Retour sur la rencontre entre responsables de diplômes et de ressources humaines
La 5ème édition du Break RH qui s’est tenue le 21 mars 2024 à la Maison des Personnels a marqué le retour de l’événement en présentiel, à la satisfaction de la majeure partie des 40 participants. Le ratio élevé entre le nombre d’inscrits et le nombre de présents, soit 90%, montre l’intérêt solide des parties prenantes pour cet événement tant au niveau de ses objectifs fondateurs, une rencontre privilégiée entre professionnels du recrutement et de l’insertion et responsables de diplômes et enseignants-chercheurs que de la thématique mise au travail pendant la rencontre, à savoir les leviers de l’engagement des jeunes diplômés et de la fidélisation des salariés.
Au terme d’une matinée assez dense, introduite par Michel de Mathelin, 1er vice-président de l’université et vice-président Relations avec la société, les pistes de travail évoquées furent nombreuses. Plusieurs acteurs de l’université ainsi que des partenaires ont souligné le nécessaire développement des compétences transversales dans la formation, leur promotion et leur prise en compte par les employeurs. Pour les jeunes diplômés, cela permet de valoriser les parcours et de renforcer le sentiment de confiance, beaucoup sous-estimant le spectre de compétences qu’ils peuvent développer dans leur formation, leurs expériences de bénévolat ou même leurs loisirs. Coté entreprises, la sensibilité aux compétences transversales peut-être un levier essentiel pour palier à la pénurie sur de nombreux recrutements. Si la question des valeurs a constitué le fil rouge de la matinée, c’est ici d’ouverture dont on peut parler
La question du télétravail a été abordée dans différents groupes. S’il constitue aujourd’hui un levier incontournable pour attirer en particulier les jeunes diplômés, il n’est pas sans susciter des problématiques managériales qui ont pu être mises en lumière dans différentes structures, Université incluse. La perte de lien entrainé par le distanciel, avec les collègues et les managers, constitue une difficulté à surmonter car ce lien est parfois salutaire et permet de maintenir l’engagement même lorsque les conditions de travail sont dégradées.
Un autre levier proposé renvoyait à la nécessité de renforcer les conditions d’accueil des étudiants dans les entreprises afin d’éviter un impact négatif sur la marque employeur lorsqu’un l’élève ne se sent pas suffisamment pris en compte ou intégré dans les équipes de travail. A ce titre, l’intégration des étudiants et la reconnaissance du travail accompli peut permettre d’en faire des ambassadeurs de l’entreprise au sein de leur composante respective.
A l’inverse, il a été évoqué qu’une mauvaise expérience avec un étudiant d’une formation pouvait entrainer une réticence côté employeur à reprendre un autre élève issu du même cursus, nous amenant à insister sur la nécessaire professionnalisation de la formation, comme évoqué par Virginie Zint, vice-présidente déléguée à la professionnalisation et à l’insertion professionnelle lors des conférences introductives de la matinée, tant au niveau des compétences mais aussi des attendus en termes de savoir-être, notamment la capacité à s’intégrer dans les équipes, l’autonomie ou encore l’agilité.
Ces éléments ont également été discutées lors des tables rondes imaginées par Shani Abergel, consultante pour L’atelier de la petite voix, où les participants ont pu s’interroger sur les valeurs portées dans la marque employeur afin d’amener à une meilleure adéquation entre les attentes de l’entreprise et ceux des étudiants. Des écarts parfois importants ont été soulevés entre le message, la promesse initiale et l’usage. Donner du sens à cette marque en étant lucide sur les valeurs authentiques que peuvent mettre en avant les employeurs, université incluse, constitue un levier permettant de renforcer la fidélisation des jeunes diplômés. Des jeunes diplômés dont les participants à l’événement ont tenté de mieux cerner les attentes. La question de la reconnaissance, de la transparence, de l’évolution professionnelle ou de l’entraide ont entre autres été soulevés.
Ces attendus en termes de valeurs ont également pu être disséquées dans le cadre du Workhaton dont Nathalie Le Coq, du collectif Healthy Management, et Sophie Morice, fondatrice de Ms Conseil, ont présenté à l’ensemble des participants un état d’avancement. Ce projet d’innovation collective se déclinant en ateliers participatifs où les étudiants et les employeurs se sont retrouvés pour imaginer le futur du travail et trouver des solutions communes. Leur présentation a suscité la curiosité des participants, désireux d’en savoir plus et de suivre ce beau projet dans ses prochaines étapes.
L’annuaire des participants sera à ce titre remis à l’ensemble des personnes présentes à cette édition afin de poursuivre les prises de contacts et développer de futurs partenariats.
Votre contact :
David BARBIER Chargé de prospection emploi Tél +33 (0)3 68 85 05 93 |
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