Marie Kneib et Eléonore Buffler, nos docteurs oeuvrant dans les cadres associatifs et culturels

Semaine du Parrainage spécial "Docteurs" – Retour sur la rencontre autour des cadres Associatifs et Culturels avec Marie Kneib et Eléonore Buffler du mardi 26 avril 2022

Les parcours

Eléonore Buffler est titulaire d’un doctorat en Archéologie. Elle est passionnée par cette discipline depuis toujours. Au moment de sa thèse (en travaillant sur la route de la Soie), elle a eu beaucoup d’autonomie, et sa difficulté principale a été la partie recherches qui étaient pour beaucoup basées à Paris. Elle a complété sa formation par un autre diplôme en management (master management à l’IAE de Strasbourg). A la fin de son doctorat, elle est partie en Chine pour approfondir ses recherches. De retour en France, elle réussit le concours d’attachée de conservation du patrimoine ce qui lui permet d’intégrer la fonction publique en tant que directrice du musée de Saint-Dié-des-Vosges. Elle est aujourd’hui directrice des affaires culturelles de la communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges. Dans son travail actuel, il y a une partie administrative, mais surtout une partie de recherche de subventions, de rencontres et de co-constructions de projets avec différents partenaires institutionnels, associatifs et artistique.

Marie Kneib est fascinée par le monde du vivant. Pendant ses études de physiologie, elle a découvert la communication cellulaire et obtenu son doctorat en Neurosciences.  Marie a beaucoup œuvré dans l’associatif pendant sa thèse. Elle y a trouvé un équilibre certain, et a choisi de travailler dans ce secteur. Marie travaille aujourd’hui en tant que directrice adjointe d’Alsace Nature, association de protection de la nature et de l’environnement en Alsace. Son travail consiste essentiellement en la gestion des financements (publics / privés), les relations partenariales et le suivi global des projets.

Les recommandations

• Quelles compétences avez-vous acquises pendant votre parcours professionnel ? 

Marie a développé des compétences transversales, et sa capacité à être toujours en recherche perpétuelle d’évolution. Elle trouve beaucoup de similitudes entre le doctorat et la vie professionnelle : les projets, la communication, la recherche de partenariats et de financements, les aisances relationnelles et à l’oral.

Eléonore, quant à elle, a développé sa capacité à s’adapter. Constatant que le milieu de la recherche est assez fermé, elle décide de passer un concours de la fonction publique dans la filière culturelle. Ensuite dans la fonction territoriale, elle a cherché un poste qui lui convenait, et a trouvé à Saint Dié. La collectivité a beaucoup évolué, et son poste également.

• Pensez-vous que des formations complémentaires soient absolument nécessaires pour obtenir des emplois dans l'associatif ou la culture ?

Pour Marie, tant que vous êtes passionné, vous pouvez avancer. Vers la fin de sa thèse, elle savait qu’elle ne voulait pas continuer, et a regardé ce qui était proposé aux docteurs. Elle a trouvé un master en formation continue ouvert uniquement aux docteurs, le Master d’ingénierie de projets innovants (IPI, proposé à l’Unistra). En 4 mois de cours et 6 mois de stage, cela lui a permis de doter son CV de compétences transférables au monde de l’entreprise de sortir du cadre très “académique”, qui n’est malheureusement pas toujours jugé à sa juste valeur par les entrepreneurs..

Eléonore partage cet avis, et s’est formée en parallèle au management. Mais la question de l’expérience est très importante.

Les derniers conseils

Marie et Eléonore s’accordent pour conseiller de ne pas hésiter à rencontrer des gens, à aller chercher l'information, à développer ses réseaux. Eléonore ajoute que la diversité de chaque parcours fait sa richesse et Marie précise que pour le domaine associatif, il faut être soi-même ; tant que vous êtes passionné, vous pouvez avancer !

Pour aller plus loin, pensez au service parrainage en ligne https://alumni.unistra.fr/parrainage/