Camille Amans : protéger la propriété intellectuelle des entreprises
Pourquoi avoir choisi l’Université de Strasbourg après votre licence et master de droit à Lyon ?
Je voulais me spécialiser en propriété intellectuelle. Le CEIPI délivre le seul master à dimension internationale dans ce domaine en France. A mes yeux et pour de nombreux employeurs, c’est une des meilleures formations, parce qu’elle est très complète. C’est à la fois un master professionnel et un master recherche, car nous avons à réaliser un stage de fin d’étude en entreprise et un mémoire à rédiger. C’était intense, mais très complémentaire. J’ai réalisé mon stage au département lutte anti-contrefaçon de la société Bic, et mon mémoire était une réflexion sur le régime juridique des labels de consommation.
Que vous a apporté ce master au CEIPI ?
J’ai vraiment beaucoup apprécié cette année. Nous avions des intervenants de grande qualité : des universitaires de différentes universités françaises et étrangères, des professionnels en poste qui exercent dans des entreprises comme Hermès ou Renault. Cela nous donne une ouverture d’esprit sur les différentes cultures de la propriété intellectuelle. Nous avons aussi eu la chance de participer à des congrès internationaux.
Comme il s’agit de petites promotions (environ 90 étudiants), nous nous connaissions tous, nous sentions une certaine cohésion dans le groupe. J’ai beaucoup apprécié les cours en commun avec les ingénieurs, parce que si l’on travaille dans le domaine des brevets, cette collaboration est très importante.
Quel type d’emploi recherchez-vous ?
Je recherche un emploi de juriste en propriété intellectuelle, j’aimerais exercer de préférence au sein d’une société, parce que j’aime l’esprit d’entreprise, l’ambiance me correspond bien. Le métier consiste à protéger l’identité de la marque, les dessins et les modèles, en les validant juridiquement et en les déposant. Pour cela, nous travaillons étroitement avec le département marketing, ou avec les ingénieurs, quand il s’agit de protéger les innovations par des brevets. Idéalement, j’aimerais me spécialiser dans la lutte anti-contrefaçon.
Pourquoi vous êtes-vous inscrite au réseau alumni ?
Pour rester en contact et échanger avec les anciens diplômés, pouvoir être contactée par les étudiants du CEIPI qui recherchent des stages ou des renseignements. Le réseau de la propriété intellectuelle est un tout petit monde, le réseau alumni est un moyen de le garder.
Propos recueillis par Stéphanie Robert
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