Célia Schell, ingénieure en amélioration continue, Faurecia, Portugal
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Pour l’amélioration continue dans l’industrie
Diplômée d’un DUT en mesures physiques et d’un master en génie industriel à l’Université de Strasbourg, Célia Schell s’est expatriée au Portugal, le temps de son VIE (volontariat international en entreprise) dans une usine de Faurecia, l’équipementier automobile.
Lean management, kaizen, Kanban… Ces termes apparus il y a quelques années dans l’industrie ont le vent en poupe. Ces démarches d’amélioration continue sont inspirées du système initié dans les usines japonaises Toyota dans les années 70. Beaucoup d’entreprises les mettent en place pour augmenter leur productivité, en recrutant des ingénieurs comme Célia Schell. Son métier consiste à observer les lignes de production, analyser leur organisation pour traquer les gaspillages (de stocks, de matière, de temps, de mouvements inutiles…) et optimiser les flux et les process. « Au final, le but est de produire plus et mieux, en tenant compte de l’humain, des efforts des opérateurs. Il s’agit de gagner du temps et d’améliorer les postes pour qu’ils soient le plus ergonomiques possible et aider les personnes à se sentir bien » dit-elle.
Arrivée en juin 2015, Célia est rattachée à la division Clean mobility de Faurecia (l’usine produit des pots d’échappement). Elle met en place et anime des groupes de travail rassemblant des opérateurs, des chefs d’équipe et des cadres pour recueillir et mettre en place les propositions d’amélioration. « Réunir les différentes fonctions d’une entreprise et réussir à trouver des solutions adaptées est ce qui me plait le plus. La parole des opérateurs est tout aussi, voire plus, importante que les autres. Ils sont les plus aptes à nous expliquer leur travail et à donner des idées d’amélioration. On apprend beaucoup de choses » explique-t-elle.
« L’apprentissage, un très bon tremplin »
Elle a appris ces méthodes d’amélioration continue au cours de ses études à l’UFR de physique et ingénierie de Strasbourg, dans son master génie industriel, mention production industrielle, obtenu en 2014. Après son DUT en mesures physiques à l’IUT Louis Pasteur et sa licence de physique et sciences pour l'ingénieur à Strasbourg, elle a souhaité réaliser son master 2 en apprentissage. « Je ne me voyais pas sortir du master avec seulement un stage de 6 mois comme expérience. En apprentissage, on participe différemment à la vie de l’entreprise. Ça a été un très bon tremplin entre l’université et le monde du travail ». Elle passait trois jours en entreprise, chez Mondelez, une multinationale américaine agroalimentaire, et deux jours à l’université. Son apprentissage lui a permis de tester ses capacités dans l’amélioration continue. Expérience concluante pour la jeune femme qui se qualifie de timide.
Cette expérience à l’étranger lui a apporté de la maturité et de la confiance en elle. Elle a su s’adapter, apprendre le portugais, qu’elle ne connaissait pas mais qu’elle pratique aujourd’hui quotidiennement. Une fois son VIE terminé en juin 2017, elle souhaite poursuivre dans ce domaine de l’amélioration continue, en France ou dans un autre pays. Elle reste disponible pour les étudiants et alumni qui se poseraient des questions sur leur orientation : elle s’est inscrite au réseau alumni pour reprendre ou garder contact avec des connaissances, consulter les offres d’emploi mais aussi partager son expérience.
Diplômée d’un DUT en mesures physiques et d’un master en génie industriel à l’Université de Strasbourg, Célia Schell s’est expatriée au Portugal, le temps de son VIE (volontariat international en entreprise) dans une usine de Faurecia, l’équipementier automobile.
Lean management, kaizen, Kanban… Ces termes apparus il y a quelques années dans l’industrie ont le vent en poupe. Ces démarches d’amélioration continue sont inspirées du système initié dans les usines japonaises Toyota dans les années 70. Beaucoup d’entreprises les mettent en place pour augmenter leur productivité, en recrutant des ingénieurs comme Célia Schell. Son métier consiste à observer les lignes de production, analyser leur organisation pour traquer les gaspillages (de stocks, de matière, de temps, de mouvements inutiles…) et optimiser les flux et les process. « Au final, le but est de produire plus et mieux, en tenant compte de l’humain, des efforts des opérateurs. Il s’agit de gagner du temps et d’améliorer les postes pour qu’ils soient le plus ergonomiques possible et aider les personnes à se sentir bien » dit-elle.
Arrivée en juin 2015, Célia est rattachée à la division Clean mobility de Faurecia (l’usine produit des pots d’échappement). Elle met en place et anime des groupes de travail rassemblant des opérateurs, des chefs d’équipe et des cadres pour recueillir et mettre en place les propositions d’amélioration. « Réunir les différentes fonctions d’une entreprise et réussir à trouver des solutions adaptées est ce qui me plait le plus. La parole des opérateurs est tout aussi, voire plus, importante que les autres. Ils sont les plus aptes à nous expliquer leur travail et à donner des idées d’amélioration. On apprend beaucoup de choses » explique-t-elle.
