Xavier Bersani, responsable de la direction réassurance acceptations internationales, groupe Covéa
L’assureur des assureurs
Avec son master en gestion internationale obtenu à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de Strasbourg, Xavier Bersani évolue dans le monde de la réassurance. Sa direction assure plus de 220 compagnies d’assurance dans 35 pays à travers le monde. Un métier qui allie technicité et diplomatie.
Le groupe mutualiste Covéa rassemble des marques françaises bien connues du public : MMA, MAAF et GMF. Depuis le 1er janvier, Xavier Bersani est responsable de la direction réassurance acceptations internationales, après 15 ans d’évolution dans la société. Son métier requiert une fine expérience, car en acceptant des « traités » (contrats de réassurance), il engage la société à couvrir des sinistres pour des montants très conséquents. Ses clients sont des compagnies d’assurance, qui s’adressent à lui pour se protéger contre des risques majeurs comme les catastrophes naturelles ou les attentats.
« Haute couture » de l’assurance
Ses clients sont répartis dans 35 pays, la majorité en Europe, mais aussi au Moyen-Orient, au Canada, en Afrique ou au Japon. « Il existe très peu d’acteurs dans le monde, cela prend un certain temps d’apprendre à connaître les personnes et les marchés. Il s’agit de créer un climat de confiance » explique-t-il. L’international est sa première motivation, ainsi que les relations humaines. « J’ai la chance de rencontrer des dirigeants de haut niveau. Nous travaillons sur le long terme. C’est un relationnel proche de la diplomatie, c’est très intéressant. »
L’autre facette de son métier lui plait tout autant : la « technicité ». Les mathématiques et les statistiques font partie de la boite à outils de son équipe (28 personnes). « A partir du passé, nous essayons de prédire l’avenir, en tout cas de déterminer un prix pour couvrir le risque. Nous faisons du sur-mesure : chaque contrat répond à une problématique, une situation précise. La réassurance est de la haute couture ». Son activité génère un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros.
« Pour moi, l’Université, c’est l’excellence »
Xavier Bersani a réalisé son parcours universitaire à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, soldé par un master en Gestion internationale, économie-management, en 1999. Un parcours dont il est très fier : « Pour moi, l’Université, c’est l’excellence. Pour un coût modeste, on a accès à un corps enseignant de très grande qualité. La plupart sont des chercheurs, experts dans leur domaine de référence. L’Université m’a apporté liberté et responsabilité, les deux vont de pair. En étant moins encadré, on est responsabilisé. C’est une très belle école de la vie. »
Il a su mettre à profit cette liberté pour s’investir dans le milieu associatif étudiant, notamment au sein de l’AESES (association des étudiants de sciences économiques de Strasbourg) pendant plusieurs années. Il était ainsi « actif dans la vie universitaire », en participant à différents conseils et commissions de l’Université (Etudes et vie universitaire, finances et budget). Plus tard, de 2002 à 2008, il a été président de l’association des diplômés, Ex Eco, pour « promouvoir l’excellence de la formation ».
« Je recommande aux étudiants de s’investir dans un domaine en dehors des études. Nous avons tous le même diplôme, ce qui va faire la différence c'est l’engagement associatif, le sport ou un travail. On acquiert ainsi de la maturité et des savoir-être, essentiels pour évoluer dans la vie professionnelle. »
Avec son master en gestion internationale obtenu à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de Strasbourg, Xavier Bersani évolue dans le monde de la réassurance. Sa direction assure plus de 220 compagnies d’assurance dans 35 pays à travers le monde. Un métier qui allie technicité et diplomatie.
Le groupe mutualiste Covéa rassemble des marques françaises bien connues du public : MMA, MAAF et GMF. Depuis le 1er janvier, Xavier Bersani est responsable de la direction réassurance acceptations internationales, après 15 ans d’évolution dans la société. Son métier requiert une fine expérience, car en acceptant des « traités » (contrats de réassurance), il engage la société à couvrir des sinistres pour des montants très conséquents. Ses clients sont des compagnies d’assurance, qui s’adressent à lui pour se protéger contre des risques majeurs comme les catastrophes naturelles ou les attentats.
« Haute couture » de l’assurance
Ses clients sont répartis dans 35 pays, la majorité en Europe, mais aussi au Moyen-Orient, au Canada, en Afrique ou au Japon. « Il existe très peu d’acteurs dans le monde, cela prend un certain temps d’apprendre à connaître les personnes et les marchés. Il s’agit de créer un climat de confiance » explique-t-il. L’international est sa première motivation, ainsi que les relations humaines. « J’ai la chance de rencontrer des dirigeants de haut niveau. Nous travaillons sur le long terme. C’est un relationnel proche de la diplomatie, c’est très intéressant. »
L’autre facette de son métier lui plait tout autant : la « technicité ». Les mathématiques et les statistiques font partie de la boite à outils de son équipe (28 personnes). « A partir du passé, nous essayons de prédire l’avenir, en tout cas de déterminer un prix pour couvrir le risque. Nous faisons du sur-mesure : chaque contrat répond à une problématique, une situation précise. La réassurance est de la haute couture ». Son activité génère un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros.
