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Roland Schlich : « Le réseau devrait être représenté dans les instances de décisions de l’université »

Testimonies

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11.08.2014

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Roland Schlich est diplômé de l’IPGS, l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg. Il en a été le directeur pendant 17 ans et est à l’origine de la création, en 1997, de l’EOST, l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre.

 

Vous avez effectué votre parcours d’étudiant et une grande partie de votre carrière professionnelle à l’Université de Strasbourg. Quels souvenirs gardez-vous de ces années ?

De mes années d’étudiant, je garde un vif souvenir du sentiment qui m’habitait alors : la passion d’apprendre et de découvrir un domaine qui m’interpelait au quotidien. L’IPGS m’offrait cette possibilité, mais allait également m’ouvrir les portes de l’aventure. Après avoir hiverné en Antarctique, exploré l’océan Indien austral, je suis revenu à Strasbourg en tant que Directeur de l’institut. Très vite, j’ai compris qu’il me fallait absolument fusionner toutes les composantes strasbourgeoises des Sciences de la Terre, c’est-à-dire rapprocher les mondes de la géologie, de la géophysique et de la géochimie. Pour ce faire, je me suis fortement impliqué dans les conseils, comités et commissions. Strasbourg a été pour moi une université d’accueil extraordinaire dont les présidents m’ont souvent soutenu, en particulier Pierre Karli et Adrien Schmitt, et cela jusqu’à ma retraite, en 1997. Ce fut pour moi une expérience scientifique enrichissante et une aventure humaine extraordinaire. J’avais l’écoute de ceux qui nous gouvernaient. Sur un plan plus personnel, je conserve un souvenir particulièrement ému du jubilé organisé en mon honneur qui a rassemblé, en 2008, mes nombreux collègues et la plupart de mes anciens doctorants aujourd’hui professeurs ou directeurs de recherche.
 

L’Université de Strasbourg s’engage dans la mise en place d’un réseau qui vise à renforcer les liens de solidarité et d’entraide entre les générations, pour l’emploi, la carrière. Qu'en pensez-vous ?

L’idée de s’appuyer sur les anciens étudiants pour valoriser les actions de l’université est excellente. Mais je ne suis pas certain que la seule création d’une nouvelle structure soit porteuse de succès. Pour moi, ce sont les hommes et les femmes qui, par leur volonté, par leurs actions, peuvent renverser des montagnes. Ainsi, je dois avouer que je ne sais pas encore quoi penser du Réseau des Alumni. Je me demande ce qui va en sortir. Je crains un peu que de nombreuses personnes se disent prêtes à s’investir mais que peu agissent vraiment. Il s’agit d’une entreprise difficile qui nécessite d’être structurée et pilotée.
 

Que pourriez-vous attendre d’un tel réseau et que seriez-vous prêt à lui apporter ?

Pour être efficace, le réseau devrait être représenté dans les instances de décisions de l’université. S’il fonctionne, il pourra devenir une ressource en tant que conseil pour les jeunes diplômés et les étudiants cherchant leur voie. Le temps de ma retraite est déjà bien avancé, avec encore de nombreuses responsabilités, et il me sera difficile de m’investir dans de nouvelles activités. Il reste que, riche de mon expérience, je pourrai apporter mon témoignage ou encore exprimer des avis qui auront le mérite d’être désintéressés.
 

Propos recueillis par Aurélie Angot

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