« L’apprentissage, un très bon tremplin »
Elle a appris ces méthodes d’amélioration continue au cours de ses études à l’UFR de physique et ingénierie de Strasbourg, dans son master génie industriel, mention production industrielle, obtenu en 2014. Après son DUT en mesures physiques à l’IUT Louis Pasteur et sa licence de physique et sciences pour l'ingénieur à Strasbourg, elle a souhaité réaliser son master 2 en apprentissage. « Je ne me voyais pas sortir du master avec seulement un stage de 6 mois comme expérience. En apprentissage, on participe différemment à la vie de l’entreprise. Ça a été un très bon tremplin entre l’université et le monde du travail ». Elle passait trois jours en entreprise, chez Mondelez, une multinationale américaine agroalimentaire, et deux jours à l’université. Son apprentissage lui a permis de tester ses capacités dans l’amélioration continue. Expérience concluante pour la jeune femme qui se qualifie de timide.
Cette expérience à l’étranger lui a apporté de la maturité et de la confiance en elle. Elle a su s’adapter, apprendre le portugais, qu’elle ne connaissait pas mais qu’elle pratique aujourd’hui quotidiennement. Une fois son VIE terminé en juin 2017, elle souhaite poursuivre dans ce domaine de l’amélioration continue, en France ou dans un autre pays. Elle reste disponible pour les étudiants et alumni qui se poseraient des questions sur leur orientation : elle s’est inscrite au réseau alumni pour reprendre ou garder contact avec des connaissances, consulter les offres d’emploi mais aussi partager son expérience.
Stéphanie Robert
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Célia Schell, ingénieure en amélioration continue, Faurecia, Portugal
2017-05-12 11:35:10
alumni.unistra.fr
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2017-07-26 11:35:10
2017-05-12 11:18:12
Service Relations Alumni UNISTRA
Pour l’amélioration continue dans l’industrie
Diplômée d’un DUT en mesures physiques et d’un master en génie industriel à l’Université de Strasbourg, Célia Schell s’est expatriée au Portugal, le temps de son VIE (volontariat international en entreprise) dans une usine de Faurecia, l’équipementier automobile.
Lean management, kaizen, Kanban… Ces termes apparus il y a quelques années dans l’industrie ont le vent en poupe. Ces démarches d’amélioration continue sont inspirées du système initié dans les usines japonaises Toyota dans les années 70. Beaucoup d’entreprises les mettent en place pour augmenter leur productivité, en recrutant des ingénieurs comme Célia Schell. Son métier consiste à observer les lignes de production, analyser leur organisation pour traquer les gaspillages (de stocks, de matière, de temps, de mouvements inutiles…) et optimiser les flux et les process. « Au final, le but est de produire plus et mieux, en tenant compte de l’humain, des efforts des opérateurs. Il s’agit de gagner du temps et d’améliorer les postes pour qu’ils soient le plus ergonomiques possible et aider les personnes à se sentir bien » dit-elle.
Arrivée en juin 2015, Célia est rattachée à la division Clean mobility de Faurecia (l’usine produit des pots d’échappement). Elle met en place et anime des groupes de travail rassemblant des opérateurs, des chefs d’équipe et des cadres pour recueillir et mettre en place les propositions d’amélioration. « Réunir les différentes fonctions d’une entreprise et réussir à trouver des solutions adaptées est ce qui me plait le plus. La parole des opérateurs est tout aussi, voire plus, importante que les autres. Ils sont les plus aptes à nous expliquer leur travail et à donner des idées d’amélioration. On apprend beaucoup de choses » explique-t-elle.
« L’apprentissage, un très bon tremplin »
Elle a appris ces méthodes d’amélioration continue au cours de ses études à l’UFR de physique et ingénierie de Strasbourg, dans son master génie industriel, mention production industrielle, obtenu en 2014. Après son DUT en mesures physiques à l’IUT Louis Pasteur et sa licence de physique et sciences pour l'ingénieur à Strasbourg, elle a souhaité réaliser son master 2 en apprentissage. « Je ne me voyais pas sortir du master avec seulement un stage de 6 mois comme expérience. En apprentissage, on participe différemment à la vie de l’entreprise. Ça a été un très bon tremplin entre l’université et le monde du travail ». Elle passait trois jours en entreprise, chez Mondelez, une multinationale américaine agroalimentaire, et deux jours à l’université. Son apprentissage lui a permis de tester ses capacités dans l’amélioration continue. Expérience concluante pour la jeune femme qui se qualifie de timide.
Cette expérience à l’étranger lui a apporté de la maturité et de la confiance en elle. Elle a su s’adapter, apprendre le portugais, qu’elle ne connaissait pas mais qu’elle pratique aujourd’hui quotidiennement. Une fois son VIE terminé en juin 2017, elle souhaite poursuivre dans ce domaine de l’amélioration continue, en France ou dans un autre pays. Elle reste disponible pour les étudiants et alumni qui se poseraient des questions sur leur orientation : elle s’est inscrite au réseau alumni pour reprendre ou garder contact avec des connaissances, consulter les offres d’emploi mais aussi partager son expérience.
Stéphanie Robert
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