« Pour moi, l’Université, c’est l’excellence »
Xavier Bersani a réalisé son parcours universitaire à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, soldé par un master en Gestion internationale, économie-management, en 1999. Un parcours dont il est très fier : « Pour moi, l’Université, c’est l’excellence. Pour un coût modeste, on a accès à un corps enseignant de très grande qualité. La plupart sont des chercheurs, experts dans leur domaine de référence. L’Université m’a apporté liberté et responsabilité, les deux vont de pair. En étant moins encadré, on est responsabilisé. C’est une très belle école de la vie. »
Il a su mettre à profit cette liberté pour s’investir dans le milieu associatif étudiant, notamment au sein de l’AESES (association des étudiants de sciences économiques de Strasbourg) pendant plusieurs années. Il était ainsi « actif dans la vie universitaire », en participant à différents conseils et commissions de l’Université (Etudes et vie universitaire, finances et budget). Plus tard, de 2002 à 2008, il a été président de l’association des diplômés, Ex Eco, pour « promouvoir l’excellence de la formation ».
« Je recommande aux étudiants de s’investir dans un domaine en dehors des études. Nous avons tous le même diplôme, ce qui va faire la différence c'est l’engagement associatif, le sport ou un travail. On acquiert ainsi de la maturité et des savoir-être, essentiels pour évoluer dans la vie professionnelle. »
Stéphanie Robert
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Xavier Bersani, responsable de la direction réassurance acceptations internationales, groupe Covéa
2017-03-24 10:20:55
alumni.unistra.fr
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2017-03-24 15:43:11
2017-03-24 10:10:28
Service Relations Alumni UNISTRA
L’assureur des assureurs
Avec son master en gestion internationale obtenu à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de Strasbourg, Xavier Bersani évolue dans le monde de la réassurance. Sa direction assure plus de 220 compagnies d’assurance dans 35 pays à travers le monde. Un métier qui allie technicité et diplomatie.
Le groupe mutualiste Covéa rassemble des marques françaises bien connues du public : MMA, MAAF et GMF. Depuis le 1er janvier, Xavier Bersani est responsable de la direction réassurance acceptations internationales, après 15 ans d’évolution dans la société. Son métier requiert une fine expérience, car en acceptant des « traités » (contrats de réassurance), il engage la société à couvrir des sinistres pour des montants très conséquents. Ses clients sont des compagnies d’assurance, qui s’adressent à lui pour se protéger contre des risques majeurs comme les catastrophes naturelles ou les attentats.
« Haute couture » de l’assurance
Ses clients sont répartis dans 35 pays, la majorité en Europe, mais aussi au Moyen-Orient, au Canada, en Afrique ou au Japon. « Il existe très peu d’acteurs dans le monde, cela prend un certain temps d’apprendre à connaître les personnes et les marchés. Il s’agit de créer un climat de confiance » explique-t-il. L’international est sa première motivation, ainsi que les relations humaines. « J’ai la chance de rencontrer des dirigeants de haut niveau. Nous travaillons sur le long terme. C’est un relationnel proche de la diplomatie, c’est très intéressant. »
L’autre facette de son métier lui plait tout autant : la « technicité ». Les mathématiques et les statistiques font partie de la boite à outils de son équipe (28 personnes). « A partir du passé, nous essayons de prédire l’avenir, en tout cas de déterminer un prix pour couvrir le risque. Nous faisons du sur-mesure : chaque contrat répond à une problématique, une situation précise. La réassurance est de la haute couture ». Son activité génère un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros.
« Pour moi, l’Université, c’est l’excellence »
Xavier Bersani a réalisé son parcours universitaire à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg, soldé par un master en Gestion internationale, économie-management, en 1999. Un parcours dont il est très fier : « Pour moi, l’Université, c’est l’excellence. Pour un coût modeste, on a accès à un corps enseignant de très grande qualité. La plupart sont des chercheurs, experts dans leur domaine de référence. L’Université m’a apporté liberté et responsabilité, les deux vont de pair. En étant moins encadré, on est responsabilisé. C’est une très belle école de la vie. »
Il a su mettre à profit cette liberté pour s’investir dans le milieu associatif étudiant, notamment au sein de l’AESES (association des étudiants de sciences économiques de Strasbourg) pendant plusieurs années. Il était ainsi « actif dans la vie universitaire », en participant à différents conseils et commissions de l’Université (Etudes et vie universitaire, finances et budget). Plus tard, de 2002 à 2008, il a été président de l’association des diplômés, Ex Eco, pour « promouvoir l’excellence de la formation ».
« Je recommande aux étudiants de s’investir dans un domaine en dehors des études. Nous avons tous le même diplôme, ce qui va faire la différence c'est l’engagement associatif, le sport ou un travail. On acquiert ainsi de la maturité et des savoir-être, essentiels pour évoluer dans la vie professionnelle. »
Stéphanie Robert
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