  qu’accéder à ce genre d’informations à l’époque où j’étudiais m’aurait certainement aidé dans mes choix d’orientation.  Pouvoir bénéficier de l’expérience de gens plus avancés dans la vie et dans leur carrière peut ouvrir les horizons des jeunes étudiants.
 

Propos recueillis par Coralie Loiseau

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